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27/10/2014

CNI : LE BRESIL

brésil,carte d'identité

brésil,carte d'identitéDonnées générales

Nom officiel : République fédérative du Brésil
Nature du régime : République fédérale présidentielle, composée de 26 Etats et d’un district fédéral
Chef de l’Etat et/ou du Gouvernement : Mme Dilma Rousseff

Données géographiques

bresilcarte.gifSuperficie : 8 511 965 km² (quinze fois la France), 5ème rang mondial
Capitale : Brasilia
Villes principales : São Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Porto Alegre, Salvador de Bahia, Fortaleza, Curitiba, Recife, Belém, Goiânia
Langue officielle : Portugais
Monnaie : Real (1€ = 2,8 réaux)
Fête nationale : 7 septembre

Données démographiques

Population : 192 millions, 5ème rang mondial
Densité : 22 hab./ km2
Croissance démographique : 1,33%
Espérance de vie : 73,5 ans (69,7 ans pour les hommes et 77,3 ans pour les femmes)
Taux d’alphabétisation : 89%
Religion (s) : catholiques (68 %) ; évangéliques (20 %)
Indice de développement humain : 0,73 (85e)

Données économiques

PIB (2013, exprimé en milliards de dollars US courants) : 2305 (7ème rang mondial) (2012 : 2253 ; 2011 : 2476 Mds USD ; 2010 : 2.143 Mds USD ; 2009 : 1.620 Mds USD)
PIB par habitant (2011) : 12 688 USD

Taux de croissance (2013) : 2,3 % ; (2012 : 0,9% ; 2011 : 2,7% ; 2010 : 7,5 % ; 2009 : -0,6%)
Taux de chômage : 5,6 % (février 2013)
Taux d’inflation (2013) : 5,9% (2012 : 5,8% ; 2011 : 6,5% ; 2010 : 5,9 % ; 2009 : 4,3%)
Balance commerciale (2012) : 19,4 milliards USD (2011 : 29,8 milliards USD ; 2010 : 20,1 milliards USD)
Principaux clients : Etats-Unis, Argentine, Chine, Pays-Bas (France 10e)
Principaux fournisseurs : Etats-Unis, Argentine, Chine, Allemagne, Nigeria (France 12e)

Réserves Internationales (septembre 2012) : 378 milliards USD

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :

  • agriculture : 6 %
  • industrie : 27%
  • services : 67%

brésil,carte d'identitéExportations de la France vers le Brésil (2013) : 4,7 Mds EUR
Importations françaises depuis le Brésil (2013) : 3, 4 Mds EUR (en recul de 20% environ par rapport à l’année précédente == 4,2 Mds EUR en 2012== du fait de la baisse des importations de pétrole et de soja)

http://www.tresor.economie.gouv.fr/…

Consulats de France : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Recife
Communauté française au Brésil : près de 20 000 inscrits Français inscrits au registre des Français établis hors de France. Environ 30 000 français résidents selon la police fédérale.
Communauté brésilienne en France : 2 000 enregistrés (25 000 estimés)

Politique intérieure

Dilma Rousseff a été élue le 31 octobre 2010, au second tour de l’élection présidentielle, avec 56,05% des voix, devant le candidat de l’opposition, José Serra (Parti de la Social-démocratie brésilienne). Elle est la première femme Présidente de la République du Brésil. Les élections des gouverneurs et du Congrès avait été également globalement favorables à la coalition gouvernementale : à l’issue du second tour, sur 27 Etats fédérés, la majorité dispose de 16 gouverneurs.

brésil,carte d'identitéLe  26 octobre 2014 Dilma Rousseff a été réélu présidente de la République en obtenant 51,64 % des suffrages contre 48,36 % pour le candidat de droite.

Dilma Rousseff a fait de la lutte contre la pauvreté la grande priorité de son mandat, dans la lignée de son très populaire prédécesseur, Ignacio Lula da Silva. Les programmes gouvernementaux (« Bolsa Familia », « Brésil sans misère ») ou l’augmentation du SMIC (+14% en 2012) ont permis, depuis l’ère Lula, de sortir près de 30 millions de Brésiliens (sur 192 millions), de consolider la position de la classe moyenne et d’assurer une meilleure inclusion sociale. Cette politique s’inscrit dans un cadre plus large de développement du pays, fondé sur les infrastructures dans le cadre du Programme d’Accélération de la Croissance - PAC 2 (2011-2014 - près de 415 milliards d’euros d’investissements) qui devait permettre de remédier aux faiblesses structurelles du pays (construction massive de logements, accès aux services publics, aménagements en vue des grands évènements sportifs, infrastructures énergétiques et de transport), d’encourager l’agro-négoce et de développer une ambitieuse politique de formation des ressources humaines (Science sans frontières : 100.000 étudiants boursiers à l’étranger, dont 10.000 pour la France).


Dilma Rousseff la survivante, réélue présidente... par afp

Au total, le Brésil traverse aujourd’hui une période de transition sur le plan économique et social, après l’euphorie des années Lula. Comme ailleurs en Amérique latine, l’accès à un niveau de bien-être élémentaire s’est traduit par une montée en puissance des revendications de la population. Maintenant que les acquis politiques et économiques de « l’émergence » sont engrangés, les classes moyennes aspirent à un saut qualitatif dans leurs conditions de vie, et souhaitent se rapprocher des standards socio-économiques de l’Amérique du Nord ou de l’Europe. Education, couverture sociale, réduction des inégalités, efficacité de la justice et de l’administration, lutte contre la corruption, droits des minorités, évolutions sociétales sont autant de sujets sur lesquels les attentes des populations comme les défis des gouvernements sont importants.

04/08/2014

BRICS : le camouflet des pays émergents à l’hégémonie américaine

BRICS-9a661.jpg

En annonçant à Fortaleza (Brésil), la création de leur propre banque de développement et de leur propre fonds de devises, les pays émergents des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) sont en passe non seulement de torpiller l’ordre monétaire international, mais de déclencher une révolution géopolitique à l’échelle planétaire.

Car si le projet des BRICS va à son terme, c’est bien l’hégémonie américaine héritée de la Seconde guerre mondiale et l’omnipotence du roi-dollar consacrée lors des accords de Bretton Woods en 1944 qui seront battues en brèche.

Résumons succinctement les conditions techniques de l’opération :

  • la Nouvelle banque de développement (NBD) aura un capital initial autorisé de 100 milliards de dollars ;
  • chaque pays membre participera selon ses moyens ; d’autres pays pourront s’adjoindre à la fine équipe, mais les BRICS se réserveront une part de contrôle minimum de 55% du total.
  • l’ensemble sera opérationnel avant la prochaine réunion des BRICS, dès 2015 ; le siège de la banque sera située à Shangaï ;
  • les échanges entre les pays membres s’effectueront directement dans l’une ou l’autre des monnaies de leur cru (et non plus en passant par le billet vert US).

Les conséquences géopolitiques

Les conséquences de ces décisions sont sans appel pour le vieil ordre occidental chancelant :

  • Le dollar y perd son hégémonie de monnaie-étalon qui permettait entre autres aux Etats-Unis de faire financer leur énorme dette par les autres pays ;
  • la Banque mondiale et le FMI, pièces maîtresses du système occidental, perdent une grande part de leurs moyens exclusifs de pression ;
  • L’arme de dissuasion financière dont disposait exclusivement Washington voit sa force d’impact considérablement réduite ;
  • un bouleversement d’envergure en matière de répartition des ressources mondiales apparaît comme de plus en plus probable à assez brève échéance (notons que lors du sommet de Fortaleza, Vladimir Poutine a aussi proposé une association énergétique à ses partenaires).

Vers un nouvel ordre monétaire international

Le camp occidental tente bien sûr de faire bonne figure devant l’annonce. Quand ils ne font pas silence, ses médias s’emploient à essayer d’en banaliser la portée. Mais le camouflet est cuisant pour le vieux système néolibéral septuagénaire. Et la réponse de Poutine aux sanctions américaines et européennes, cinglante.

Pour tout dire, il ne fallait pas être fin analyste pour savoir que les mesures radicales prises par les BRICS pendaient depuis longtemps aux nez du suzerain américain et de ses commensaux européens.

Il y eut cette alerte d’octobre 2009. Puis ce tout récent accord gazier entre la Russie et la Chine, précipité par les manigances de l’Otan en Ukraine (après l’Irak, la Libye, la Syrie...), mais aussi par les inconséquences financières de la Fed qui, en janvier 2014, firent vaciller les monnaies des BRICS.

En décrétant leur émancipation, les pays émergents ouvrent la voie à une refondation de l’ordre monétaire global, condition sine qua non à l’avènement du monde d’après.

Article publié par Politis

01/08/2014

L'Amérique latine solidaire des Palestiniens sauve l'honneur...

ameriquelatpresidents.jpg

Un continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

Jean Ortiz pour l'Humanité : http://www.humanite.fr/blogs/lamerique-latine-solidaire-d...

'Amérique latine solidaire des Palestiniens sauve l'honneur...

Un continent sauve l'honneur de ce que l'on appelle souvent hypocritement la "communauté internationale", mauvais cache-sexe de l'impérialisme américain.

Qui est aujourd'hui "l'arrière-cour des Etats-Unis" ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d'Amérique. Aujourd'hui, "notre jardin", comme disait Ronald Reagan, ce n'est plus l'Amérique du sud: c'est l'Union Européenne.

La preuve par Gaza... Le Chili, l'Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël "pour consultations urgentes", en guise de protestation face à "la magnitude des attaques israéliennes" contre Gaza.

Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur "indignation" face à "l'escalade des opérations militaires israéliennes", qualifiées de "châtiment collectif". Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des "normes fondamentales du droit international humanitaire".

Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné "l'interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes".

Le gouvernement israélien, habitué à plus de "compréhension", c'est-à-dire de complicité pour ne pas dire "soutien", s'est déclaré "profondément déçu" et a qualifié "d'encouragement" envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l'ONU.

Le 18 juillet, Quito avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement "l'utilisation disproportionnée" de la force par Israël.

Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l'ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d'obliger Israël à mettre fin au carnage.

Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l'ONU l'arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l'Etat hébreu.

Le président Evo Morales a qualifié de "génocide" l'écrasement des Palestiniens, et appelé à en "juger les responsables". La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l'Equateur, exigent l'application des résolutions historiques de l'ONU et rappellent que seule la mise en place d'un "Etat palestinien libre, souverain et indépendant" peut garantir une paix durable.

A La Havane, gouvernement et peuple ont depuis longtemps "la Palestine au cœur", et n'ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

Alors : on demande l'asile politique en Amérique latine? Non! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l'occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants... La France, quoi.

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28/07/2014

L'ARGENTINE RECONNAIT LA PALESTINE

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La présidente argentine Cristina Kirchner a écrit à son homologue palestinien Mahmoud Abbas pour lui annoncer que son pays "reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", a annoncé lundi le chef de la diplomatie Hector Timerman.

Le Brésil a pris vendredi une décision identique et l'Uruguay devrait maintenant suivre, selon M. Timerman.

"La présidente Cristina Kirchner a remis ce jour au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, une note l'informant que le gouvernement argentin reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", selon M. Timerman qui lisait une déclaration.

"Le gouvernement argentin partage avec ses partenaires du Mercosur, Brésil et Uruguay, que le moment est arrivé de reconnaître la Palestine comme un Etat libre et indépendant", a ajouté le ministre.

"Malgré les efforts réalisés, les objectifs fixés par la Conférence de paix de Madrid en 1991 et les Accords d'Oslo en 1993 n'ont pas été atteints, ce qui a été source d'une profonde frustration", a-t-il poursuivi, lisant toujours la déclaration du ministère des Affaires étrangères.

L'Argentine montre "à travers cette décision son profond intérêt de voir se produire une avancée définitive dans le processus de négociation qui conduise à l'établissement d'une paix juste et durable au Proche-Orient", a encore dit M. Timerman.

L'ambassadeur palestinien en Argentine, a immédiatement réagi en parlant de "jour de joie et d'enthousiasme".

"Reconnaître l'Etat palestinien en une réaction non-violente que la communauté internationale doit avoir en réponse à l'expansion et à la permanente construction de colonies israéliennes en territoire palestinien qui mettent en danger la solution basée sur deux Etats", a-t-il ajouté.

Le gouvernement palestinien "s'attend à ce que d'autres pays de la région se prononcent de manière similaire", a relevé l'ambassadeur.

Dans une lettre publiée vendredi par le ministère brésilien des Affaires étrangères, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva informait M. Abbas que le Brésil reconnaissait un Etat palestinien dans "les frontières de 1967", c'est-à-dire les lignes d'armistice de 1949.

Selon la missive, publiée sur le site internet du ministère, cette reconnaissance répondait à une demande personnelle formulée par Mahmoud Abbas à Lula le 24 novembre.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a exprimé samedi ses regrets et "sa déception" devant l'initiative de Lula.

"Toute tentative pour contourner" les négociations israélo-palestiniennes et "toute décision unilatérale" ne peuvent que "porter atteinte à la confiance et aux engagements pris de négocier dans un cadre convenu pour parvenir à la paix", a déclaré le ministère israélien.

Le Brésil avait tenté ces derniers temps de se présenter en médiateur dans le conflit israélo-palestinien.

Pendant la guerre des Six jours de juin 1967, Israël avait occupé Jérusalem-est et la Cisjordanie, le plateau syrien du Golan, la bande de Gaza et le Sinaï égyptien. L'Etat hébreu s'est retiré du Sinaï en 1982 et de la bande de Gaza en 2005.

Information diffusée par le Point