Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/07/2013

Affaire Snowden: l'offense faite par la France, l'Italie et le Portugal à Evo Morales

italie, portugal, bolivie, evo morales, vénézuéla, edward snowden, système prism, prismLes chancelleries d'Amérique latine sont ce mercredi matin scandalisées par l'attitude de la France, l'Italie et le Portugal, qui ont fermé leur espace aérien à l'avion d'Evo Morales, après de vagues rumeurs sur le fait que Edward Snowden se trouvait à bord de l'avion présidentiel bolivien, ce qui a été démenti par La Paz.

En provenance de Moscou où il avait participé à une réunion des pays producteurs de gaz naturel, Evo Morales a été forcé de faire escale mardi soir à l'aéroport de Vienne et passer la nuit dans un hôtel de la capitale autrichienne, avant de repartir pour La Paz tôt ce mercredi matin, lorsque les trois Etats européens ont donné leur feu vert pour le survol de leur espace aérien

Le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca a critiqué lors d'une conférence de presse à La Paz "les rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans cet avion, nous ne savons pas qui a inventé cet énorme mensonge", a-t-il ajouté. "Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger." Il a ajouté que "des explications seraient exigées à Lisbonne et Paris et que "les lois du trafic aérien avaient été violées".

"Offense au président Morales"

Les péripéties du président Morales ont indigné ses alliés dans la région. "C'est un attentat contre la vie du président Morales", a déclaré le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua, dont le pays est l'un des principaux alliés de la Bolivie. En déplacement à Minsk, en Biélorussie, où il accompagne le président Nicolas Maduro en visite officielle, le ministre a également fustigé sur la chaîne publique vénézuélienne VTV "une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée" de la part "de gouvernements d'Europe et des Etats-Unis" qui "mettent en danger la vie d'un président".

Le ministre des Affaires étrangères de l'Equateur, Ricardo Patiño, pays où le jeune Américain a également envisagé de se réfugier, a estimé que "cela semble une terrible offense au président Morales", lors d'une conférence de presse à Quito. "Il n'est pas possible qu'ils aient osé refuser à un président sud-américain le passage par leur espace aérien (parce qu'ils) suspectaient que dans l'avion du président Morales pouvait se trouver M. Snowden. Ca me semble une énorme offense, pour le moins", a ajouté le ministre, évoquant "la paranoïa" de certains pays après les révélations de l'ancien consultant pour le renseignement américain.

Manifestations à La Paz

A La Paz, quelques dizaines de personnes ont manifesté mardi soir devant l'ambassade de France pour protester contre le refus initial de Paris d'ouvrir son espace aérien au président Morales. "Vive la Bolivie, vive le président Evo" ont crié les manifestants, agitant des drapeaux boliviens. Par ailleurs des communautés indigènes proches de Morales ont annoncé de prochaines manifestations devant les ambassades des Etats-Unis, de France, du Portugal et d'Italie, taxées d'hostilité envers la Bolivie.

Article publié par l'Humanité

01/07/2013

FOOT : BRESIL 3 - ESPAGNE 0

footbresil.jpgGrâce notamment à Fred et à Neymar, le Brésil a facilement dominé l'Espagne dimanche soir au Maracana et remporte ainsi sa troisième Coupe des Confédérations d'affilée.

74eme minute au stade Maracana. Des « olé » sont repris en cœur par un public brésilien aux anges devant l’humiliation que la Seleçao fait vivre à la Roja. Une rencontre qui avait des faux airs de passation de pouvoir, à l’image du Bayern Munich face au Barça en Ligue des Champions.

Car oui, le Brésil, 22eme au classement FIFA, a surclassé dans tous les compartiments du jeu une Espagne certainement fatiguée après avoir disputé les penalties face à l’Italie trois jours plus tôt. Tout s’est passé très vite puisque dès la deuxième minute de jeu, Fred a ouvert la marque sur la première occasion brésilienne.

 Incapable de réagir, la Roja a concédé un deuxième but juste avant la pause sur une frappe surpuissante de Neymar. Le tout avant d’encaisser le but du KO de Fred au retour des vestiaires. Les hommes de Del Bosque ont bu le calice jusqu’à la lie puisqu’après un penalty manqué par Sergio Ramos, Gerard Piqué a logiquement été expulsé après une nouvelle chevauchée de Neymar.

 Après 2005 et 2009, le Brésil remporte devant son public sa troisième Coupe des Confédérations de suite, la quatrième de son histoire. Mais plus important : la sélection auriverde a prouvé qu’on pouvait compter sur elle à un an de son Mondial. -

Article publié par Football 365