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24/07/2013

CUBA : LA TUNAS OBJECTIF TOURISME ET ECO-TOURISME !

Las-Tunas-FP.jpgLas Tunas se situe à l’extrême ouest de la région orientale de l’Ile ; on l’appelle « le balcon de l’orient cubain ». Sur ses côtes, baignées par l’océan Atlantique et le golfe de Guacanayabo, on ne dénombre pas moins de 30 plages vierges.

La plage de Covarrubias accueille les touristes du monde entier et concentre les activités touristiques de ce territoire. De même s’est développé le tourisme naturel avec ses attraits et ses richesses, notamment les eaux thermales. Une large place est également laissée aux activités spéléologiques.

Egalement appelée capitale des cultures, Las Tunas est le site permanent de la fête paysanne la plus incroyable et la plus attrayante du pays : la Jornada Cucalambeana, hommage à celui qui fut le Maître du Dizain cubain, Juan Cristóbal Nápoles Fajardo, plus connu sous le nom de Cucalambé.

Le Fort de la Loma, classé Monument National, arbore l’un des bastions construits par le gouvernement colonial espagnol sur cette terre pour repousser l’impétueuse avancée des forces cubaines lors des mouvements indépendantistes.

La province de Las Tunas, située entre Camagüey, Holguín et Granma, est célèbre pour ses plages tranquilles, préservées, sa culture rurale de type “cowboy” et sa gamme d’évènements, notamment le plus grand festival de musique folklorique de Cuba, la seule conférence sur la magie en Amérique du sud, et tout un mois d’exposition de sculptures.

las-tunas.jpgLa capitale provinciale, la ville de Las Tunas, a été baptisée El Balcón del Oriente (Le balcon de l’orient), à cause de son emplacement, marquant la frontière entre le Cuba de l’Ouest et celui de l’Est – à la fois géographiquement et culturellement. Connues aussi souvent sous le nom de “Ville des sculptures,” les rues de la ville sont décorées par plus de 100 sculptures.

La province de Las Tunas offre aussi sa part de sable brillant, d’eaux turquoises et de corail coloré, notamment à la plage Covarrubias, sur la côte atlantique.

Près de là se trouve la seconde plus grande ville de la province, Puerto Padre, qui est connue pour ses moulins à sucre, et pour son histoire remontant jusqu’au 16ème siècle.

Le Gouvernement Cubain a décidé de développer dans cette province riche en faune et flore également l'éco-tourisme.


Read more: http://autenticacuba.com/fr/las-tunas-fr/#ixzz2XKjZzkhs

09:06 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Environnement, Voyage | Tags : la tunas, plage, eco-tourisme, cuba | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

17/07/2013

FESTIVAL MUSICARTE CAYO SANTA MARIA CUBA

Puisqu'en France on manque de soleil, d'humanisme, de joie, de socialisme ... voici un petit voyage à Cuba présenté par le chanteur Raul Paz ... je vous laisse regarder moi je vais vite sauter dans un avion pour la Havane !!! Lol

Maité

VOYAGE CUBA - CAYO SANTA MARIA - FESTIVAL MUSIC@RTE - RAUL PAZ - 15,16 Y 17 DE MAYO 2014

18:51 Publié dans ACTUSe-Vidéos, AL-Pays : Cuba, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

13/07/2013

Les livrets d’approvisionnement fêtent leurs 50 ans

ApprovisionnementCuba.jpgLa Libreta, ce carnet de rationnement utilisé au quotidien par les Cubains, fête ses cinquante ans ce vendredi.

Il avait été introduit par Fidel Castro dans le sillage de l’embargo imposé par les Etats-Unis, pour permettre à tous de se procurer des produits de base à très bas prix. Berena Rodriguez, retraitée, l’en remercie encore.

“J’aime Fidel. Enormément”, dit-elle. “Si nous n’avions pas les carnets de rationnement, certains mangeraient et d’autres non ? On dit que le gouvernement va les supprimer, mais je n’y crois pas.”

Pourtant, Raul, petit frère de Fidel, y songerait. La Libreta a déjà beaucoup maigri ces dernières années. Sa suppression entraînerait cependant une inflation de 88% pour les consommateurs. Aussi, attendrait-il de meilleures conditions de marché.

“Quand le gouvernement socialiste a eu l’occasion de la supprimer, quand tout était disponible et abordable, il ne l’a pas fait. Maintenant que rien n’est disponible et que tout est cher, comment ferait-il ?” s’inquiète Hilda Fajardo, une autre retraitée.

La Libreta pèse près de 800 millions d’euros par an dans le budget de l’Etat. Raul Castro envisagerait de la remplacer par un système d’aide aux plus démunis.

Euro-News

 

cubasous.jpg

Un quotidien des îles Vierges américaines pointe les échecs de ce système de ravitaillement à Cuba, qui souffle ses 50 bougies ce 12 juillet. Le gouvernement cubain les appelle "livrets d’approvisionnement".

 Les Cubains "livrets de rationnement" ou simplement "la libreta". Les centaines de magasins d’État fêtent leur 50e anniversaire ce 12 juillet. Le décret d’origine, lui, avait été signé en mars 1962, au moment où les sanctions économiques des États-Unis commençaient à provoquer des manques de nourriture et de médicaments dans le pays.

La persistance de ces magasins symbolise, pour le correspondant à Miami du Virigin Islands Daily News, "l’épique échec du secteur agricole cubain et l’insistance bornée de son gouvernement communiste". Grâce à cette subvention égalitaire, chacun des onze millions de Cubains est aujourd’hui supposé recevoir sept livres de riz [3,15 kg] par mois, la moitié d’une bouteille d’huile de cuisine et un morceau de pain "de la taille d’un sandwich" par jour. A cela s’ajoutent de petites quantités d’œufs, de haricots, de poulet ou poisson, de spaghettis, de sucre brun et blanc et de gaz.

Avec des rations supplémentaires pour les occasions spéciales : gâteaux pour les anniversaires ou rhum et bière pour les mariages. Mais, remarque le journal, "les rations ne sont pas toujours disponibles chaque mois. De même, le nombre d’articles et la taille des rations ont diminué avec les années. Les pommes de terre, le savon, le dentifrice, le sel, les cigarettes et les cigares ont, entre autres, disparu."

Aujourd’hui, le gouvernement dépense environ un milliard de dollars chaque année pour faire fonctionner ce système, un "chiffre énorme dans un pays où le salaire moyen officiel est de moins de 20 dollars par mois", note le quotidien.

12/07/2013

Amérique latine : Les atouts et les dangers des forces du changement

Orlando Oramas
Photo : Fander Falconi, ministre équatorien de la Planification et du Développement

LE changement d’époque en cours en Amérique latine est-il irréversible ? La question n’a pas surpris Fander Falconi, le ministre équatorien de la Planification et du Développement, qui lors de sa visite à La Havane, nous a livré ses impressions sur des questions qu’il considère comme vitales pour la région.

Membre du Bureau politique du Mouvement Alianza Pais, la formation politique qui a porté le président Rafael Correa à un second mandat, le ministre Falconi a jugé utile d’insister sur les points qui, à son avis, constituent les atouts et les dangers des forces du changement en Amérique latine.

Je pense que les ennemis des processus de transformations en cours dans notre région ont toujours la possibilité de se regrouper et de se réarmer. Nous l’avons vu clairement au Honduras avec le putsch qui a évincé le président Manuel Zelaya, perpétré par les secteurs les plus réactionnaires de la droite hondurienne et latino-américaine, avec le soutien des « faucons » de l’extrême droite aux États-Unis.

Ces menaces sont toujours d’actualité dans nos sociétés. Les polarités ont tendance à se confondre : parfois l’extrême droite s’associe aux intérêts de secteurs qui ne se sentent pas représentés dans les processus progressistes et de changement. Ce sont des défis que nous devons relever.

Mais la réalité nous montre aussi la force des processus en cours sur notre continent. L’Amérique latine a mûri. Certains gouvernements progressistes sont à la recherche d’une équité sociale. Il y a un soutien social et populaire, des politiques actives qui ont prouvé leur efficacité.

La force de ces processus réside dans les avancées réalisées par presque tous les gouvernements qui, chacun dans leurs nuances, ont opéré un virage à gauche. Autrement dit, dans la réduction de la pauvreté, des écarts sociaux et économiques, dans les progrès obtenus dans le développement des capacités humaines et productives, des progrès valorisés par nos sociétés.

La situation provoquée au Venezuela par les secteurs de l’opposition qui refusent de reconnaître la victoire du président Nicolas Maduro témoigne de la nécessité de renforcer l’organisation sociale et populaire.

Une bataille pour la vérité contre les médias privés se livre actuellement au Venezuela, en Équateur et dans d’autres pays latino-américains.

En Équateur, ces médias vont jusqu’à contester la légitimité démocratique du président Rafael Correa, qui a remporté les élections avec 57% des voix en un seul tour.

La CELAC : un espoir à construire

La Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC) est l’un des thèmes qui a été abordé par le ministre équatorien de la Planification et du Développement à La Havane, lors de sa participation au Séminaire international : les défis stratégiques contemporains des diplomaties des sommets -la CELAC et l’Amérique latine-, organisé par la Faculté latino-américaine des sciences sociales.

La CELAC est un grand espoir pour l’Amérique latine et la Caraïbe, un espace d’intégration régionale différent, émancipé de la traditionnelle tutelle des États-Unis et leur panaméricanisme décadent. Elle doit encore définir si elle se veut uniquement un espace de dialogue et de concertation, quoique cette seule chose serait déjà très importante.

L’intégration comporte d’autres éléments nécessaires pour nos peuples, et il nous faut débattre sur ces questions, comme l’intégration agricole, les complémentarités productives, les concertations en matière commerciale, la recherche d’éléments communs afin de doter notre région de ses propres mécanismes d’arbitrage en cas de litiges avec des investisseurs étrangers.

Un autre élément à prendre en compte est ce que nous appelons la stratégie de développement.

Il y aura toujours des gouvernements avec lesquels nous ne sommes pas nécessairement d’accord sur des aspects programmatiques et idéologiques. Ceci est encore plus difficile en suivant les règles électorales.

En respectant nos différences, nous pouvons parfaitement fixer notre attention sur des objectifs qui nous unissent tous.

Orlando Oramas

(Tiré de Orbe).

* http://www.granma.cu/frances/notre-amerique/26jun-Les%20a...
 
Publié dans le Grand Soir