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27/09/2014

TROIS ARTISTES CUBAINS EXPOSES AU COEUR DE PARIS !

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Le siège du PCF, situé au cœur de Paris et construit par le célèbre achitecte communiste Brésilien Oscar Niemeyer est devenu  un lieu d'expositions unique comme l'a souligné Pierre Laurent a l'occasion de son discours (voir la vidéo en cliquant sur cette ligne) pour présenter la nouvelle exposition Palenque ("Palenque" signifie "territoire d'esclaves fugitifs" en espagnol. )  dans le cadre du 20ème anniversaire du projet de l'UNESCO 'la route des esclaves' pour contribuer à la reconnaissance de la culture africaine dans les Caraïbes et renforcer les liens entre l'Afrique et les Antilles. 

palenque6.jpgCette exposition de grande qualité est consacrée à trois peintres dessinateurs, et scupteurs Cubains : Augustin Cardenas, Jésus Gonzales (aujourd'hui disparus) et Lorenzo Padilla qui était présent à côté de Pierre Laurent à l'occasion du vernissage de l'exposition.

Ces œuvres mettent en exergue la relation entre leurs travaux et les cultures africaines.

palenquerenoncement.jpgLes toiles de Lorenzo Padilla particulèrement sont submergées de couleurs, évoquent les esprits du monde maya de ses origines et vous font entrer dans un monde occulte et mystérieux.

Ses huiles et pastels sensibles et profonds sont traitées avec une palette musicale au rythme emporté et juste qui se répand comme une symphonie.

place du colonel fabien,pcf,palenque,lorenzo padilla,pierre laurentLes sculptures de Agustin Cardenas (1927-2001) montrent une modernité-autre, celle des symbioses et de la synthèse à travers des formes inédites (ici son oeuvre le petit cheval d'une très grande pureté). Il est un des pionniers de la sculpture moderne.

place du colonel fabien,pcf,palenque,lorenzo padilla,pierre laurentLes dessins de Jésus Gonzalez De Armas (1934-2002) soutiennent une narration synthétisée, dramatique, de la confrontation entre deux mondes, celui des conquérants européens, appelés "les civilisateurs" et celui des indiens Cubains, comptés alors parmi les moins avancés dans ce vaste continent appelé Nouveau Monde.

De toute beauté cette exposition est à découvrir au siège du PCF, Place du Colonel Fabien....Du 20 septembre au 25 octobre 2014
Espace Oscar Niemeyer, 2, place du Colonel Fabien, 75019 Paris Entré libre du lundi au vendredi de 10h à 18h

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21/09/2014

Comment les cubains ont converti leur île au bio

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Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Nécessité, possibilité et volonté ont été les clés de cette success story !

1989. Chute du Mur de Berlin. Deux ans plus tard, effondrement du bloc soviétique. Cuba perd alors son principal fournisseur de pétrole, de matériel agricole, d’engrais chimiques et autres pesticides. Avec la disparition de l’URSS et des anciens pays de l’Est, qui achetaient ses produits à prix constants, l’île perd aussi des marchés juteux, notamment celui du sucre, dont elle exportait 85% de sa production.

Tous les ingrédients sont réunis pour que le pays plonge dans le chaos. D’autant que le blocus américain se resserre. Pour Cuba, c’est le début d’une nouvelle ère, de cette « période spéciale en temps de paix » annoncée en 1992 par Fidel Castro et qui durera cinq ans, autrement dit une période de grave crise économique : le produit intérieur brut (PIB) chute de 35 %, le commerce extérieur de 75%, le pouvoir d’achat de 50% et la population souffre de malnutrition.

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Marc Twain)

Nécessité fait loi. Afin de satisfaire ses besoins alimentaires, la population se lance dans la culture de fruits et légumes. « Les Cubains avaient faim, explique Nils Aguilar, réalisateur du film Cultures en transition. Ce sont eux qui ont fait les premiers pas en occupant les terres dans un mouvement spontané ». Des milliers de jardins, « organoponicos », fleurissent sur des petits lopins de terre, sur les terrasses, entre les maisons, sur d’anciennes décharges, au milieu des terrains vagues, bref dans le moindre interstice laissé vacant.

Outre la culture, on y pratique souvent l’élevage de petits animaux : poules, lapins, canards, cochons. « Les principaux acteurs du mouvement agro-écologique, ce sont les paysans eux-mêmes, affirme Dorian Felix, agronome, spécialisé dans l’agroécologie tropicale, en mission à Cuba pour l’association Terre et Humanisme. Ils ont expérimenté ces pratiques, les ont validées et diffusées. Leur mobilisation et celle de la société civile tout entière a été, et reste, très importante. »

Le boom de l’agriculture urbaine

Dans la foulée, le gouvernement entame une transition forcée. Produire de la nourriture devient une question de sécurité nationale. A partir des années 1990, l’accent est mis sur la production locale, à partir de ressources locales, pour la consommation locale. L’Etat distribue des terrains à qui veut les cultiver et développe une agriculture vivrière et biologique de proximité : sans pétrole pour faire fonctionner les tracteurs, on recourt à la traction animale ; sans engrais chimiques ni pesticides, on redécouvre le compost, les insecticides naturels et la lutte biologique.

« C’est une véritable révolution verte, confirme Nils Aguilar. Dans ce pays, tout le monde est impliqué, j’ai eu la surprise d’entendre un chauffeur de taxi me vanter les prouesses de l’agroécologie ! Cuba développe une agriculture post-industrielle et prouve que ces techniques peuvent nourrir les populations ». Aujourd’hui, la main-d’œuvre agricole a été multipliée par dix. D’anciens militaires, fonctionnaires et employés se sont convertis ou reconvertis à l’agriculture, car nombre d’entre eux avaient été paysans auparavant. Chaque école cultive son potager, les administrations ont leur propre jardin, fournissant les légumes aux cantines des employés.

Phénomène sans précédent, l’agriculture urbaine s’est développée comme nulle part ailleurs dans le monde. L’île compte près de 400 000 exploitations agricoles urbaines, qui couvrent quelque 70 000 hectares de terres jusqu’alors inutilisées et produisent plus de 1,5 millions de tonnes de légumes. La Havane est à même de fournir 50% de fruits et légumes bios à ses 2 200 000 habitants, le reste étant assuré par les coopératives de la périphérie.

Révolution verte à la cubaine

En 1994, les fermes d’Etat productivistes sont progressivement transformées en coopératives pour fournir en aliments les hôpitaux, écoles, jardins d’enfants. Quant au reliquat de la production, il est vendu librement sur les marchés. Universitaires, chercheurs, agronomes sont mis à contribution pour diffuser les techniques de l’agroécologie. Un réseau de boutiques vend semences et outils de jardinage à bas prix, prodiguant également aux clients des conseils d’experts. Et dans toutes les villes du pays, on enseigne l’agriculture biologique par la pratique, sur le terrain. Bien plus qu’un simple transfert de connaissances technologiques, il s’agit de « produire en apprenant, d’enseigner en produisant et d’apprendre en enseignant. »

L’impact de cette révolution verte est multiple : réduction de la contamination des sols, de l’air et de l’eau, recyclage des déchets, augmentation de la biodiversité, diversification des productions, amélioration de la sécurité alimentaire, du niveau de vie et de la santé, création d’emplois – notamment pour les femmes, les jeunes et les retraités.

C’est aussi une politique moins centralisée qui s’est mise en place, donnant davantage de marge de manœuvre aux initiatives individuelles et collectives autogérées. Le mot d’ordre dominant : « Décentraliser sans perdre le contrôle, centraliser sans tuer l’initiative ». Dans les villes, ce principe a permis de promouvoir la production dans le quartier, par le quartier, pour le quartier, en encourageant la participation de milliers de personnes désireuses de rejoindre l’initiative.

Aujourd’hui, Cuba produit pour sa consommation plus de 70% de fruits et légumes, ce qui ne lui garantit pas une totale autonomie alimentaire, dans la mesure où elle dépend encore des importations de riz et de viande, notamment. Mais, selon les critères de l’ONU, « le pays a un indice de développement humain élevé et une faible empreinte écologique sur la planète ».

Si demain les importations de nourriture devaient s’arrêter, les habitants seraient beaucoup moins en péril que ceux d’un pays comme la France, qui dispose seulement de quelques jours de réserves dans ses supermarchés (d’après le Ceser – Conseil économique, social et environnemental Ile-de-France -, la région dispose de quatre jours de réserves alimentaires).

Il aura fallu une crise pour que Cuba découvre les vertus de l’agroécologie, de la permaculture, de l’agroforesterie ou encore du sylvopastoralisme. L’île a-t-elle réussi pour autant sa transition énergétique ? En partie seulement.

La consommation de pétrole a redémarré en 1993 grâce à (ou à cause de ?) la production nationale et à l’aide du Venezuela qui lui fournit près de 110 000 barils de pétrole par jour. Mais on peut parier que le pays ne pourra plus faire machine arrière. Car au-delà de la révolution agricole, les initiatives individuelles et collectives ont prouvé que les Cubains pouvaient prendre en main leur destin. Une véritable révolution culturelle !

Par Frédérique Basset pour Kaizen

 

Texte extrait du dossier “Plus forts ensemble” de Kaizen 11.

12:33 Publié dans AL-Pays : Cuba, Economie, Société | Tags : cuba, alimentation, bio | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

14/09/2014

Cuba envoie 165 experts pour lutter contre Ebola

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Le pays va envoyer le plus important nombre d'experts à ce jour. L'épidémie a fait à ce jour plus de 2400 morts en Afrique, et elle continue de se répandre

Cuba a frappé un grand coup vendredi 12 septembre en annonçant le déploiement de 165 médecins et infirmiers en Sierra Leone, l'aide en personnel la plus massive envoyée par un Etat contre l'épidémie d'Ebola, qui a déjà fait plus de 2400 morts en Afrique de l'Ouest.

Il s'agit de l'envoi «le plus important» d'experts de la santé par un Etat depuis que l'épidémie a éclaté en début d'année, a souligné la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, lors d'une conférence de presse à Genève.

La santé, clé de la diplomatie cubaine

Et de se livrer à un vibrant hommage: «la capacité de Cuba à former des médecins et des infirmiers exceptionnels et sa générosité pour aider les pays sur la voie du progrès sont reconnues dans le monde entier».

Depuis la révolution castriste, l'aide dans le secteur de la santé a été l'un des instruments-clés de la diplomatie cubaine, notamment en Afrique.

Plus de 50'000 médecins et personnels de santé cubains travaillent dans une cinquantaine de pays à travers le monde, indiquait en mars dernier une responsable cubaine.

Le monde entier inquiet

Il y a urgence pour la Sierra Leone, comme pour les deux autres pays les plus touchés, Liberia et Guinée: l'épidémie de fièvre hémorragique, la plus grave depuis l'identification du virus en 1976, progresse inexorablement, inquiétant le monde entier.

La maladie a tué plus de 2400 personnes sur 4784 cas, selon le dernier bilan en date de vendredi annoncé par l'OMS. La Sierra Leone totalisait 524 morts, sur 1424 cas (confirmés, probables et suspects), dans le dernier bilan détaillé arrêté au 7 septembre.

Prêts à coopérer avec les Américains

Pour venir en aide à la Sierra Leone, Cuba va «coopérer avec une brigade de 165 collaborateurs, constituée de 62 médecins et 103 infirmiers», a expliqué le ministre cubain de la Santé, Roberto Morales Ojeda, à Genève.

Il a précisé que ces médecins cubains étaient prêts à coopérer avec leurs homologues américains. Ces spécialistes, dont certains sont déjà arrivés, resteront sur place durant six mois.

«Tous ont déjà participé antérieurement à des situations post-catastrophes naturelles et épidémiologiques», se sont déclarés volontaires et ont travaillé en Afrique, a ajouté le ministre cubain.

L'aide humanitaire dépassée

Si l'aide cubaine est spectaculaire, les besoins restent criants. «Dans les trois pays les plus touchés, le nombre» de cas «augmente plus vite que la capacité à les gérer», a averti la directrice générale de l'OMS.

Article publié dans la Tribune de Genève

22:11 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Santé, Société | Tags : ebola, cuba, médecins | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

06/09/2014

CUBA SI FRANCE-FÊTE DE L'HUMANITE

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L'association Cuba Si France crée l'évènement à la Fête de l'Humanité 2014

Cuba Si France vous invite à rencontrer René Gonzalez, le premier des 5 anti-terroristes cubains, libéré après avoir effectué à tort 15 ans de prison aux Etats-Unis. Accompagné de sa femme Olga Salanueva, René Gonzalez sera sur notre stand (*) à partir du vendredi 12 après-midi jusqu'au dimanche 14 septembre et répondra à toutes vos questions.

Les temps forts à ne pas manquer au stand Cuba Si France :

Samedi 13 septembre à 19h : Accueil de la délégation cubaine conduite par Oscar Martinez (n° 2 du PCC), avec la participation de René Gonzalez et Olga Salanueva, Hector Igarza (Ambassadeur de Cuba en France), André Chassaigne (Député PCF, Président du groupe d'amitié Cuba/France).

Dimanche 14 septembre à midi : Rencontre inédite entre Thierry Le Paon (secrétaire général de la CGT), René Gonzalez et Olga Salanueva, Hector Igarza (Ambassadeur de Cuba en France), André Chassaigne (Député PCF, Président du groupe d'amitié Cuba/France).

(*) Stand Cuba Si France : Place des 5 de Miami (porte L, au bout de l'avenue Danielle Miterrand)

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René Gonzalez et son épouse Olga Salanueva

09:49 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, France | Tags : fête de l'humanité, cuba si | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg