28/08/2014
Près de 2 millions d’enfants feront leur rentrée dans les écoles cubaines
Ciego de Ávila – Près de 2 millions d’écoliers cubains feront leur rentrée le 1er septembre prochain. La ministre de l’éducation, Ena Elsa Velazquez Cobiella a signalé que l’élévation de la qualité et la rigueur de l’enseignement constituent les principaux objectifs à atteindre pour cette nouvelle année scolaire.
Au cours d’une rencontre avec des enseignants et des responsables de l’éducation à Ciego de Ávila, Ena Elsa Velazquez, a souligné l’importance de la formation continue des professeurs.
Par ailleurs, elle a relevé le rôle de la famille dans l’éducation des enfants et des jeunes. Ena Elsa Velazquez a expliqué que les établissements scolaires organiseront leurs horaires pour améliorer la formation des élèves et que les goûters seront maintenus dans les collèges.
La ministre de l’Éducation a précisé que les changements dans l’organisation du temps seront positifs pour les élèves tout comme pour les enseignants et qu’ils permettront aux élèves d’accéder aux laboratoires et aux bibliothèques et de participer aux activités sportives et culturelles.
Ena Elsa Velazquez a rappelé que la fraude est inacceptable, que les professeurs devront tenir leurs programmes et que les écoles ne pourront pas dépasser les budgets qui leurs sont alloués. La ministre de l’Éducation a qualifié les écoles de principal centre culturel de chaque quartier.
Pour sa part, Ricardo Yanes Barreda, responsable du ministère de l’Éducation dans la province de Ciego de Ávila, a expliqué qu’il manque 454 enseignants dans cette province et que les postes à pourvoir seront occupés par des enseignants retraités et des étudiants des écoles normales et d’autres établissements.
Source: RHC
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22/08/2014
CUBA, CONGA !
Le mot de conga est un adjectif espagnol qui signifie tout simplement « congolaise ». Il sert à désigner la danse de carnaval par excellence.
Cette danse conga a connu une énorme popularité chez les visiteurs américains à Cuba, qui l’ont exporté aux USA, où l’on en trouve une forme simplifiée appelée « conga de salon », dans laquelle les participants forment une chaîne, à la queue leu leu, et lèvent une jambe alternativement d’un côté puis de l’autre, marquant ainsi l’accent du bombo – la grosse caisse des orchestres de carnaval cubain. On a vu au cinéma danser cette corruption de la conga cubaine dans de nombreux films, dans des scènes qui se passent en général non pas dans la rue, mais dans des cabarets.
La conga, autant qu’une danse, et en même temps qu’une danse, est également un genre musical. D’après Elio Orovio elle « tient son origine dans les festivités des esclaves noirs ». D’après María Cadilla de Martínez, auteur portoricain, il existait à Porto Rico une danse appelée conga, dérivée de la bambola (qu’on peut rapprocher du terme antillais bamboula). D’après Fernando Ortiz, il existe ou existait en Haïti une danse de carnaval et un instrument appelés tous deux congó.
La Conga en tant qu’ensemble instrumental
À La Havane comme à l’autre bout de l’île, à Santiago de Cuba, le terme de Conga désigne certains ensembles instrumentaux de comparsas de carnaval. La comparsa, mot espagnol signifiant mascarade, au sens « troupe de défilé », désigne l’ensemble comprenant à la fois la Conga (l’orchestre), la troupe des danseurs, les chars et les différents emblèmes, mascottes, personnages spécifiques et farolas d’une troupe de carnaval.
Les mots comparsas et Congas sont souvent confondus : on parlera souvent de la Conga de Los Hoyos ou de la Conga El Alacrán pour désigner en fait les Comparsas du même nom.
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18/08/2014
L'EXPRESS ET CUBA : UN COMBAT DE CLASSE !
Sans "riches" pas de salut ! la cupidité comme moteur de l'économie.
Dans l'Express Christine Kerdellant compare la France à Cuba !
par Michel Taupin
L'Express avec Cuba, c'est comme le Klu Klux Klan avec les noirs américains : une haine viscérale qui voue aux gémonies tout ceux et tout ce qui les dérangent, avec un mépris profond pour les êtres ou les politiques qui s'opposent à eux. Comme le Klu Klux Klan qui revendique la suprématie blanche, l'Express lui revendique la suprématie du capitaliste ultralibéral. Alors on se permet le pire ! Avec l'Express, c'est le lynchage médiatique systématique de Cuba !
En août, c'est la chroniqueuse Christine Kerdellant, journaliste, ancienne directrice du Figaro Magazine, qui s'y colle. Avec un texte intitulé "La France victime du syndrome de Cuba" on peut être sûr que son seul but est de flétrir à la fois la France et Cuba. L'idée de sa chronique est de taxer la France du même immobilisme dans lequel "l'île des Castro" (sic) s'est figée depuis 50 ans. Bref, comme Cuba, "la France est à l'arrêt", "la croissance est en berne", la France ne cesse de dévisser". Comme elle le dit elle-même, "le parallèle est osé". Mais il est bien plus qu'osé, il est imbécile, malhonnête, arrogant, mensonger, crapuleux et indécent.
Imbécile en effet, quand vous comparez Cuba, un pays pauvre des Caraïbes, à la France, pays riche d'Europe. La Banque Mondiale s'y refuse évidemment tant les ressources, les infrastructures et les disparités géographique, historique, culturelle, démographique et économique sont différentes et le pays étranglé par le blocus étatsunien.
Malhonnête, car vous cachez volontairement à vos lecteurs le blocus criminel que les USA infligent à Cuba depuis 53 ans et qui lui a été (et lui est encore) terriblement dommageable au plan de son développement économique puisque cette vengeance anachronique lui a déjà fait perdre 1100 milliards de USD, sachant que le PIB annuel de Cuba sous blocus s'élève aujourd'hui à environ 80 milliards USD. A quoi il faut ajouter la part de budget importante que Cuba doit consacrer à sa défense pour se préserver des attentats et agressions multiples que le pays subit toujours de la part de l'Empire. N'en parler jamais est à la fois une faute journalistique inexcusable et une véritable escroquerie.
Arrogant, lorsque vous jetez sur Cuba ce regard méprisant et condescendant qu'ont les nantis, installés bien au chaud dans leur appartement cossu du 16ème et que vous jugez, péremptoire, que les cubains n'inventent plus parce qu'on "ne leur permet pas de devenir riches". Pour vous et votre dogme néolibéral, le moteur de l'activité économique ne saurait être autre chose que la cupidité ! Mais Madame Kerdellant, comment faire fortune sinon au détriment de la majorité, par le vol et l'exploitation d'autrui ? Citez moi une autre manière de s'enrichir qui ne fasse pas appel à ces deux là ?
Mensonger puisque vous affirmez que la croissance cubaine est au point mort. Or c'est tout le contraire, jugez plutôt : la croissance annuelle moyenne du PIB de Cuba a été entre 1971 à 2010 de 3,2% (malgré une chute vertigineuse entre 1988 (3,8%) et 1993 (-15%) due à l'écroulement des échanges commerciaux avec les Pays de l'Est). Elle est remontée dès 1994 pour atteindre 8% en 1996 et, jusqu'en 2012 (derniers chiffres enregistrés par la BM), en net redressement, elle a connu une moyenne de 4,8%. Or, si la croissance moyenne du PIB de la France entre 1961 et 2012 est la même que Cuba (3,2%), de 1996 à 2012, elle n'a été que de 1,57% avec une chute importante en 2008 et 2009... qui continue. Cela signifie que Cuba n'est pas, comme vous l'affirmez, immobile, mais au contraire de la France, un pays qui cherche en permanence à faire évoluer sa démarche révolutionnaire socialiste vers plus d'initiative, d'efficience, d'équité et de bien-être dans la mesure de ses moyens.
Crapuleux, quand vous moquez les transports, effectivement difficiles à Cuba, en ne donnant comme raison à ces difficultés que le fait suivant : "les malheureux cubains ne peuvent s'acheter de voitures individuelles bien trop chères" ! Or la politique éco-socialiste cubaine est tout le contraire de l'individualisme forcené et du consumérisme ravageur qui sont deux des raisons de l'appauvrissement intellectuel et de la dépendance d'un peuple. La priorité du gouvernement cubain est le développement des transports publics accessibles à tous et la préservation de l'environnement. Mais comme vous le savez, elle se heurte au blocus étatsunien et à l'extra-territorialité des lois américaines qui le régissent (crédits bancaires impossibles, paiements comptant obligatoires et prix très élevés), et les empêchent de développer les infrastructures lourdes et d'acheter des véhicules et les pièces de rechange nécessaires à leur entretien.
Et les vieilles voitures américaines qui roulent nombreuses à Cuba et qui font frémir votre petit cœur de VRP du capitalisme (elles font désormais partie du patrimoine culturel cubain), subissent le même sort puisque leurs propriétaires ne peuvent se procurer de pièces de rechange. L'entretien de ces monuments historiques est bien le seul domaine d'ailleurs où vous reconnaissez aux cubains de l'imagination et de l'inventivité ! Quant au prix des voitures importées, vous êtes aussi sérieuse qu'un clown dans un cirque : Cuba importe ses véhicules au prix fort (tarif moyen appliqué en local) et les taxes que Cuba prélève, servent à développer et moderniser les transports en commun. Il est évident que le revenu moyen des cubains ne peut leur permettre de se payer des voitures individuelles neuves. Et la frustration des cubains n'est pas tant comme vous l'affirmez, l'impossibilité de s'offrir une bagnole (même si cela flatte l'égo) mais dans le fait que Cuba est empêché par l'Empire de développer et moderniser son réseau de Transports Publics. Ce que vous n'arrivez pas à rentrer dans votre petite tête préformatée d'HEC, c'est que Cuba est socialiste et préfère le partage à l'égoïsme destructeur d'une consommation insatiable.
Indécent, quand vous affirmez que les forces vives d'un pays, ce sont "les riches" qui, seuls selon vous, inventent, innovent. Sans les riches dites-vous, point de salut. Par conséquent, les pauvres sont responsables de leur propre indigence puisqu'ils n'ont aucune imagination et n'osent prendre aucun risque. Puis, sentencieuse, vous assénez : "Un pays qui refuse la logique de l'économie de marché, est un pays mort-vivant". Une logique dévastatrice qui plonge une part toujours plus grande de la population française non seulement dans la pauvreté (9 millions) mais de plus en plus dans la misère(2,5 millions) avec parallèlement un nombre de super-riches qui s'accroît, affichant des fortunes indécentes. D'un côté donc une concentration accrue des richesses, de l'autre une explosion de la pauvreté ! Robespierre disait en son temps : "Le fléau des peuples ce sont les riches. L'intérêt du peuple est l'intérêt général, celui des riches est l'intérêt particulier". Rien n'a changé, seules les féodalités sont passées dans d'autres mains. Des féodalités qui nous enfoncent dans l'obscurantisme du Moyen-âge. C'est un dessein inhumain et mortifère.
A Cuba, depuis la Révolution, c'est une projet de société autrement plus vivant et humaniste qui est proposé. Une toute autre logique est en œuvre à Cuba, malgré ses faibles ressources et les obstacles mis sur sa route, c'est la logique du partage ! Après le triomphe de la Révolution, les riches capitalistes cubains n'ont jamais voulu partager avec le peuple. Il s'en suivit une série de nationalisations dont les profits ont été enfin redistribués au peuple lui-même. Le socialisme cubain était en marche soutenu par l'une des formes de démocratie les plus avancées, la démocratie participative. Et, comme vous le dites peu et mal, il a permis au pays d'éradiquer la misère et la discrimination raciale, d'éduquer, de soigner, de loger, de cultiver toute la population sans exception.
Cette logique que vous exécrez tant, a ouvert des droits nouveaux, inconnus jusqu'alors, comme l'égalité des droits hommes-femmes, l'interdiction du travail des enfants, la prise en charge des anciens, le respect de la diversité sexuelle et la défense de l'environnement pour n'en citer que quelques uns.
Cette logique que vous haïssez tant, a permis au peuple cubain de retrouver sa dignité, sa fierté et sa joie de vivre, et a fait de Cuba un pays phare détesté par les cupides mais aimé par tous les humanistes. Imaginez un petit instant, Mme la chroniqueuse, que Cuba ait disposé depuis 1960 de toute sa liberté, de sa souveraineté pleine et entière et de tous les moyens financiers dont les USA l'ont privé depuis 50 ans, imaginez alors ce qu'aurait pu être Cuba aujourd'hui ! C'est la peur de voir le modèle capitaliste KO qui fait que l'Empire refuse de voir cette expérience se développer sans entrave. Cuba résiste parce que son peuple sait depuis longtemps que le système que vous proposez est un leurre et que si le socialisme cubain est perfectible, le peuple dans son immense majorité lui est acquis et ne voudra jamais revenir aux temps d'avant la Révolution. Alors vous enragez.
Vous auriez dit : "Seuls souffrent de l’horreur du monde ceux qui en ont vu la beauté." Je partage cet aphorisme en le précisant : "Voyez la beauté de Cuba et vous souffrirez sans doute plus encore des horreurs de votre monde".
Michel Taupin, Cuba Si
Photos et vidéo E-Mosaïque
17:00 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Economie, Environnement, France, Histoire, Société | Tags : cuba, espress, économie, société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
11/08/2014
La mariposa, symbole national - Cuba
La mariposa blanca, qui signifie papillon blanc en français, est la fleur nationale de Cuba. Plus qu'une fleur choisie au hasard, elle fut d'une grande utilité durant la révolution cubaine contre les Espagnols à la fin du 19ème siècle, appelée aussi la « guerre des 10 ans », du 10 octobre 1868 au 10 octobre 1878.
Les révolutionnaires, réfugiés dans les montagnes, avaient leurs femmes dans les villages situées dans la vallée. Pour les tenir informés des batailles en préparation dans la vallée, les femmes des révolutionnaires rédigaient des notes sur ces fleurs.
Ainsi, loin de s'imaginer que ces pétales pouvaient abriter des messages, les Espagnols ne pouvaient pas surprendre les Cubains. Cette fleur, que l'on trouve un peu partout dans la région de Vinales est un vrai symbole pour la population cubaine, représentée auprès du drapeau national, de l'écusson et de l'arbre national qu'est le palma real ou palmier.
Hedychium est un genre de plantes vivaces de la famille des Zingiberaceae originaires de l'Asie tropicale et de l'Himalaya, mesurant communément entre 1,20 et 1,80 m de haut. Certaines espèces sont cultivées comme plantes ornementales.
Hedychium coronarium est la fleur nationale de Cuba où il est connu comme Flor de Mariposa (fleur papillon) en raison de la ressemblance de la fleur avec un papillon blanc. Cette espèce est parfumée et les femmes se garnissaient de ces fleurs lors de la colonisation espagnole de Cuba. Il est de tradition de dire que la maison d'un agriculteurs n'est pas terminée s'il n'a pas planté une Flor de Mariposa dans son jardin. Aujourd'hui, l'espèce est retournée à l'état sauvage dans les zones humides et froides de la Sierra de Organos, à l'ouest de la province de Pinar del Rio, des montagnes Escambray au centre de l'île et dans la Sierra Maestra, à son ouest.
Il est commun au Brésil et est considéré comme une plante envahissante. Il y a été introduit à l'époque de l'esclavage, apporté par des esclaves africains.
Sources Wikipédia
19:49 Publié dans AL-Pays : Cuba, Culture, Environnement, Société | Tags : cuba, maripossa, symbole, fleur, papillon blanc | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |