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11/04/2015

Conjunto Folklórico Nacional de Cuba

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L’éminent maître Manolo Micler, directeur du Conjunto Folklórico Nacional de Cuba, recevra le prix que décerne le Festival de danse Olorum 2015, à se tenir dans la ville de Camagüey, du 22 au 26 avril prochain.

Cette distinction est remise au danseur, maître, chorégraphe et directeur artistique du groupe de danse pour ses contributions au renforcement de l’enseignement de la danse et à la préservation de l’héritage folklorique cubain. Ses multiples œuvres composent l’anthologie cubaine du folklore.

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Le Conjunto Folklórico Nacional de Cuba, qui a vu le jour en 1962, avait pour objectif de faire des recherches et de récupérer des manifestations de la culture populaire traditionnelle cubaine pour les portées à la scène, dont danses et chants d’origine yoruba, kongo et abakua, rumbas et comparsas (mascarades), musique paysanne et danses populaires, entre autres.

Parmi les membres fondateurs du groupe, signalons, en particulier, l’ethnologue, écrivain et poète afro cubain Rogelio Martínez Furé, le chorégraphe mexicain Rodolfo Reyes et plusieurs danseurs et chanteurs amateurs talentueux, dont Lázaro Ross, Nieves Fresneda et Zenaida Armenteros.

Composée actuellement par des diplômés de l’École nationale d’art et dirigée par Manolo Micler, la compagnie, qui a réussi à préserver l’héritage de ses fondateurs, a introduit de nouvelles tendances d’interprétation et chorégraphie sans perdre pour autant son essence populaire.

Le Conjunto a offert environ 2 000 représentations dans plus de 90 pays des Amériques, d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Il a reçu d’importantes distinctions nationales et internationales. Commandité par le Conjunto Folklórico Nacional de Cuba, les deux semaines du FolkCuba, les Laboratoires Internationaux de Folklore, se tiennent deux fois par année en janvier et en juillet.

Des spécialistes de danses folkloriques cubaines enseignent les danses et la musique cubaines d’origine africaine et espagnole aussi bien que les principaux instruments de percussion. Les “secrets” du mambo, du cha-cha-cha, de la rumba, des Mozambique, pilón, conga et tambours en lien avec les rites religieux africains sont révélés par les mouvements exceptionnels du Conjunto Folklórico Nacional de Cuba.

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22/08/2014

CUBA, CONGA !

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Le mot de conga est un adjectif espagnol qui signifie tout simplement « congolaise ». Il sert à désigner la danse de carnaval par excellence.

Cette danse conga a connu une énorme popularité chez les visiteurs américains à Cuba, qui l’ont exporté aux USA, où l’on en trouve une forme simplifiée appelée « conga de salon », dans laquelle les participants forment une chaîne, à la queue leu leu, et lèvent une jambe alternativement d’un côté puis de l’autre, marquant ainsi l’accent du bombo – la grosse caisse des orchestres de carnaval cubain. On a vu au cinéma danser cette corruption de la conga cubaine dans de nombreux films, dans des scènes qui se passent en général non pas dans la rue, mais dans des cabarets.

La conga, autant qu’une danse, et en même temps qu’une danse, est également un genre musical. D’après Elio Orovio  elle « tient son origine dans les festivités des esclaves noirs ». D’après María Cadilla de Martínez, auteur portoricain, il existait à Porto Rico une danse appelée conga, dérivée de la bambola (qu’on peut rapprocher du terme antillais bamboula). D’après Fernando Ortiz, il existe ou existait en Haïti une danse de carnaval et un instrument appelés tous deux congó.


La Conga en tant qu’ensemble instrumental

À La Havane comme à l’autre bout de l’île, à Santiago de Cuba, le terme de Conga désigne certains ensembles instrumentaux de comparsas de carnaval. La comparsa, mot espagnol signifiant mascarade, au sens « troupe de défilé », désigne l’ensemble comprenant à la fois la Conga (l’orchestre), la troupe des danseurs, les chars et les différents emblèmes, mascottes, personnages spécifiques et farolas d’une troupe de carnaval.

Les mots comparsas et Congas sont souvent confondus : on parlera souvent de la Conga de Los Hoyos ou de la Conga El Alacrán pour désigner en fait les Comparsas du même nom.

Sources Lameca

 

15:24 Publié dans AL-Pays : Cuba, Musique, Société | Tags : cuba, danse, conga | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg