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31/05/2013

EVO MORALES, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE BOLIVIE

morales.jpgJuan Evo Morales Ayma est un leader syndical et homme d'Etat Bolivien, leader du Mouvement vers le socialisme (MAS). Né le 26 octobre 1959 dans l'Altiplano bolivien dans une famille aymara à Orinoca, une ville de mineurs du département d'Oruro en Bolivie, il a remporté l'élection présidentielle du 18 décembre 2005 (avec plus de 53 % des voix).

Entré en fonction le 22 janvier 2006, il est le premier président bolivien d'origine exclusivement amérindienne, ses prédécesseurs à ce poste depuis 1821 ayant tous été des Européens ou des Métis, mais il n'est pas le premier indigène à occuper des fonctions présidentielles en Amérique latine.

C'est l'un des rares présidents au cours de l'histoire à revendiquer ses racines indigènes en Amérique latine : contrairement à Benito Juárez ou Victoriano Huerta les deux seuls présidents d'origine indigène pure du Mexique.

Benito Juárez et Victoriano Huerta n'ont fait que rarement allusion à leur origine ethnique dans leurs fonctions publiques, bien que zapotèque pour le premier et huichol pour le second et sachant tous deux parler leur langue maternelle indigène ils étaient d'abord et avant tout des mexicains, Evo Morales se caractérise comme représentant d'une communauté, mais il ne parle lui, aucune langue indigène.

Réélu le 6 décembre 2009 avec plus de 64 % des voix2, son parti, le MAS, détient aujourd'hui la majorité absolue dans les deux Chambres2.

Sur le plan international, Morales était proche du président vénézuélien Hugo Chávez avec qui il partageait certains éléments de sa vision socialiste de l'Amérique latines.

LA BOLIVIE

Bolivia_(orthographic_projection)_svg.pngLa Bolivie, en forme longue l'État plurinational de Bolivie ou la République de Bolivie jusqu'en 2009, en espagnol Bolivia, Estado Plurinacional de Bolivia et República de Bolivia, est un pays enclavé d'Amérique du Sud entouré par le Brésil, le Paraguay, l'Argentine, le Chili et le Pérou.

Parmi les grandes villes, on peut citer La Paz, en très haute altitude, très marquée par la culture Aymara, Sucre, surnommée le "Paris des Andes" pour ses richesses architecturales et capitale du pays, Santa Cruz de la Sierra, la grande ville de l'orient bolivien, Cochabamba, ville carrefour, surnommée parfois le "Vatican des Andes".

La population de la Bolivie est évaluée en 2013 à 10 461 053 habitants. Elle est composée à 55 % d'Amérindiens répartis en 40 groupe ethno-linguistiques (30 % Quechua et 25 % Aymara, 0,2 % Chiquitos (en) et Guaraní), à 30 % de métis39, et à 15 % d'Européens principalement d'origine espagnole et portugaise40 résidant dans les grandes villes et formant l'élite politique et économique du pays41. Le taux de croissance de la population est de 3 %. Le taux de natalité est de 22,31 pour mille et le taux de mortalité infantile est de 49,09 pour mille. L’espérance de vie en Bolivie est de 66,53 ans. Le taux d’alphabétisation est de 86,77 %

Sources Wikipédia

29/05/2013

Il y a cinquante un ans, les États-Unis décrétaient le blocus de Cuba

etats-unis,cuba,blocusLe 3 février 1962, John Fitzgerald Kennedy, président des États-Unis, annonçait des sanctions totales contre la petite île des Caraïbes qui venait de mettre fin au régime pro-américain du dictateur Batista. Le blocus a été encore renforcé en 1992 et 1996, au mépris du droit international.

Au nom de la « lutte contre le communisme » d’abord, puis de « la défense des droits de l’homme », la plus grande puissance au monde, les États-Unis, livre à une toute petite île, Cuba, une guerre économique sans pitié. Le blocus américain contre Cuba dure depuis cinquante ans, violant toutes les lois et traités internationaux.

Washington châtie tout un peuple pour crime de lèse-empire. Pour les « médias de marché », cet embargo ne serait qu’un prétexte dont se servirait le régime. Alors chiche ? Enlevons donc ce « prétexte » et voyons ! « Embargo » ou « blocus », on a là un véritable état de siège interminable, injustifiable, chaque jour plus intolérable, et condamné chaque année par la quasi-totalité des pays à l’ONU.

Etats-Unis, cuba, blocusDès le 1er janvier 1959, les États-Unis ne supportent pas que dans leur « jardin » ait lieu une révolution et la considèrent comme un dangereux foyer de sédition. « Plus jamais un nouveau Cuba. » En avril 1960, le sous-secrétaire d’État aux Affaires interaméricaines, écrit : « La majorité des Cubains soutiennent Castro. Le seul moyen possible pour annihiler le soutien interne est de provoquer le désenchantement (…) par l’insatisfaction économique et la pénurie. » Peu à peu se met en place un dispositif d’étranglement économique.

L’île dépend des États-Unis à 73 % pour ses importations et à 65 % pour ses exportations, essentiellement le sucre. En décrétant la réduction des importations, puis la suppression totale du quota sucrier, Washington escompte mettre Castro à genoux. Mais à chaque mesure d’agression, la révolution répond par la légitime défense : 6 juillet 1960, nationalisation des propriétés américaines à Cuba. Lorsque Washington livre de moins en moins de pétrole et que Cuba doit recourir à l’URSS, les raffineries américaines sur l’île refusent de traiter le « pétrole communiste ». Fidel les nationalise. La myopie politique des gouvernements américains pousse la révolution à se radicaliser. En réponse à l’embargo sucrier décidé par Eisenhower, les pays de l’Est achètent plus de la moitié du sucre cubain.

Le 3 février 1962, le président Kennedy décrète les sanctions totales, l’interdiction des exportations et importations : le blocus. L’aide de l’URSS permit à Cuba de survivre… Les sanctions impérialistes allèrent crescendo. Le 2 novembre 1966, la « loi d’ajustement cubain » octroie résidence et nationalité à tout Cubain qui touche le sol américain ; ce statut pousse à l’immigration illégale.

À ceux qui nient les conséquences terribles du blocus, les autorités cubaines répondent, chiffres en main, qu’il a coûté à l’île 751 milliards de dollars, et touche tous les aspects de la vie quotidienne, toutes les catégories de la population, essentiellement les plus vulnérables : enfants, personnes âgées… Depuis 1962, Washington ne permet pas même la vente de médicaments à Cuba, alors que la convention de Genève interdit cet embargo sur les médicaments, même en temps de guerre. En 2004, une entreprise pharmaceutique américaine, la Norton Corporation, se vit imposer une lourde amende parce que l’une de ses filiales européennes avait vendu à Cuba des vaccins pour enfants. Cuba ne peut avoir accès à la plupart des brevets médicaux. L’île a les pires difficultés pour obtenir des financements internationaux, pour se procurer les nouvelles technologies qu’elle doit payer au prix fort, doublé de frais de transports coûteux… Elle ne peut utiliser le dollar pour commercer avec d’autres pays.

Cuba n’est pas une situation virtuelle. Le contexte l’a obligée à vivre en forteresse assiégée, ce qui ne se prête guère à l’épanouissement de toutes les libertés. Le blocus est un drame quotidien. Il n’est pas la seule cause de la crise profonde que vit Cuba. La dépendance du modèle monoproducteur et exportateur de sucre, le rôle de réserve sucrière du « camp socialiste », les errements économiques, l’étatisation contre-productive, la bureaucratisation, pèsent lourd à l’heure des bilans.

Les États-Unis auront tout tenté pour faire plier la révolution. En 1992 et 1996, le Congrès américain vota la loi Torricelli puis la loi Helms-Burton, afin de renforcer le blocus, de le rendre « extraterritorial » : les filiales américaines dans des pays tiers ne peuvent commercer avec Cuba. Aucune entreprise, sous peine de sanctions, ne peut exporter à Cuba des marchandises ou machines comportant des composants américains. La loi Helms-Burton autorise les grands propriétaires américains expropriés par la révolution, et indemnisés, à réclamer leurs anciennes propriétés. Pour normaliser la situation, Cuba devrait changer de système. Une ingérence inadmissible.

Aujourd’hui, l’opinion publique nord-américaine est majoritairement hostile aux sanctions économiques, mais la politique d’Obama reste globalement celle de ses prédécesseurs. Cuba continue à résister au prix de lourds sacrifices.

Cuba « réinvente »

Cuba vit des changements structurels importants. En novembre 2005, 
Fidel Castro mettait en garde : 
« Nous pouvons être les fossoyeurs 
de notre révolution. » 
Depuis, avec pragmatisme 
mais détermination, le Parti communiste a fait appel au peuple et le pays s’est engagé dans un processus de révisions déchirantes, nécessaires à la survie, selon Raul Castro. Le 18 décembre 2010, 
il lançait : ou nous « rectifions », 
ou nous périrons. Une étape est terminée, celle d’une économie étatisée, hypercentralisée 
et bureaucratisée, aux faibles rendements. Alors « retour 
au capitalisme » ? Nullement. 
À Cuba, on parle « d’actualisation » du modèle, de « réinvention ». Passer à un système plus flexible, « reconvertir » 1 500 000 travailleurs de l’État vers un secteur privé naissant ne peut se faire sans traumatismes, sans inégalités. L’économie, qui reste planifiée, s’ouvre à des mécanismes

de marché, des formes d’initiative 
et de propriété privées. Les fermes d’État sont démantelées et la terre remise en usufruit aux paysans. 
La désétatisation fera passer 
40 % de la population active 
du secteur public au secteur privé. 
Le projet d’émancipation cubain 
se joue aujourd’hui.

Jean Ortiz, pour l'Humanité

09:46 Publié dans AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Economie, Histoire, Politique | Tags : etats-unis, cuba, blocus | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

28/05/2013

RSF demande à Cuba la libération du blogueur et écrivain Angel Santiesteban-Prats

angel santiesteban prats.pngL'organisation Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités cubaines à libérer Angel Santiesteban-Prats, écrivain et auteur du blog Los hijos que nadie quiso, emprisonné depuis le 28 février. Actuellement en grève de la faim, le prisonnier a été placé en cellule d’isolement à l’issue d’un transfert, au début du mois d'avril.

"Le jour même où les autorités accédaient à la demande de libération du journaliste dissident Calixto Ramón Martínez Arias, Angel Santiesteban-Prats a été transféré à la prison 1850 et soumis à un régime de sévérité maximum. Cette détention est à la fois absurde et cruelle. Croyant faire un exemple, les autorités ne pourront jamais empêcher l’expression pluraliste au sein de la population. Angel Santiesteban-Prats doit être libéré sans délai", a déclaré RSF, lundi 29 avril, qui appelle le blogueur à cesser sa grève de la faim.

Transféré le 9 avril à la prison 1850 de San Miguel del Padrón (province de La Havane), le blogueur a entamé une grève de la faim peu de temps après son arrivée, avant d’être placé à l’isolement dans une cellule, sans lumière ni eau.

Seulement autorisé à parler quelques minutes par jour au téléphone, il a dénoncé, le 22 avril, avoir été violenté par les gardiens de sa prison. Le tenant immobile, ceux-ci l’ont forcé à avaler un liquide pestilentiel qui l’a rendu malade.

“Porté en janvier à la présidence annuelle de la Communauté des États latino-américains et caribéens [Celac], le gouvernement cubain tarde à honorer ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme et de libertés fondamentales. Les pays membres de la Celac doivent le rappeler à cette exigence”, ajoute RSF.

Un blog critique contre le gouvernement

Angel Santiesteban-Prats a été condamné à cinq ans de prison, le 8 décembre 2012, pour "violation de domicile et lésions", à l’issue d’un procès expéditif. Lauréat de plusieurs prix littéraires cubains et internationaux, il avait été arrêté à plusieurs reprises avant sa comparution, en raison de ses partis pris politiques. Les persécutions à son encontre avaient redoublé depuis la création de son blog, critique envers le gouvernement.

Outre Angel Santiesteban-Prats, Cuba compte un autre acteur de l’information emprisonné : José Antonio Torres, employé du quotidien officiel Granma, incarcéré en 2011 et condamné en juillet 2012 à quatorze ans de prison pour "espionnage", des charges jamais étayées. Pour lui aussi, RSF demande une libération rapide.

27/05/2013

CHILI : POUR UNE NOUVELLE MAJORITE. LE PC A DECIDE DE SOUTENIR BACHELET A L’ELECTION PRESIDENTIELLE

pcchilien.jpgLe Parti communiste chilien soutiendra l'ancien présidente (2006-2010) Michelle Bachelet à l’élection présidentielle le 30 Juin prochain.

Des élections législatives et le renouvellement de 20 des 38 sièges de sénateurs suivront le 17 Novembre.

Le président du parti, Guillermo Tellier, a déclaré que, après une longue réunion du Comité central, que ses membres ont estimé que la candidate Michelle Bachelet était celle qui était susceptible de rassembler la majorité des Chiliens.

Bachelet "Elle a exprimé un intérêt dans la création d'une modification de la Constitution" et aussi dans les changements constitutionnels pour changer le système d'élection des représentants.

Elle s’est engagé à réaliser la réforme éducative en particulier d’en accorder la gratuité.

Le Parti communiste est dans l'opposition depuis 1990 dans le Chili gouverné parcentre droit et gauche.

En Novembre, avec l'élection présidentielle se renouvellera tous de la Chambre et 20 des 38 sièges de sénateurs.