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24/01/2018

Qui est cet homme politique qui pourrait remplacer Raoul Castro à la tête de Cuba?

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Le premier vice-Président de Cuba, l’ancien universitaire Miguel Díaz-Canel Bermúdez, est pressenti pour devenir cette année le futur chef de l'État cubain. Il prendrait ainsi la succession de Raúl Castro, dont le mandat expire le 19 avril prochain et qui a annoncé qu’il n’en briguerait pas un de plus.

Après les 59 ans de présidence des frères Castro, l'actuel chef de l'État cubain Raúl Castro achève son mandat le 19 avril et se propose d'adopter une loi qui limite à deux mandats de cinq ans le temps à la tête du pays pour une seule personne. Díaz-Canel, âgé de 57 ans et pressenti pour lui succéder, serait le premier des dirigeants de Cuba né après la Révolution.

Depuis février 2013, cet homme politique occupe le poste de premier vice-Président des Conseils d'État et des ministres, tout en faisant partie du Bureau politique du Parti communiste de Cuba depuis 2003.

Tout porte à croire qu'il sera le prochain Président du pays, car dans ses récentes interventions publiques il s'est explicitement prononcé pour la continuité du socialisme et de la Révolution.

Détenteur d'un diplôme en ingénierie électronique, il a enseigné cette discipline à l'Université de Las Villas. Il est à la tête de la branche provinciale du Parti communiste cubain dans sa province natale de Villa Clara pendant dix ans, au cours desquelles il parcourt la province à vélo à la rencontre des habitants. Il dirige ensuite le parti dans la province de Holguín pendant six ans. En 1991, il intègre le comité central du parti au niveau national ; en 2003, il est le plus jeune membre du bureau politique qui dirige le parti.

 En 2009, il a été nommé ministre de l'Enseignement supérieur. Plus tard, en mars 2012, il est devenu l'un des vice-Présidents du Conseil d'État, chargé des questions d'éducation.

Le 24 février 2013, à la suite d'élections législatives, il a été nommé premier vice-Président du Conseil en remplacement de José Ramón Machado Ventura, et donc numéro deux du gouvernement dirigé par le président Raúl Castro.

Díaz-Canel a représenté Cuba à la conférence de Paris de 2015 sur le climat

18:06 Publié dans AL-Pays : Cuba, Politique | Tags : cuba, miguel díaz-canel bermúdez, président | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

10/01/2018

Cuba réussit cette année le taux de mortalité infantile le plus bas de son histoire

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Au cours d'un meeting à l'occasion du 59e anniversaire du triomphe de la Révolution, le Dr Roberto Morales, ministre cubain de la Santé, a annoncé la bonne nouvelle : le taux de mortalité infantile à Cuba est cette année de 4,1 pour mille.

Il a également informé de la réduction à 5% du taux des enfants dont le poids à la naissance est insuffisant et du taux de la mortalité maternelle à 38 pour 100 mille accouchements.

Le ministre cubain de la Santé a cité parmi les réussites du secteur dans notre pays la chute à 0,9 pour mille du taux de mortalité d'enfants souffrant de malformations congénitales grâce à l'extension et au perfectionnement du programme de génétique.

Fin juin, Cuba enregistrait seulement 4,1 décès pour mille parmi la population en bas âge. 40 décès de moins que l'année dernière.

Le Dr Roberto Alvarez, responsable du programme d'attention aux mères et aux nouveau-nés au ministère cubain de la Santé, a expliqué les raisons de cette réussite dans des déclarations à la télévision nationale.

«Cette consolidation des résultats du programme d'attention aux mères et aux nouveau-nés à la fin du premier semestre de l'année est l'expression du travail réalisé depuis les services d'attention primaire, dans les cabinets de consultations des médecins de la famille jusqu'aux services dans les grands hôpitaux, comme le réseaux des services de génétique médicale, de cardiologie pour enfants et de soins intensifs et de néonatologie, entre autres qui sillonnent tout le pays .»

Cuba enregistre également une réduction du taux de mortalité des enfants en âge scolaire et pré-scolaire ainsi que du taux de mortalité maternelle.

«Ces résultats confirment les conditions réunies chez nous pour concrétiser le souhait de nous placer parmi les pays du monde qui détiennent un taux de mortalité infantile en dessous des 4 pour mille à la fin de l'année.»

Sources Radio La Havane

 
cuba,naissance,enfantsMortalité infantile : les Etats-Unis détiennent le record
 
Etats-Unis, six bébés sur mille meurent dans la première année de leur vie, un chiffre qui place le pays en haut du classement de la mortalité infantile dans les « pays développés ».

Il existe certains paradoxes difficiles à admettre. Aux Etats-Unis, l’un des pays les plus riches de la planète, qui se dispute avec la Chine le titre de première puissance mondiale, le taux de mortalité infantile reste désespérément élevé.

Les nouveaux chiffres publiés par le National Center for Health Statistics confirment une tendance déjà connue. Parmi toutes les nations dites développées, les Etats-Unis sont le pays où les nouveau-nés meurent le plus. Six sur mille (5,96 ‰) décèdent dans la première année de leur vie, soit trois fois plus qu’au Japon et en Norvège, et deux fois plus qu’en Allemagne et en Italie, selon des données de 2013 issues de la Banque Mondiale. La France, elle, enregistre un taux de 4 ‰ (3 ‰ selon l'Insee). 

10:10 Publié dans AL-Pays : Cuba, Société | Tags : cuba, naissance, enfants | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

03/12/2017

La terre des esclaves de la canne à sucre

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Antoine, chanteur et navigateur, pénètre au cœur de Cuba dans ce troisième extrait (toujours aussi exclusif) de son documentaire Cuba est une fête. Nous entrons avec lui dans la terre des esclaves de la canne à sucre.

Antoine nous entraîne au centre de l'île de Cuba, dans la province de Sancti Spiritus, dont le nom est aussi celui de sa capitale. La ville, qui fut détruite et reconstruite, a connu un essor à l'époque coloniale, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il en reste un quartier à l'architecture originale et particulièrement coloré.

Dans cette jolie cité se trouve un pont qui a charmé Antoine. C'est le Puente del Río, une des attractions de la ville. Il enjambe le fleuve Yayabo, lequel a donné son nom à la guayabera, une chemise, blanche ou colorée, qui intègre discrètement des symboles de Cuba et dont le succès s'étend, encore aujourd'hui, à bien d'autres îles des Antilles.

La tour Iznaga, pour surveiller les travailleurs enchaînés

cuba,esclave,canne à sucrecuba,esclave,canne à sucreAntoine s'enfonce ensuite dans la Vallée de Los Ingenios, c'est-à-dire la région (elle comprend en fait trois vallées) où s'entassaient de nombreuses plantations de canne à sucre. Jusqu'au XIXe siècle, des milliers d'esclaves travaillaient là.

Les dernières images montrent la tour Iznaga (ou Manaca-Iznaga). Ce n'est pas un clocher mais une vigie. De là-haut, les gardes surveillaient les esclaves qui coupaient la canne dans la vallée.

Sources Futura

Photos exclusives E-Mosaique

11:40 Publié dans AL-Pays : Cuba, Société, Voyage | Tags : cuba, esclave, canne à sucre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

04/11/2017

Cuba. ONU : Une majorité écrasante contre le blocus de Cuba

onu.jpgLa Havane. Jeudi 2 Novembre 2017. RHC/CCN. L'assemblée générale de l'ONU a une nouvelle fois adopté aujourd'hui à la majorité écrasante le projet de résolution présenté par Cuba et se prononçant pour la levée du blocus économique, commercial et financier que les États-Unis appliquent contre Cuba.

La communauté internationale a en effet adopté cette résolution par 191 voix contre 2, celles des États-Unis et leur allié de toujours à ce vote, Israël. Aucun pays ne s'est abstenu.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, avait présenté quelques minutes auparavant le projet de résolution intitulé : «Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis contre Cuba».

Dans son discours, Bruno Rodriguez a cité le président Raul Castro pour rappeler la position de Cuba au sujet des relations avec les États-Unis.

«Comme l'a signalé le président Raul Castro, le 14 juillet dernier, nous réaffirmons que toute stratégie prétendant détruire la Révolution cubaine que ce soit moyennant la coercition et les pressions ou des méthodes subtiles échouera.

Cuba a la volonté de continuer à négocier les questions bilatérales en suspens avec les États-Unis sur un pied d'égalité et de respect de la souveraineté et de l'indépendance de notre pays et à poursuivre le dialogue respectueux et la coopération dans des thèmes d'intérêts communs.

Cuba et les États-Unis peuvent coopérer et cohabiter en respectant les divergences et en promouvant tout ce qui favorisera les deux pays et peuples et il ne faut pas espérer que pour cela Cuba réalise des concessions inhérentes à sa souveraineté et à son indépendance ou qu'elle négocie ses principes, ou qu'elle accepte des conditions comme nous ne l'avons jamais fait dans l'histoire de la Révolution. »

Le Chef de la diplomatie cubaine a souligné que dans la conjoncture actuelle le projet présenté aujourd'hui pour la 26e fois devant l'assemblée générale de l'ONU revêt une importance spéciale. Il s'est ainsi référé au recul qu'accusent les relations entre Cuba et les États-Unis depuis l'accession de Donald Trump à la présidence et il a souligné :

«Le blocus constitue le plus grand obstacle pour le développement économique et social de notre pays et pour la mise en application du plan national lié à l'agenda 2030 des Nations Unies.

C'est le principal écueil pour le développement des relations économiques, commerciales et financières de Cuba avec les États-Unis et avec le reste du monde.»

Il a signalé que les pertes provoquées cette année par le blocus, environ 405 milliards de dollars, représentent presque le double du chiffre dont aurait besoin notre pays en termes d'investissements étrangers annuels pour assurer que l'économie cubaine avance substantiellement.

A la fin de son discours, le ministre cubain des Affaires étrangères a souligné que notre pays ne renoncera jamais à son but d'édifier une nation souveraine, indépendante, socialiste, démocratique, prospère et durable.

«Nous persisterons, avec le consensus de notre peuple et l'engagement patriotique des plus jeunes, dans la lutte anti-impérialiste et pour la défense de notre indépendance pour laquelle sont tombées des dizaines de milliers de Cubains et nous avons couru les plus grands risques, comme nous l'avons démontré à la Baie des Cochons et face à toutes les menaces »

Le discours du chef de la diplomatie cubaine a été salué par des cris de Cuba sans blocus et blocus non.

Edité par Francisco Rodríguez Aranega
 

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12:55 Publié dans AL-Pays : Cuba, Politique | Tags : cuba, onu, blocus, usa, israël | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg