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28/12/2015

Cuba et sa révolution verte urbaine

cuba-agriculture-b8699.jpg

La COP 21 a tracé la route à suivre pour sauver la planète. De son côté, Cuba a fait sa révolution verte depuis longtemps : le pays est devenu le numéro un mondial de l'agriculture urbaine biologique.

Un rêve d'écologiste né sur la base de la nécessité

 Il y a le Cuba que l’on connaît avec ses vieilles maisons coloniales et ses voitures américaines des années 50, mais il existe aussi des recoins du pays moins connus, où à l’ombre des immeubles on cultive des potagers. Les citadins cubains ont inventé la révolution verte en ville.
Au début des années 1990, lorsque l'URSS a explosé, les habitants se sont retrouvés dans une situation de crise, le PIB ayant baissé de 35% et les salaires de moitié. Parce qu'il fallait bien se nourir, ils se sont mis à semer partout où c'était possible : dans des terrains vagues, le long d'usines désaffectées...ainsi des potagers sont nés par milliers.

La ferme urbaine à la cubaine

La ferme est autogérée mais doit rendre des comptes à l'Etat. Le gouvernement a apporté son soutien, donne les semences, les engrais naturels et l'outillage ; les terre sont données en usufruit, les bénéfices répartis entre les membres de la coopération.
20% des produits frais sont reversés à l'Etat qui le distribue dans des crèches ou maisons de retraite ; 80% des produits sont vendus sur place par les cultivateurs aux particuliers.
"Aujourd'hui, 400.000 exploitations fournissent 1,5 tonne de légumes et de fruits par an. Les fermes citadines représentent les 2/3 de la production agricole du pays", raconte François Musseau dans le magazine Géo.

Planète Géo par Sandrine Marcy, décembre 2015
 
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11:17 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Environnement, Société | Tags : cop21, cuba, jardins | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

12/08/2015

Cuba: des espèces uniques sont protégées à Cayo Paredón Grande

cayo paredón grande,ile,environnement

Cayo Paredón Grande est un îlot faisant partie de l'archipel Sabana-Camagüey, qui excelle pour être une zone où l'on trouve trois espèces de la flore et faune de Cuba.

cayo paredón grande,ile,environnementAntonio García, biologiste et chercheur du Centre d’Écosystèmes côtiers de Cayo Coco (CIEC) a signalé à Prensa Latina qu'il y habite la majeur population de cactus, de la famille Consolea Millspaughi, la seule qui existe à Cuba et en-dehors de la zone caribéenne.

Cette plante, originaire de la Caraïbe, grandi dans une zone naturelle protégée de Cayo Paredón Grande, près du phare Diego Velásquez et s'élève à un mètre et demi de hauteur.Cette parcelle de terre de la province de Ciego de Avila ( 430 kilomètres à l'est de La Havane) accueille par ailleurs le viréo des Bahamas, espèce d'oiseau ayant son habitat exclusif sur des garrigues côtières.

Selon explique le spécialiste, cette variété d'oiseau est rencontrée parfois à Cayo Guillermo et Cayo Coco, mais en espèces isolées, non pas en groupes comme à Paredón Grande.

cayo paredón grande,ile,environnementUne autre espèce peuplant l'îlot cubain est le Frailecillo Silbador (Pipig Plover), oiseau migratoire en danger habitant des plages sablonneuses très suivi à l’échelle planétaire dans ses séjours et voyages.Il a ajouté que Paredón Grande est un îlot très fragile et étroit, avec des formations végétales insuffisantes, où l'espèce la plus fréquente est la garrigue xéromorphique d'une richesse floristique exceptionnelle.

Cet îlot, qui fait partie du balnéaire touristique Jardines del Rey,  manque d'hôtels et bâtiments, c'est alors un site très vierge qui n'est visité que par des touristes qui préfèrent les excursions ou font de la plongée sous-marine voire la pêche à la mouche.

Paredón Grande est surprenant par ses paysages tropicaux et sa riche biodiversité. On peut y trouver une lacune naturelle localisée dans sa partie sud, refuge principal des oiseaux migratoires en provenance du nord des États-Unis et du Canada pendant la saison d'hiver.

Jcc/lma/nmt

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17/06/2015

EQUATEUR CNI

equateur.jpg

Sources : embassade de France en Equateur

Nom officiel : République de l’Equateur
Chef d’Etat : M. Rafael CORREA DELGADO

Données géographiques

equateurcarte.gifSuperficie : 283 560 km2
Capitale : Quito (2,2 M d’habitants)
Villes principales : Guayaquil (2,3 M d’habitants), Cuenca (0,5 M d’habitants)
Langue officielle : espagnol (93% de la population).
Langues amérindiennes : quechua, shuar
Monnaie : dollar américain
Fête nationale : 10 août

Données démographiques (2013)

Population : 15,43M d’habitants
Croissance démographique : 1,4 %
Espérance de vie : 76,4 ans
Taux d’alphabétisation : 91,6 %
Religions : catholique (94%), protestante (6%)
Indice de développement humain (Classement ONU) : 0,724 (89ème rang sur187)
Taux de pauvreté : 22,5 % de la population en 2014 contre 27,3% en 2012

Données économiques (2013)

PIB : 94,14 Mds USD (source FMI)
PIB par habitant : 5968 USD (FMI)
Taux de croissance : 4 %
Taux de chômage : 4,15 %
Sous-emploi : 52,6 %
Taux d’inflation : 2,7 %
Dette publique : 26 % du PIB
Balance commerciale : - 2347 MUSD (Banque Centrale)

Principaux clients : Etats-Unis (37,1%), UE (13,5 %), Chili (8,7 Principaux fournisseurs : Etats-Unis (28,5%), UE (12,5 %), Chine (11,5 %)

Solde commercial : - 231,8 MEUR
Exportations de la France vers l’Equateur : 95,4 MEUR
Importations françaises de l’Equateur : 327,2 MEUR

Consulat de France : Section consulaire de l’Ambassade de France à Quito ; Consulats honoraires à Guayaquil, Cuenca et Esmeraldas

Communauté française en Equateur : 2309 inscrits (février 2014)
Communauté équatorienne en France : ≈ 5 000

equateurdrapeau.jpgPolitique intérieure

Institutions

  • Nouvelle Constitution approuvée par référendum le 28 septembre 2008
  • Pouvoir exécutif : régime présidentiel. Le Président, élu au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans, forme le gouvernement et nomme les gouverneurs de province. La nouvelle Constitution accroît les pouvoirs du Président, qui peut se représenter pour un deuxième mandat et dissoudre l’Assemblée nationale.
  • Pouvoir législatif : Monocamérisme (Assemblée nationale). 137 députés élus pour 4 ans à la proportionnelle dans les 22 provinces. La Constitution de 2008 permet à l’Assemblée nationale de destituer le Président, dans certaines conditions.
  • Autorité judiciaire : Cour Suprême : 31 juges titulaires (et 21 suppléants) qui élisent leur Président. La nouvelle Constitution institue une Cour constitutionnelle qui a pour mission d’arbitrer les conflits éventuels entre les pouvoirs exécutif et législatif.
  • Deux nouveaux « pouvoirs » sont institués par la Constitution de 2008 : le « pouvoir » électoral et le « pouvoir » citoyen, dans le but d’introduire des éléments de démocratie directe et de renforcer le contrôle contre les actes de corruption dans le secteur public.

Principaux partis politiques équatoriens présents à l’Assemblée Nationale jusqu’en 2017

  • Alianza Pais (AP) est le mouvement de la Révolution citoyenne lancé en 2006 par Rafael Correa (100 sièges sur 137)
  • Le Mouvement CREO (creador de oportunidades) est un mouvement libéral créé en 2012 (11 sièges)
  • Le Parti Social-Chrétien (PSC) est un parti conservateur et traditionnaliste fondé en 1951 (6 sièges)
  • le Parti Société Patriotique 21 janvier est un parti populiste fondé par l’ancien président Lucio Gutiérrez (5 sièges)
  • la Unidad Plurinacional de las Izquierdas–Pachakutik, est un mouvement de gauche de tendance indigéniste et anticapitaliste, né en 1995 (5 sièges)
  • le Parti Avanza, est un parti social-démocrate fondé en 2012 par l’ancien président de l’IESS et d’anciens membres de la Gauche Démocratique (5 sièges).

Politique intérieure

A la tête du pays depuis janvier 2007, le président Correa, jeune, charismatique et nouveau venu en politique, a engagé l’Equateur dans un processus de profondes transformations sociales, économiques et politiques, appelé « révolution citoyenne », dont les objectifs sont la lutte contre les inégalités, la modernisation de la « matrice productive » et la réforme institutionnelle. La nouvelle Constitution a été approuvée par référendum le 28 septembre 2008.

M. Correa a depuis renforcé le rôle de l’Etat dans l’économie (renégociation de la dette et des contrats pétroliers avec les compagnies privées) et dans le domaine social (réforme des services de santé et d’éducation). La pauvreté a nettement reculé (à 22,5 % de la population en 2014) et l’amélioration des conditions de vie des plus défavorisés a conféré au Président une grande popularité. M. Correa n’en a pas moins subi de réelles difficultés lors de son deuxième mandat : tentative de soulèvement conduite par des forces de police à Quito en septembre 2010, perte de la majorité parlementaire et division lors du référendum du 7 mai 2011 portant sur une nouvelle réforme constitutionnelle, relations difficiles avec la presse (encadrement des media par la création en 2013 d’une Superintendance de la Communication et de l’Information).

Les élections générales (présidentielles et législatives) du 17 février 2013 ont donné une très large victoire à Rafael Correa renforçant la domination du Président en exercice sur la scène politique équatorienne. Avec un score de 56,72% à l’élection présidentielle, dès le premier tour (soit onze points de plus qu’en 2009), le Président Correa a tiré profit de l’absence d’opposition structurée (4 candidats à l’élection présidentielle). Son troisième mandat est marqué par une approche plus pragmatique des objectifs à atteindre, d’où la volonté de reprendre les négociations avec l’Union Européenne en vue de la signature d’un accord de libre-échange en 2015, et la décision d’abandonner l’initiative Yasuni-ITT, qui consistait à renoncer à l’exploitation d’une réserve pétrolière en Amazonie contre une compensation sous forme de contributions financières internationales.

Pour autant, en dépit de réelles avancées sociales et d’un incontestable charisme de M. Correa, Alianza Pais a connu un revers lors des élections locales du 23 février 2014. Certes AP reste bien la première force du pays, comptabilisant par exemple la moitié des préfectures, le tiers des mairies et près de 40 % des postes de conseillers municipaux. Son implantation nationale lui assure une présence et une couverture bien meilleure que celle des autres partis, mais la perte des grandes villes, l’ampleur de la défaite à Quito et l’émergence d’une nouvelle élite à droite ont surpris les dirigeants après sept années de succès ininterrompus.

Situation économique

equateur2.jpgL’Equateur a connu une croissance forte depuis le début des années 2000. Sur la base des prix de 2007, le PIB a progressé de 4,2% en moyenne annuelle (+7,8% en 2011 et +5,1% en 2012, +4% en 2013 selon la Banque centrale).Toutefois, la hausse du dollar, monnaie officielle depuis mars 2000, combinée à la chute du prix du pétrole et à de nouvelles mesures de restriction des importations en soutien à la balance des paiements (mesures de sauvegardes entrées en vigueur le 11 mars 2015) devraient fortement ralentir la croissance en 2015, qui était déjà passé sous la barre des 4% en 2014 (3,8%).

L’économie équatorienne est dépendante des cours mondiaux du pétrole (40% des revenus de l’Etat et 60% des exportations). L’agriculture et la pêche constituent également des secteurs dynamiques : l’Equateur est le 1er exportateur mondial de bananes (un accord a été négocié à l’OMC sur ce sujet en 2009) et produit aussi des crevettes, du cacao, du thon, etc.

Les réformes de structures et la politique de dépenses publiques menées par le gouvernement Correa illustrent l’interventionnisme marqué dans la sphère économique. Des mesures de restrictions aux importations ont été décidées en janvier 2009 et en 2013 pour réduire le déficit commercial. Le Président Correa ayant officiellement décidé en décembre 2008 la suspension du paiement de près de 40% de la dette internationale équatorienne, considérée comme illégitime, une opération de rachat de la dette a été réalisée avec succès en juin 2009. L’Equateur, qui a dénoncé certains accords bilatéraux de protection des investissements, s’est retiré en juillet 2009 du CIRDI (Centre International de Règlement des Différends), la nouvelle Constitution rendant impossible à l’Etat le recours à un arbitrage commercial impliquant un abandon de souveraineté.

Sur le plan social, le chômage (≈ 4,15 %) et le travail informel (≈ 55%) fragilisent la situation des populations les plus vulnérables, malgré les nombreuses subventions (logement, scolarisation, etc.). La pauvreté touche particulièrement les zones rurales et les populations indigènes. Elle est toutefois passée de 44,6% de la population en 2004 à 22,5 % en 2014.

Politique extérieure

Figurant parmi les petits pays d’Amérique du Sud, l’Equateur mise beaucoup sur l’intégration régionale.

Une réelle proximité idéologique, qui se traduit par une commune appartenance à l’ALBA, amène l’Equateur à afficher des positions souvent communes avec le Venezuela, la Bolivie et Cuba, notamment dans la dénonciation des équilibres multilatéraux et la défense de la non-ingérence. Ce postulat a amené Quito à s’abstenir de rejoindre l’Alliance du Pacifique, regroupant pourtant ses deux voisins, la Colombie et le Pérou, jugeant cette nouvelle organisation trop libérale économiquement, et trop proche politiquement des pays occidentaux. C’est dans ce même esprit que l’Equateur a aussi noué des relations avec l’Iran ou la Biélorussie. Il n’en demeure pas moins que le Président Correa est soucieux de mener une politique étrangère pragmatique (réconciliation avec la Colombie) dans le but d’assurer la stabilité régionale (Quito est le siège de l’Unasur) et l’ouverture économique (les USA et la Chine sont les principaux partenaires commerciaux et l’Equateur envisage de rejoindre le Mercosur).

Dans la région, ses relations sont traditionnellement bonnes avec le Chili (signature d’un « accord d’association stratégique » en mars 2008). Avec le Pérou, les relations sont apaisées depuis l’accord de paix d’octobre 1998. Les relations diplomatiques avec la Colombie, rompues en mars 2008 suite à l’incursion militaire colombienne en territoire équatorien (élimination d’une vingtaine de guérilleros des FARC, dont Raul Reyes, le n°2) ont été officiellement rétablies en décembre 2010. L’arrivée au pouvoir de Juan Manuel Santos en août 2010 à Bogota a contribué à la normalisation des relations. La question des réfugiés colombiens en Equateur (135 000 selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) et celle du contrôle de la frontière restent néanmoins au centre des discussions entre les deux pays. Le Président Correa a développé les liens avec le Brésil, notamment sur le plan commercial et militaire.

Enfin, l’Equateur réalise environ 13% de son commerce extérieur avec l’Union Européenne, qui lui a ouvert un large accès au marché européen à travers le SPG+ (Système de Préférences généralisées). En 2012, les exportations équatoriennes dans l’UE ont représenté 2,442 Mds EUR tandis que les importations en provenance de l’UE se sont élevées à 2,271 Mds EUR. Les échanges entre l’UE et l’Equateur sont complémentaires : l’Equateur exporte vers l’UE des produits agricoles et agro-alimentaires (63%), des produits de la pêche (34%), des produits industriels (3%), alors que les importations en provenance de l’UE sont composées essentiellement de biens industriels et de capital (90%), de dérivés de combustibles (5%) et agricoles (4%). Le SPG+ a pris fin le 31 décembre 2014. Pour conserver le niveau d’échanges commerciaux, l’Union Européenne a proposé à l’Equateur un projet d’accord de libre-échange, s’inscrivant dans le même esprit que celui qui a été récemment négocié avec la Colombie et le Pérou. Les négociations ont pris fin le 17 juillet 2014 et l’accord doit être ratifié.

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18:01 Publié dans AL-Pays : Equateur CNI, Economie, Environnement, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

27/10/2014

CNI : LE BRESIL

brésil,carte d'identité

brésil,carte d'identitéDonnées générales

Nom officiel : République fédérative du Brésil
Nature du régime : République fédérale présidentielle, composée de 26 Etats et d’un district fédéral
Chef de l’Etat et/ou du Gouvernement : Mme Dilma Rousseff

Données géographiques

bresilcarte.gifSuperficie : 8 511 965 km² (quinze fois la France), 5ème rang mondial
Capitale : Brasilia
Villes principales : São Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Porto Alegre, Salvador de Bahia, Fortaleza, Curitiba, Recife, Belém, Goiânia
Langue officielle : Portugais
Monnaie : Real (1€ = 2,8 réaux)
Fête nationale : 7 septembre

Données démographiques

Population : 192 millions, 5ème rang mondial
Densité : 22 hab./ km2
Croissance démographique : 1,33%
Espérance de vie : 73,5 ans (69,7 ans pour les hommes et 77,3 ans pour les femmes)
Taux d’alphabétisation : 89%
Religion (s) : catholiques (68 %) ; évangéliques (20 %)
Indice de développement humain : 0,73 (85e)

Données économiques

PIB (2013, exprimé en milliards de dollars US courants) : 2305 (7ème rang mondial) (2012 : 2253 ; 2011 : 2476 Mds USD ; 2010 : 2.143 Mds USD ; 2009 : 1.620 Mds USD)
PIB par habitant (2011) : 12 688 USD

Taux de croissance (2013) : 2,3 % ; (2012 : 0,9% ; 2011 : 2,7% ; 2010 : 7,5 % ; 2009 : -0,6%)
Taux de chômage : 5,6 % (février 2013)
Taux d’inflation (2013) : 5,9% (2012 : 5,8% ; 2011 : 6,5% ; 2010 : 5,9 % ; 2009 : 4,3%)
Balance commerciale (2012) : 19,4 milliards USD (2011 : 29,8 milliards USD ; 2010 : 20,1 milliards USD)
Principaux clients : Etats-Unis, Argentine, Chine, Pays-Bas (France 10e)
Principaux fournisseurs : Etats-Unis, Argentine, Chine, Allemagne, Nigeria (France 12e)

Réserves Internationales (septembre 2012) : 378 milliards USD

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :

  • agriculture : 6 %
  • industrie : 27%
  • services : 67%

brésil,carte d'identitéExportations de la France vers le Brésil (2013) : 4,7 Mds EUR
Importations françaises depuis le Brésil (2013) : 3, 4 Mds EUR (en recul de 20% environ par rapport à l’année précédente == 4,2 Mds EUR en 2012== du fait de la baisse des importations de pétrole et de soja)

http://www.tresor.economie.gouv.fr/…

Consulats de France : Sao Paulo, Rio de Janeiro, Recife
Communauté française au Brésil : près de 20 000 inscrits Français inscrits au registre des Français établis hors de France. Environ 30 000 français résidents selon la police fédérale.
Communauté brésilienne en France : 2 000 enregistrés (25 000 estimés)

Politique intérieure

Dilma Rousseff a été élue le 31 octobre 2010, au second tour de l’élection présidentielle, avec 56,05% des voix, devant le candidat de l’opposition, José Serra (Parti de la Social-démocratie brésilienne). Elle est la première femme Présidente de la République du Brésil. Les élections des gouverneurs et du Congrès avait été également globalement favorables à la coalition gouvernementale : à l’issue du second tour, sur 27 Etats fédérés, la majorité dispose de 16 gouverneurs.

brésil,carte d'identitéLe  26 octobre 2014 Dilma Rousseff a été réélu présidente de la République en obtenant 51,64 % des suffrages contre 48,36 % pour le candidat de droite.

Dilma Rousseff a fait de la lutte contre la pauvreté la grande priorité de son mandat, dans la lignée de son très populaire prédécesseur, Ignacio Lula da Silva. Les programmes gouvernementaux (« Bolsa Familia », « Brésil sans misère ») ou l’augmentation du SMIC (+14% en 2012) ont permis, depuis l’ère Lula, de sortir près de 30 millions de Brésiliens (sur 192 millions), de consolider la position de la classe moyenne et d’assurer une meilleure inclusion sociale. Cette politique s’inscrit dans un cadre plus large de développement du pays, fondé sur les infrastructures dans le cadre du Programme d’Accélération de la Croissance - PAC 2 (2011-2014 - près de 415 milliards d’euros d’investissements) qui devait permettre de remédier aux faiblesses structurelles du pays (construction massive de logements, accès aux services publics, aménagements en vue des grands évènements sportifs, infrastructures énergétiques et de transport), d’encourager l’agro-négoce et de développer une ambitieuse politique de formation des ressources humaines (Science sans frontières : 100.000 étudiants boursiers à l’étranger, dont 10.000 pour la France).


Dilma Rousseff la survivante, réélue présidente... par afp

Au total, le Brésil traverse aujourd’hui une période de transition sur le plan économique et social, après l’euphorie des années Lula. Comme ailleurs en Amérique latine, l’accès à un niveau de bien-être élémentaire s’est traduit par une montée en puissance des revendications de la population. Maintenant que les acquis politiques et économiques de « l’émergence » sont engrangés, les classes moyennes aspirent à un saut qualitatif dans leurs conditions de vie, et souhaitent se rapprocher des standards socio-économiques de l’Amérique du Nord ou de l’Europe. Education, couverture sociale, réduction des inégalités, efficacité de la justice et de l’administration, lutte contre la corruption, droits des minorités, évolutions sociétales sont autant de sujets sur lesquels les attentes des populations comme les défis des gouvernements sont importants.