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08/08/2021

CUBA JO TOKYO EXEMPLAIRE, LE TRIOMPHE DE L'ESPRIT SPORTIF

cuba,jo tokyo

Comme si l'histoire des Jeux Olympiques nous montrait des signes pour la vie, aujourd'hui nous avons vu Cuba gagner sa dernière médaille d'Or face à un boxeur américain.
 
cuba,jo tokyoLe symbolisme ne peut pas être plus grand et il n'y a aucun moyen de l'oublier. Andy Cruz était sur le ring ′′ ce bravo David qui affronte le dur Goliath ". Dans les bras d'Andy, il y avait l'espoir de tout un peuple, d'un petit pays, bloqué par les États-Unis ; mais qui relève sa tête, il se présente au combat et vaincre, parce qu'il sait que vaincre est la seule façon de survivre.
Cependant, il est encore plus beau et plus symbolique de voir comment se termine ce combat. Regardez la photo à la UNE. Tel que deux boxeurs se battent puis s'embrassent, deux gouvernements peuvent se disputer puis se serrer la main, sans la barrière des haines et des rancunes, sans que le puissant agresse le petit et le soumette pour penser différemment et avoir choisi un autre cap.
Ne dites pas plus que nous sommes des extrémistes. Ce que nous voulons c'est #paix. Nous voulons un avenir différent, un chemin de respect, des relations normales, du dialogue, sans aucune imposition pour notre peuple. J ' espère que la boxe montre quelque chose à ceux qui ne veulent pas apprendre à faire des câlins, espérons que le sport pousse la porte qui doit certainement être ouverte maintenant.
 
 

cuba,jo tokyo

JO UN BILAN IMPRESSIONNANT POUR CUBA

Cuba, 14e place à Tokyo 2020 : 7 or / 3 argent / 5 bronze (15).

Médaillés d'or
1. Mijaín López // Lutte gréco-romaine, 130 kg.
2. Luis Orta // Lutte gréco-romaine, 60 kg.
3. Serguei Torres et Fernando Dayán Jorge // Canoë double 1000 m hommes.
4. Arlen López // Boxe (75-81 kg).
5. Roniel Iglesias // Boxe (63-69 kg).
6. Julio César la Cruz // Boxe (91 kg).
7. Andy Cruz // Boxe (57-63 kg).
Médailles d'argent
1. Juan Miguel Echevarria // Saut en longueur hommes.
2. Idalys Ortiz // Judo (+78 kg).
3. Leuris Pupo // Pistolet de vitesse 25 m pour hommes.
Médailles de bronze
1. Maykel Masso // Saut en longueur.
2. Yaime Perez // Lancer du disque féminin.
3. Rafael Alba Castillo // Taekwondo (+80 kg).
4. Lazaro Álvarez // Boxe (52-57 kg).
5. Reineris Sala // Lutte (97 kg).

18:52 Publié dans AL-Pays : Cuba, Sport | Tags : cuba, jo tokyo | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

11/08/2019

Lettres de cuba: la douce revanche des boxeurs cubains

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Tandis que se déroulent, à Lima, les XVIIIes Jeux panaméricains, Cuba est en train de faire le plein de médailles, d’or surtout, dans une discipline où ce petit pays des Caraïbes a déjà fait sa marque, la boxe, véritable bateau enseigne du sport à Cuba : huit médailles d’or, une d’argent et une de bronze. Un seul boxeur cubain n’a pu monter sur le podium.

Les boxeurs cubains font la fierté de leur pays depuis fort longtemps. Ils sont nombreux à avoir remporté des médailles lors de tournois ou de Jeux olympiques. Et je me suis demandé quelle était la recette d’une telle récolte fructueuse.

Je ne suis pas un spécialiste de la boxe et le seul vrai boxeur que j’ai approché de près et avec qui j’ai fraternisé, c’est « Reggie » Régis Chartrand, qui tenait son école de boxe rue de la Visitation, en plein Centre-Sud de Montréal.

Cœur au ventre

Ce qui motive les boxeurs cubains, c’est de défendre l’honneur de leur peuple agressé et bafoué par le Goliath américain depuis des décennies. Mais les boxeurs cubains s’entraînent aussi parce qu’ils y croient, parce qu’ils veulent montrer à la face du monde que les « mangeux de T-bone » ne font pas nécessairement les meilleurs boxeurs, qu’avoir du cœur au ventre, ça ne s’achète pas dans une boîte de corn flakes.

Et pour s’en rendre compte, il faut visiter le gymnase Rafael Trejo (du nom d’un jeune révolutionnaire abattu par la police en 1936), rue Cuba #85, dans la Vieille Havane, près du port et loin des circuits touristiques.

C’est ici, dans cette modeste enceinte, que se sont entraînés à la dure les plus grands boxeurs cubains, plusieurs fois champions du monde, dont Teofilo Stevenson, Namibia Flores, Guillermo Rigondeaux et Félix Sabon. L’endroit ne paie pas de mine, rien qui brille, sauf une certaine fierté dans les yeux des boxeurs et de leurs entraîneurs. Rien à voir avec nos gymnases aseptisés. Ici, on est presque à l’air libre sous l’humble toit en zinc. Et la sueur se voit, se sent presque.

Il n’en coûte rien (mais toute contribution est bienvenue) pour entrer et assister de près à l’entraînement des boxeurs. Les photos sont permises, comme un peu partout à Cuba.

De nombreux touristes y viennent s’entraîner, par exotisme ou par désir de percer le fameux « mystère » de la réussite cubaine – y compris des femmes.

Jacques Lanctot, le Journal de Quebec

09:47 Publié dans AL-Pays : Cuba, Sport | Tags : cuba, boxe | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

27/12/2014

CUBA : LA CHANTEUSE LIUBA MARIA HEVIA HONOREE

liuba.jpgLa Havane, 26 déc (PL) La chanteuse exceptionnelle Liuba María Hevia détient aujourd'hui la médaille d'Alejo Carpentier, décerné par le Conseil d'Etat,de l'île en reconnaissance de sa contribution à la culture nationale.

Nous aimons son travail et il nous  élargit, dit le compositeur et pianiste José María Vitier à la cérémonie qui s'est tenue au Musée des arts décoratifs dans cette capitale.  

Le ministre de la culture de Cuba, Julián González, a remis le prix à le trovadora qui vient d'avoir 50 ans dans un fabuleux concert au théâtre bondé où le plaisir avec une promenade de nombreux genres comme le guajira, le tango et la comptine. 

L'artiste prépare maintenant un compte rendu de concert avec le folkloriste vénézuélien, Cecilia Todd, pour laquelle chaque déjà sélectionné du répertoire des autres morceaux de choix d'interpréter. 

Todd Estela a choisi sujets cannelle granit, si j'ai besoin de votre sourire, l'absence, la Monte et la ville, ton amour est mon chant et avec la lune, consacré par le grand-père d'asturien fils cubain.

Levia a choisi des titres comme l'oiseau vert, vers le nord est une chimère, aigre, Wow et autres morceaux bien connus de la chanteuse qui a consacré sa carrière principalement pour cultiver la musique traditionnelle du Venezuela. 

Selon les Cubains, ils chantent en outre quelques travaux de duo et titularán le disque il y a qui en ont besoin, en référence à un objet du fondateur du mouvement de la Nueva Trova de ce pays, Silvio Rodríguez, qu'il considère comme source d'inspiration personnelle.

02/10/2014

Les indiens du Paraguay jouaient au foot dès le XVIIe siècle

paraguay2.JPGLe ministère de la Culture du Paraguay a récemment produit un documentaire baptisé "Les Guaranis ont inventé le football".

Il n'y avait pas de buts et le match se terminait par l'abandon d'une des deux équipes. Les Guaranis, indiens du Paraguay, jouaient au XVIIe siècle à un jeu de balle ressemblant au football, selon des textes écrits par des missionnaires jésuites et envoyés au Vatican.

En arrivant dans la jungle du bassin du fleuve Parana, au sud de l'Amazonie, le missionnaire jésuite Antonio Ruiz de Montoya écrit dans son ouvrage Trésor de la langue guaranie (édité à Madrid en 1639) sa surprise de voir les autochtones frapper avec les pieds dans une balle faite de résine d'arbre, qui rebondit.

"Les Guaranis ont inventé le football"

Le ministère de la Culture du Paraguay a récemment produit un documentaire baptisé de manière péremptoire Les Guaranis ont inventé le football, sans pour autant revendiquer l'origine du jeu remontant à l'antiquité et que les Anglais ont réglementé au milieu du XIXe siècle.

"Nous ne formulons pas une revendication pour le compte des Guaranis, nous mettons simplement en avant que le jeu de ballon joué avec les pieds existait quand les jésuites sont arrivés peu après 1600", a déclaré la ministre paraguayenne de la Culture, Mabel Causarano.

Les indiens guaranis occupaient à l'époque un territoire qui allait au-delà du Paraguay, s'étendant de la Bolivie à l'Uruguay, à l'Argentine et au Brésil. Avant l'arrivée des Espagnols, ils n'avaient aucun lien avec d'autres populations ayant pu introduire un jeu de balle dans leur civilisation.

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Un objet rond "qui rebondit"

En 1609, les jésuites ont fondé la mission de San Ignacio Guazu. L'actuel curé espagnol de San Ignacio, Antonio Betancort, raconte que, selon des missives envoyées à Rome, les Guaranis ont alors l'habitude de se disputer un objet rond "qui rebondit".

Le jésuite Bartomeu Melia, spécialiste de la culture guaranie, explique que les Guaranis formaient d'abord une boule de sable humide, qu'ils recouvraient de résine, plantaient une paille de bambou et soufflaient pour lui donner la taille voulue.

"La balle rebondissait beaucoup et les joueurs devaient faire preuve d'agilité pour la contrôler", dit-il. Ce moment de divertissement était partagé par les participants et les spectateurs, selon les récits des jésuites.

Un éternel 0-0

paraguay3.jpg"Le problème c'est que la rencontre se terminait toujours par un 0-0", plaisante Julio Galeano, le directeur du musée de San Ignacio. A partir de la présence jésuite, les rencontres se disputaient le dimanche, après la messe, et pouvaient durer des heures.

En Amérique latine, les Aztèques ou les Incas ont également développé des jeux de balle, sans avoir eu de liens avec les Guaranis, et bien avant l'arrivée des colons espagnols sur le continent américain, rappelle l'historien Jorge Rubbiani.

Article publié par France Télévision

18:46 Publié dans AL-Pays : Paraguay, Société, Sport | Tags : paraguay, foot, invention | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg