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15/05/2020

Face au Covid-19, Cuba se bat sur tous les fronts

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Avec seulement 79 décès recensés à ce jour, l'île de Cuba offre une belle résistance à la pandémie de coronavirus. Elle s'appuie pour cela sur un secteur médical très étoffé, qui lui permet également d'envoyer des médecins à l'étranger pour lutter contre cette maladie.

Le porte-à-porte des blouses blanches ne faiblit pas depuis deux mois à Cuba. Les habitants des principales villes de l'île reçoivent régulièrement la visite d'étudiants en médecine ou de soignants qui viennent s'enquérir de leur santé, de leurs activités quotidiennes et vérifier qu'ils appliquent bien les mesures de protection contre le Covid-19. Les masques sont pratiquement tous confectionnés localement, tout comme les solutions hygiéniques destinées à se laver les mains. Et les personnes qui ressentent les symptômes de la maladie sont invitées à se rendre rapidement dans le centre médical qui se trouve dans chaque quartier.

Ce travail de détection et d'information, également réalisé lorsque la dengue frappe l'île, est rendu possible par l'importance du secteur de la santé, véritable pilier du régime cubain depuis près de 60 ans. Les autorités lui consacrent environ un quart du budget national. Cet investissement massif a notamment pour conséquence une très forte densité du nombre de médecins sur l'île : Cuba compte, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), 82 médecins pour 10 000 habitants, contre 32 pour la France ou 26 pour les États-Unis. La recherche médicale y est également très développée et les Cubains ont lancé plusieurs essais cliniques pour tenter de trouver un traitement contre le Covid-19, en testant notamment l'efficacité d'un médicament antiviral, Interferón, produit sur l'île et utilisé depuis de nombreuses années pour lutter contre la dengue ou certains cancers.

"La santé est un axe de développement du gouvernement révolutionnaire cubain", explique à France 24 Nils Graber, anthropologue de la santé affilié à l'université de Lausanne. Le régime cubain en a fait une de ses priorités, en mettant sur pied un système capable de s'adapter aux différents risques épidémiologiques de la région Caraïbes et de répondre aux événements climatiques qui frappent régulièrement cette île. Des salles aménagées en cas de cyclone servent ainsi actuellement de lieux de quarantaine pour les personnes infectées.

Des pénuries alimentaires

Selon les statistiques du ministère cubain de la Santé établies au 13 mai, 1 810 personnes ont été contaminées et 79 sont mortes, un bilan faible au vu des quelque 11 millions d'habitants que compte l'île. Et depuis deux semaines, Cuba enregistre plus de guérisons que de nouveaux cas de coronavirus. "Ces chiffres, nous les donnons avec beaucoup de précaution, pour ne pas donner l'impression que le problème est déjà réglé", a insisté mercredi le docteur Francisco Duran, directeur du département Épidémiologie du ministère de la Santé, chargé de présenter les chiffres chaque jour à la télévision. Au contraire, maintenant "c'est le moment le plus important, il ne faut pas baisser la garde".

Les autorités, qui ont interdit tous les transports publics, redoutent notamment les contagions dans les files d'attente pour acheter à manger. Elles se sont considérablement allongées et multipliées ces derniers temps, comme le constate Jose Goitia, correspondant de France 24. "Ils ont fermé les grands supermarchés pour les remplacer par des multitudes de petites boutiques par quartiers. Il y a des queues dès l'aube, beaucoup de revendeurs, les prix ont doublé, voire triplé, au marché noir", explique t-il. Des denrées viennent à manquer et le quotidien s'avère très difficile pour cette île qui souffre durement de la fermeture complète de ses frontières décrétée le 31 mars, le tourisme étant le véritable moteur de son activité économique.

La capacité de résilience de la population s'est maintes fois vérifiée depuis l'avènement du régime castriste dans les années 1960, au fil des crises internationales ponctuées de sanctions économiques qui affectent durement l'île. Et la pandémie n'a pas apaisé les tensions entre le gouvernement cubain et celui Donald Trump. Les autorités américaines ont certes annoncé que les sanctions en vigueur permettent l'envoi "d'aide humanitaire" dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, mais La Havane a annoncé que plusieurs pays avaient renoncé à envoyer du matériel médical par peur des représailles.

La diplomatie médicale de Cuba

Une source de tensions s'est même ravivée entre les États-Unis et Cuba, liée à l'envoi par La Havane de nombreux médecins aux quatre coins de la planète. L'envoi de "blouses blanches" à l'étranger pour témoigner de son excellence médicale et sa solidarité est un des piliers de la diplomatie cubaine depuis des décennies. Mais pour le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, "le régime de La Havane profite de la pandémie de Covid-19 pour continuer à exploiter les soignants cubains. (...) Les gouvernements qui acceptent des médecins cubains doivent les payer directement. Sinon, quand ils paient le régime, ils aident le gouvernement cubain à tirer profit d'un trafic d'êtres humains".

Mike Pompeo a ainsi relancé la polémique autour de la manière dont Cuba tire profit de l'envoi depuis des décennies de bataillons de médecins à l'étranger. Les études médicales sont gratuites pour les Cubains et nombre d'entre eux ont ensuite la possibilité d'aller travailler à l'étranger, dans le cadre de missions durables ou bien à l'occasion de crises sanitaires, comme en Afrique pour lutter contre le virus Ebola. Depuis les années 1990, monnayer l'envoi d'effectifs médicaux est une priorité pour l'État cubain pour maintenir un certain prestige international et soutenir son économie.

"La pandémie a permis à Cuba de maintenir ce système qui était sous tensions avec l'abandon de certaines collaborations", estime Nils. En 2019, près de 9 000 médecins ont ainsi dû rentrer à Cuba après l'expiration de leurs contrats au Brésil, en Équateur ou en Bolivie, privant ainsi le régime d'une entrée considérable de devises. Et de nombreux professionnels ont donc pu reprendre du service avec la pandémie : une cinquantaine de médecins et de soignants sont ainsi arrivés en Italie dès la fin mars. Plus récemment, l'Afrique du Sud en a accueilli 216.

En tout, Cuba a envoyé près de 1 500 soignants dans 23 pays. La France devrait bientôt figurer sur cette liste puisque des médecins cubains sont attendus en Guadeloupe et en Martinique. Un décret paru au Journal officiel début avril autorise certains territoires d'Outre-Mer à recourir à des médecins étrangers dans le but de faire face au manque de professionnels de la santé. "Cela fait vraiment sens avec les médecins cubains car ils ont une très bonne connaissance du contexte régional", note Nils Graber. Des échanges scientifiques existent déjà entre ces territoires français et Cuba et les médecins cubains y sont, par endroits, attendus avec impatience.

Sources France24

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15/02/2019

Désert médical: la Guyane veut faire venir des docteurs cubains

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Confrontée à une pénurie de médecins, la Guyane a commencé des discussions avec les autorités cubaines pour faire venir des docteurs de ce pays, a indiqué hier le président de la Communauté territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre.

En déplacement à Paris, Rodolphe Alexandre, accompagné des sénateurs Georges Patient et Antoine Karam, a rencontré mardi l'ambassadeur cubain à Paris, Elio Rodriguez Perdomo, ainsi que la vice-ministre cubaine de la Santé, Marcia Cobas, pour évoquer ce projet, qui, s'il se concrétise, serait une première sur le territoire français. "Il y a vraiment urgence en Guyane", et l'idée serait de faire venir "une centaine de médecins (cubains) spécialisés dans les hôpitaux afin de pallier le désert médical que nous connaissons", a expliqué Rodolphe Alexandre, détaillant les besoins: "Il faudrait au moins 15 chirurgiens dentistes, trois cancérologues, cinq pneumologues..."

Depuis une ordonnance du 26 janvier 2005, la Guyane est le seul territoire français autorisé à recruter du personnel médical hors de l'Union européenne. Face à la demande guyanaise, les autorités cubaines "sont très favorables", a assuré Rodolphe Alexandre, précisant que "ce sera l'Etat (cubain) qui va facturer" ce service.

Il se rendra à Cuba début avril pour poursuivre ces

discussions, le projet nécessitant le feu vert de l'Ordre des médecins de Guyane (jusque-là réticent à la venue de professionnels étrangers sur le territoire) et du ministère français de la Santé. "Nous savons que les Guyanais sont unanimes pour protester contre le désert médical" dont souffre le territoire, qui jusqu'à présent a fait venir des docteurs principalement d'Afrique pour tenter de compenser cette pénurie.

Les médecins et ambulanciers cubains travaillent aujourd'hui dans 67 pays. La pratique, dite "diplomatie des blouses blanches", dure depuis les années qui ont suivi la révolution emmenée par Fidel Castro en 1959. "Je les ai vu travailler au Brésil, en Haïti", a raconté Rodolphe Alexandre. "Incontestablement, leur réputation est mondiale".

Sources Le Figaro.fr

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24/05/2018

Le vaccin de la solidarité toujours actif

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Bien que le Venezuela soit riche d’histoires exemplaires, nombre de Cubains en poste ici se souviennent d’autres missions dans d’autres pays. Sagas d’une « piqûre » internationaliste, que l’on n’injecte pas dans le bras mais directement dans le cœur

Assis dans une salle du Centre de diagnostic intégral (CDI) El Terminal-Los Lagos, dans la municipalité de Guaicaipuro, dans l’État de Miranda, les trois coopérants donnent des détails au journaliste sur une partie de cette « route » de l’amour qu'ils ont parcourue dans plusieurs pays, pour aller apporter des soins aux populations qui en avaient besoin.

HAÏTI, FIDEL ET RAUL

L’infirmière, spécialisée en soins intensifs Marta Ruiz Pérez a travaillé pendant 40 ans à l'hôpital provincial Antonio Luaces Iraola. Elle a interrompu à plusieurs reprises son service dans ce centre hospitalier de Villa Clara pour répondre aux besoins de santé qui se présentaient loin de sa patrie. « Je me trouvais en Haïti en 2008, l’année où le pays a été frappé par trois cyclones. J'étais là depuis plus de deux ans, et on m'a demandé de rester, si bien que j'ai continué à y travailler pendant quelques mois de plus », dit-elle.

En 2011, lorsque le choléra a frappé ce pays, l'infirmière est revenue en tant que membre du contingent Henry Reeve. « Je parlais le haïtien, je connaissais certaines régions, si bien que je suis revenue pour quelques mois. Le choléra a fait de nombreuses victimes. Nous avons travaillé dans des hôpitaux de campagne et sauvé beaucoup de patients. Lorsque j’ai terminé ma mission, d’autres collègues sont arrivés. Il en arrive toujours d’autres… », ajoute-t-elle.

Depuis août 2016, Marta Ruiz Pérez se trouve au Venezuela en tant qu'infirmière en soins intensifs au CDI El Terminal-Los Lagos, mais elle précise qu’elle restera jusqu'à ses derniers jours membre de la brigade Henry Reeve. « C'est un grand honneur pour moi, pour mon hôpital et pour ma famille. Je suis prête à apporter mon soutien à n'importe quel pays en cas de catastrophe », affirme-t-elle.

La Brigade Henry Reeve lui a appris à se rendre dans des endroits éloignés, à marcher beaucoup et à faire face à l'adversité lors de cyclones, d’écroulements de maison ou de tremblements de terre en Haïti. « Cela m'a aidée à être prêtre pour tout affronter au Venezuela », précise-t-elle.

Marta parle de ses longues « escapades » à sa fille et son petit-fils restés à Ciego de Avila : « Nous, les Cubains, nous avons l'internationalisme dans le sang. Ceux qui travaillent dans le domaine de la santé savent qu’ils doivent apporter nos expériences partout où une vie peut être sauvée. »

Elle n'a pas quitté Haïti les mains vides : « Ce pays m'a laissé beaucoup de belles choses, beaucoup de gentillesse, beaucoup de reconnaissance.... C'était beau d'aider des gens pauvres, tellement pauvres, mais pleins d'amour », avoue-t-elle avec émotion.

En septembre, Marta Ruiz Pérez doit achever sa mission au Venezuela, mais avec l’amour on ne sait jamais, et elle est se dit prête à continuer. « C'est différent, mais ici aussi ils nous sont reconnaissants. » L'infirmière se souvient de ses premières missions :

« De bien belles histoires. Un jour, au milieu d’un cyclone, une jeune femme est arrivée pour accoucher. Tandis que dehors, les rafales de vent soufflaient à tout rompre, dans le dispensaire, deux enfants sont nés : Fidel et Raul. »

DEUX UNIFORMES

Dionel Portela Puentes a écouté l'expérience de solidarité de Marta avec le même intérêt que le journaliste. La sienne a commencé en 1983, alors qu'il était aussi infirmier en soins intensifs, également à Villa Clara. Il avait moins de 20 ans et il a vécu la douloureuse guerre d’Angola.

« J'ai passé trois ans à Cabinda, une province riche en pétrole, mais où il n'y avait pas de prise en charge médicale et où, nous, les militaires, nous nous sommes occupés de la population pauvre. Après avoir obtenu mon diplôme d'infirmier, j'ai travaillé dans un hôpital, avec l’armée. »

À l'époque, l’environnement social étonna le jeune homme : « Il n'y avait qu'un seul médecin. Je voyais les enfants souffrant de malnutrition mourir de diarrhée ou de fièvre, sans assistance, et les équipes ne recevaient aucun soutien. Il n'y avait rien jusqu'à l’arrivée de notre coopération, en partie militaire et en partie civile. »

Pour lui cette guerre ce fut : « la destruction d'un pays. Il y avait beaucoup de mutilés, victimes des mines posées par l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita). Les principales victimes étaient des enfants et des jeunes. Il y avait un bel hôpital, doté d’un équipement moderne, et il ne faisait rien. C’est nous qui l'avons mis en place pour le peuple. »

Après de nombreuses années de travail dans sa province, Dionel a rejoint une mission de santé au Venezuela, il y a six mois. « Je me suis senti bien ici, où j’ai accompli un excellent travail auprès de la population. Ce sont les principes de Cuba et de Fidel. Je n'ai pas d'autre formation et je ne vais pas la changer », dit-il.

L’infirmier identifie très clairement la guerre non conventionnelle ou de quatrième génération à laquelle ils font face : « C'est une autre guerre ; nous essayons de faire de notre mieux. Les riches se procurent toujours de tout, mais la population subit les conséquences. Les médicaments manquent, de même qu’une bonne prise en charge. C'est ce que nous leur offrons tous les jours, c’est un traitement d'excellence pour qu'ils se sentent satisfaits. »

Ce vétéran de la paix précise que la guerre qu'il a vue en Angola et celle dont souffre le Venezuela ne se ressemblent pas, mais la volonté internationaliste cubaine est restée identique : « Là-bas, nous avons sauvegardé l'intégrité physique d'un pays, ici nous donnons plus de santé à un peuple. » Dans chaque cas, il sait quel uniforme porter : « J'ai vécu en Angola dans notre armée en portant l’uniforme vert et maintenant, au Venezuela, celui des blouses blanches. Ils se ressemblent, ce sont les armes qui changent. »

LES RANDONNEURS DE LA SANTÉ

Florinda West Dominguez n'a qu'un seul objectif : la santé de ses semblables. Pour cela, cette diplômée en hygiène et épidémiologie et spécialiste en entomologie médicale a défié en avion les nuages de bien des cieux.

« Ma tâche au Venezuela, en tant qu'épidémiologiste, c’est de prendre soin de la santé des coopérants cubains dans la région d'Altos Mirandinos, une grande responsabilité, car je dois exiger qu'ils prennent soin d'eux et qu’ils ne tombent pas malades dans un pays où les maladies transmissibles sont endémiques », explique-t-elle.

« Auparavant, en 2003, avec le contingent Henry Reeve, j'ai combattu la dengue au Honduras. L'Organisation panaméricaine de la santé avait convoqué un groupe d'entomologistes. 15 Cubains sont allés faire une étude pour faire face à l'épidémie. Au début, il s’agissait de trois mois, qui sont devenus six, puis douze, en raison de la réussite de cette recherche », affirme-t-elle.

Florinda a travaillé à Santa Rosa de Copan, avec une brigade de médecins cubains qui se trouvait déjà là. Bien qu'ils aient été confrontés à quatre sérotypes de la dengue, ils ont relevé des taux d'infestation à des niveaux qui n’impliquaient pas de risque et ils ont réduit la transmission de la maladie.

Au Honduras, la spécialiste cubaine a dû lutter contre la douloureuse maladie de Chagas et contre la leishmaniose. Une expérience qui l’a profondément bouleversée, mais qui a renforcé sa formation professionnelle. « Nous, les Cubains, nous sommes des gens cordiaux. Immédiatement, nous avons eu des échanges avec les Honduriens et nous avons complété nos connaissances. »

Qu’est-ce que cela représente d’intégrer un détachement d’élite (du sacrifice) comme la brigade Henry Reeve ?

C’est une grande pression. Parmi les meilleurs, il y en a de meilleurs encore, mais l’essentiel c’est de mettre tout son cœur dans son travail, car appartenir à la brigade Henry Reeve implique un dévouement immense, sans dates ni horaires. Parfois le sacrifice est plus grand que celui auquel le corps peut résister et, même ainsi, nous le faisons comme à l’habitude, avec beaucoup d'amour. On a l’impression que les membres de la brigade Henry Reeve ont toujours un sac à dos chez eux. Vous avez le vôtre ? Elle rit : « Oui, bien sûr que oui. Je suis toujours prête ! »

18:52 Publié dans AL-Pays : Cuba, AL-Pays : Vénézuela, Santé, Société | Tags : cuba, médecins, santé, vénézuela | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

10/09/2017

Cuba envoie des médecins à plusieurs îles des Caraïbes ravagées par l'Ouragan Irma .

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santiago de Cuba.jpgDes centaines de médecins cubains se rendent dans les iles dévastées des Caraibes sauf dans l'ile "française" de St Martin. C'est aussi ca le "privilège" d'appartenir à la France. "L'aide" sera française ou ne sera pas..

Plus de 750 professionnels de la santé publique sont arrivés à Antigua, Barbuda, le Saint Kitts, Nevis, Santa Lucia, les Bahamas, la Dominique et Haïti.

Il leur a été demandé de suivre les directives du Ministère de la Santé publique (Minsap) et de contribuer à aider au rétablissement des régions qui ont été frappées par l'ouragan.

"la collaboration de l'Unité de Coopération Médicale Centrale, et avec le Centre Minsap de Gestion et nos ambassades, ont maintenu la communication pour évaluer les dégâts et évaluent quelle aide nos propres collaborateurs pourraient fournir", a dit à Granma Regla Angulo Pardo, directrice de l'Unité Centrale de Coopération Médicale à Cuba.

La nation de 11 millions d'habitants a une tradition historique d'envoyer le personnel médical quand d'autres nations en ont besoin, comme pendant la crise Ebola en Afrique occidentale en 2014 et 2015. Une brigade de plus de 600 professionnels cubains de la santé publique est allée en Sierra Leone en 2014 aider à faire face à la crise.

Ils ont aussi envoyé à 1,200 professionnels de la santé publique en Haïti après que la nation ait été frappée par un tremblement de terre en 2010.