30/04/2015
Les chercheurs et le Parti communiste cubains honorés
Avec la fin de l’embargo imposé à Cuba pendant plus d’un demi siècle, le monde entier découvre la richesse de l’intelligence cubaine.
Voici 2 événements qui intéressent beaucoup les Réunionnais. Vous ne trouverez pas ces informations capitales dans nos médias qui sont tellement occupés à dénigrer les communistes.
Tout d’abord, la Médaille d’Or de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) vient d’être décernée au médicament cubain Itolizumab, « L’Itolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui reconnaît l’antigène leucocytaire CD6, utilisé dans le traitement de maladies auto-immunes, notamment le psoriasis », a expliqué la Dr Maria de Los Angeles Sanchez Tores, directrice du Bureau cubain de la propriété intellectuelle. Ce médicament est indiqué chez les patients souffrant d’un psoriasis sévère, une inflammation chronique de la peau qui frappe près de 125 millions de personnes dans le monde.
Ensuite, invité à faire une communication sur son expérience à la Conférence mondiale sur le pied diabétique à Hollywood, à Los Angeles, le Dr Berlanga Acosta a signalé que des scientifiques, des spécialistes et des professeurs prestigieux des États Unis ont montré un vif intérêt pour l’impact du programme cubain, dans la prise en charge primaire et secondaire des malades.
« Un groupe important de professeurs, de cliniciens et de chirurgiens du pied souhaiteraient essayer le médicament cubain, car ils le reconnaissent évidemment comme une alternative possible pour réduire le taux d’amputations dans le cas du diabète mellitus aux États-Unis », a-t-il déclaré.
Selon une étude du Pr Osvaldo Reyes Acosta, à la suite de l’enquête et du dépistage de patients souffrant de pied diabétique, il ressort que plus de 18 000 cas sont diagnostiqués chaque année à Cuba. Parmi eux, 10 000 patients qui présentent des risques d’ulcères complexes sont soignés à l’Heberprot-P. Au cours des sept ans de mise en œuvre de ce programme, plus de 38 000 patients ont été soignés avec ce médicament. Enregistré déjà dans 26 pays, l’Heberprot-P, qui a été appliqué à 160 000 personnes, éveille de plus en plus d’intérêt, du fait que selon l’Organisation mondiale de la Santé, le diabète mellitus touche aujourd’hui plus de 200 millions de personnes dans le monde, un chiffre qui pourrait s’élever à 366 millions en 2030.
Ces distinctions honorent le travail des experts cubains, certes, mais elles soulignent aussi la politique de santé publique du Parti Communiste Cubain.
11:58 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Santé, Société, USA | Tags : cuba, santé, embargo | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
08/02/2015
Ils sont gonflés ces yankees !
Par José Fort : Quand l'arrogance des Etats Unis et de leurs "alliés" européens n'a d'égale que leur propension à donner des leçons à Cuba (entre autres)... quelques exemples.
12:13 Publié dans AL-Pays : Cuba, Point de vue, USA | Tags : usa, cuba, josé fort | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
27/11/2014
Henry Kissinger envisageait d'« écraser » Cuba
Envahir militairement Cuba et « écraser » l'île communiste : en 1976, Henry Kissinger, alors secrétaire d'Etat américain, y a « sérieusement » songé. Publiés mercredi 1er octobre par les Archives nationales de la sécurité, des documents déclassifiés dévoilent de franches conversations entre Kissinger et le président américain de l'époque, Gerald Ford.
Parmi les échanges entre les deux hommes, l'une de ces conversations évoque le projet américain d'envahir Cuba, après la décision du régime cubain d'envoyer certains de ses soldats en Angola.
Cet envoi de militaires pour aider l'Angola à obtenir son indépendance du Portugal avait suscité l'inquiétude de Washington quant à une influence communiste grandissante en Afrique.
PAS DE « DEMI-MESURE »
« Je pense que nous allons devoir écraser [Fidel] Castro », lance Kissinger à Ford, selon les documents, en référence au célèbre leader de l'île. Il ajoute qu'ils devront pour cela attendre les élections à venir à Cuba.
« Je suis d'accord », répond Ford. Kissinger souligne aussi qu'une telle réponse militaire devra être sérieuse et sans « demi-mesure », en particulier si les soldats cubains se rendent ensuite dans d'autres pays du sud de l'Afrique. « S'ils se déplaçaient jusqu'en Namibie ou Rhodésie, je serais pour les frapper fort. »
« Si nous décidons d'utiliser notre puissance militaire, cela doit réussir. Il ne doit pas y avoir de demi-mesure », ajoute Kissinger, qui qualifie le président Fidel Castrod'« avorton » pour son aide militaire en Angola, tout en promettant de « briser les Cubains ».
DEUX ENVOYÉS SPÉCIAUX
Le 17 avril 1961, un groupe d'exilés cubains, financés par la CIA, avait déjà tenté de débarquer à Cuba afin de renverser Fidel Castro. L'échec cuisant de cette opération aura jeté une ombre sur les débuts de la présidence Kennedy.
Ces anciens documents classifiés, 116 pages au total, offrent aujourd'hui également un rare aperçu des relations tendues avec La Havane que la Maison Blanche s'était un temps attachée à améliorer.
Kissinger avait ainsi dépêché deux envoyés spéciaux à l'aéroport new-yorkais de La Guardia en janvier 1975 pour un entretien avec des émissaires cubains, dans le but de normaliser les relations entre ces ennemis de la guerre froide.
Article publié par le Monde
16:49 Publié dans AL-Pays : Cuba, Histoire, Politique, USA | Tags : cuba, usa, castro, kisinger | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
19/05/2014
Conséquences pour les entreprises françaises du blocus de Cuba par les États-unis
M. André Chassaigne interroge M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur les conséquences pour les entreprises françaises du blocus de Cuba par les États-unis.
Pour exemple, BNP Paribas est menacée par les autorités américaines de lourdes sanctions financières pour avoir effectué des transactions liées à des activités commerciales avec Cuba. Après d’autres, la banque française se heurte aux effets de l’embargo américain, utilisé comme moyen de pression pour changer le système politique cubain. L’obligation de se fournir sur des marchés lointains entraîne en effet des surcoûts exorbitants, au détriment du quotidien du peuple cubain.
Cet embargo pénalise depuis plus d’un demi-siècle les entreprises étrangères qui veulent travailler avec la République populaire de Cuba.
L’embargo est aussi financier : la traque contre les transactions financières internationales cubaines est un des traits dominants de l’application du blocus. Cuba ne peut effectuer des transactions internationales en dollars ni détenir de compte dans cette monnaie dans les banques de pays tiers. Consolidé depuis 1962 par un empilement de législation (dont les lois Torricelli de 1992 et Helms-Burton de 1996), le blocus américain entrave d’autant plus l’économie cubaine qu’il a une application « extraterritoriale », c’est-à-dire qu’il concerne des entreprises non américaines travaillant hors du territoire américain. L’État cubain et sa population ne peuvent pas acquérir des biens dont au moins 10 % des composants sont américains, ce qui les prive d’un grand nombre de produits incorporant de la technologie américaine, notamment informatique.
Ainsi, sur le sol français, l’ambassade de Cuba à Paris a été dans l’impossibilité de faire procéder à la maintenance puis au remplacement de ses ascenseurs par une entreprise européenne et a dû faire appel à un fournisseur asiatique. À cause du blocus, les entreprises qui veulent travailler à Cuba doivent bénéficier de l’appui de leur État avec des cautions financières plafonnées, comme c’est le cas en France avec la Coface. Mais elles sont ensuite interdites de relations commerciales avec les États-unis.
L’assemblée générale des Nations-unies a condamné l’embargo à de multiples reprises. Les diplomates européens en poste dans l’île dénoncent les procédures lancées contre les banques européennes.
Les banques françaises ont cependant dû fermer leurs agences cubaines et interrompre toutes leurs relations avec l’île. Il l’interroge sur les actions entreprises par la France pour la levée de cet embargo et pour s’opposer à l’ingérence d’un État tiers sur les relations financières et économiques de notre pays avec la République populaire de Cuba.
Il lui demande de condamner ce blocus illégal imposé au peuple cubain et d’exiger publiquement sa levée.
Question N° : 55442 Question publiée au JO le : 13/05/2014 page : 3756
15:45 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, France, Politique, USA | Tags : chassaigne, embargo, cuba, usa | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |