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14/06/2013

Cuba est le meilleur pays d’Amérique latine pour la maternité

enfant,maternité,cuba,classement,finlandeLONDRES, le 7 mai.— Cuba est le meilleur pays d’Amérique latine pour être mère, et le 33e à l’échelle mondiale, selon le rapport de Save the Children, une ONG qui lutte pour les droits de l’enfant.

Une étude intitulée «Situation des mères dans le monde», Save the Children, qui a siège à Londres – a comparé la situation dans 176 pays dans les domaines de la santé, la mortalité infantile, l’éducation, les revenus et le statut des mères.

La Finlande vient en tête dans ce domaine, tandis que les dix dernières places sont occupées par des pays d’Afrique subsaharienne.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, Cuba est le pays le mieux classé, à la 33e place devant l’Argentine (36), le Costa Rica (41), le Mexique (49) et le Chili (51).

enfant,maternité,cuba,classement,finlande« Il existe d’énormes disparités dans la région latono-américaine et caribéenne », a affirmé le directeur de Save the Children pour l’Amérique latine, Beat Rohr. « Nous avons constaté que lorsque les femmes bénéficient d’une éducation, d’une représentation politique et de soins maternels et infantiles de qualité, elles ont beaucoup plus de chances de survivre et de s’épanouir, à l’instar de la société dans laquelle elles évoluent », a-t-il ajouté.

On estime qu’un million de nouveau-nés meurent chaque jour dans le monde, et que ces enfants pourraient être sauvés avec l’instauration d’un accès universel à des produits tels que les injections de corticostéroïdes pour le traitement de l’accouchement prématuré, afin de réduire le risque de problèmes respiratoires chez les bébés, à des techniques de ressuscitation néonatale, à un nettoyage du cordon ombilical du nouveau-né à l’aide de chlorhexidine, et d’antibiotiques injectables.

12/06/2013

Les Dames en blanc et les sanctions contre Cuba

cuba,dames blanches,opposition,embargoBerta Soler, représentante du groupe d’opposition « Les Dames en blanc », exige le maintien des sanctions économiques contre Cuba, alors que celles-ci sont unanimement condamnées par la communauté internationale.

Lors de sa tournée aux Etats-Unis en avril 2013, la dissidente Berta Soler, qui dirige le groupe des Dames en blanc, s’est publiquement prononcée pour le maintien des sanctions économiques contre Cuba. Lors de son allocution au Congrès, elle a fait part de son opposition à un changement de politique de la part de Washington : « Je respecte les opinions de tout le monde, mais la mienne, celle des Dames en blanc, est qu’on ne doit pas lever l’embargo [1] ».

Les sanctions, en vigueur depuis 1960, affectent les catégories les plus vulnérables de la société, à savoir les femmes, les personnes âgées et les enfants, sans pour autant atteindre les dirigeants de la nation. Pour ces raisons, l’immense majorité de la communauté internationale s’oppose à ce qu’elle considère comme étant un anachronisme de la Guerre Froide, à la fois cruel et inefficace. En 2012, pour la 21ème fois consécutive, 188 nations sur les 192 que compte l’Assemblée générale des Nations unies ont condamné l’état de siège contre la population cubaine.

Pour justifier sa position, Soler a expliqué partager la politique d’hostilité des Etats-Unis vis-à-vis de Cuba, ajoutant que celle-ci était indispensable au renversement du gouvernement cubain. « Notre but est d’asphyxier le gouvernement cubain », a-t-elle précisé. Elle a également souligné que « l’embargo [était] un prétexte », rejetant la faute des difficultés économiques sur les autorités de l’île.

cuba,dames blanches,opposition,embargoLe groupe « Dames en blanc » a été créé en 2003 suite à l’arrestation de 75 dissidents accusés d’être financés par le gouvernement des Etats-Unis, et lourdement condamnés par la justice cubaine. Il est composé de membres des familles d’opposants, qui ont tous été libérés suite à l’accord signé entre l’Eglise catholique, l’Espagne et le gouvernement de La Havane en 2010.

Soler n’a pas nié être en contact avec la diplomatie étasunienne présente à Cuba et a même admis recevoir un soutien de la part de la Section d’intérêts nord-américains de La Havane (SINA). Interrogée à ce sujet, elle a reconnu que l’organisation a été créée sous l’égide de James Cason, chef de la SINA en 2003, qu’elle n’a pas hésité à qualifier de « parrain des Dames en blanc », remerciant « l’aide continue de la SINA ». La représentante des Dames en blanc revendique ouvertement l’aide fournie par les Etats-Unis : « Ce qui est important est que nous disposons du soutien des fonctionnaires [de la SINA]. Nous avons toujours eu les portes ouvertes [2] ».

Max Lesnik, directeur de Radio Miami et partisan d’une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis, a exprimé son désaccord avec Berta Soler : « Sa position coïncide avec celle de l’extrême droite cubaine, héritière de la dictature de Batista et dirigée par l’ancien congressiste Lincoln Díaz-Balart, dont le père était vice-ministre de l’intérieur de Batista. Elle va à l’encontre des intérêts du peuple cubain et reflète la décomposition morale de l’opposition cubaine. Militer en faveur du maintien des sanctions économiques alors qu’elles affectent gravement le bien-être du peuple cubain est éthiquement inacceptable.

Personne à Cuba n’est favorable au maintien de l’embargo, y compris les secteurs les plus insatisfaits de la société. De la même manière, il est inévitable de relever une contradiction : d’un côté, Soler demande ici, aux Etats-Unis, de l’aide pour son groupe et de l’autre, elle réclame plus de souffrance pour son propre peuple, en demandant l’imposition d’un blocus total, avec la suppression des voyages familiaux et des transferts d’argent ».

De manière plus surprenante, Soler a également exigé la libération de « tous les prisonniers politiques ». Or, selon Amnesty International, il n’y a aujourd’hui plus aucun prisonnier politique à Cuba. L’Agence de presse espagnoleEFE a rappelé que « Cuba a libéré tous les détenus qualifiés par Amnesty International comme étant des prisonniers de conscience [3] ».

La BBC de Londres le confirme : « Les prisonniers ont tous été libérés au cours de l’année passée [2010] en vertu d’un accord obtenu par l’Eglise catholique romaine, et certains d’entre eux se sont exilés en Espagne. Mais les Dames en Blanc ont continué à manifester pour la libération d’environ 50 autres prisonniers condamnés pour des crimes violents tels que des prises d’otages, qu’elles considèrent comme étant politiques [4] ».

De son côté, l’Agence étasunienne Associated Press a noté que ces derniers « ne devraient normalement pas être considérés comme des prisonniers politiques […]. Une étude plus attentive permet de voir la présence de terroristes, de preneurs d’otages et d’agents étrangers » dans la liste. Elle souligne qu’ils « ont été condamnées pour terrorisme, prise d’otages et autres crimes violents, et quatre d’entre eux sont d’anciens militaires ou agents des services de renseignement condamnés pour espionnage ou pour avoir révélé des secrets d’Etat [5] ». Certains ont réalisé des incursions armées à Cuba et au moins deux d’entre eux, Humberto Eladio Real Suárez et Ernesto Cruz León, sont responsables de la mort de plusieurs civils, respectivement en 1994 et en 1997 [6].

De son côté, Amnesty International affirme qu’elle ne peut pas considérer ces personnes comme des « prisonniers de conscience » car il s’agit de « des gens jugés pour terrorisme, espionnage. Parmi eux se trouvent ceux qui ont tenté et même qui y sont parvenus à faire exploser des hôtels. Nous ne demanderons certainement pas leur libération et ne les décrirons pas comme prisonniers de conscience [7] ».

Ricardo Alarcón, ancien Président du Parlement cubain, s’est montré plus précis. En référence aux demandes des Dames en blanc, il a posé la question suivante : « Pourquoi ne disent-elles pas qu’elles sont en train de demander la liberté de la personne qui a tué Fabio di Celmo [8] ? », jeune touriste italien assassiné en 1997 suite à un attentat à la bombe.

Pour ces raisons, l’opposition cubaine est isolée à Cuba et ne dispose d’aucun soutien populaire. C’est le constat lucide qu’avait dressé l’ancien chef de la SINA, Jonathan D. Farrar dans un courrier au Département d’Etat. Selon lui, les dissidents « n’ont pas d’influence au sein de la société cubaine et n’offrent pas d’alternative politique au gouvernement de Cuba [9] ». Et ceux qui exigent davantage de souffrance pour le peuple cubain, encore moins.

Salim Lamrani, Opera Mundi

http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/28739/as+damas+de+branco+e+as+sancoes+contra+cuba.shtml

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

Son dernier ouvrage s’intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).

Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

 

 

[1] EFE, « Soler pide a Maduro que deje de enviar petróleo a Cuba », 26 avril 2013.

[2] Melissa Sánchez, « Soler : apoyo del exilio es clave para la lucha en Cuba », El Nuevo Herald, 27 avril 2013.

[3] EFE, “Cuba Still Holding Political Prisonners, Dissidents Say”, 23 novembre 2011.

[4] BBC, « Cuba ‘Ladies In White Protest Blocked in Havana », 24 septembre 2011.

[5] Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », The Associated Press, 23 juillet 2010.

[6] Juan O. Tamayo, « ¿Cuántos presos políticos hay en la isla ? », El Nuevo Herald, 22 juillet 2010.

[7] Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », op. cit.

[8] José Luis Fraga, « Alarcón : presos liberados pueden quedarse en Cuba y podrían ser más de 52 », Agence France-Presse, 20 juillet 2010.

[9] Jonathan D. Farrar, « The U.S. and the Role of the Opposition in Cuba », United States Interests Section, 9 avril 2009, cable 09HAVANA221.http://213.251.145.96/cable/2009/04/09HAVANA221.html (site consulté le 18 décembre 2010).

09/06/2013

CINEMA : 7 JOURS A LA HAVANE

lahavane71.jpgAprès Paris, je t'aime (2005), Tokyo ! (2008) et New York, I Love You (id.), voici le nouveau maillon qui se rajoute à la chaîne. A l'instar de ces trois films, 7 jours à la Havane réunit un groupe de réalisateurs qui part cette fois à la découverte de Cuba, afin de rendre hommage à sa capitale.

Pour ce film, sept cinéastes de renommée ont ainsi été choisis pour réaliser sept segments, dont chacun est associé à un jour de la semaine.

Scénario : Leonardo Padura et les sept réalisateurs

lahavane7.jpgComme le titre l'indique, chaque jour de la semaine de 7 jours à la Havane est associé à une histoire. La semaine commence par "El Yuma", le court-métrage de Benicio Del Toro, et se termine avec "La Fuente", signé Laurent Cantet et centré sur un dimanche religieux accompagné d'une réflexion sur le destin.

Chacun des sept réalisateurs a écrit son propre scénario pour ensuite ajouter sa touche personnelle à la toile, le tout ayant été revu et réécrit par le journaliste et écrivain cubain, Leonardo Padura Fuentes. C'est à lui que tous les scénarios ont été confiés, dans le but d'assurer la cohérence du long métrage et veiller à la fluidité des transitions entre les différents segments. L'écrivain a intégré les sept propositions aux quatre histoires qu'il a écrites au début avec son épouse Lucia Lopez Coll, et qui ont été retenues pour le film.

7 jours, 7 notes, une musique

lahavane712.jpgKelvis Ochoa et Descemer Bueno sont les deux compositeurs de 7 jours à la Havane, avec la collaboration de Xavier Turull. Le duo cubain affirme que la bande originale du film est un personnage à part entière, dans le sens où elle lie de manière très fluide les différentes histoires.

Très motivés par leur participation au "projet cinématographique le plus ambitieux qui a eu lieu à Cuba depuis 40 ans", les deux musiciens présentent leur musique comme une composition aussi sophistiquée que l'est la Havane.

Allo Ciné

CRITIQUE DU FILM

De belles images de la Havane, de la belle musique, mais pour le reste beaucoup de stéréotypes dans ce film. Le peuple Cubain, qui est un des peuples les plus instruits et les plus solidaires du monde n’est pas mis à son avantage.

Visiblement les réalisateurs de ce film ne connaissent ni Cuba, ni son peuple, ni son histoire, ni sa culture, mais connaissent-ils au moins leurs propres pays ?

Diaz Diego

 

 

15:42 Publié dans Amérique Latine, Cinéma, Culture, Musique, Vidéo | Tags : cinéma, 7 jours à la havane | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

07/06/2013

CRISTINA KIRCHNER : UNE PRESIDENTE POUR L'ARGENTINE

cristina-fernandez.jpgJ’appelle les Argentins à nous aider à reconstruire notre tissu social et institutionnel

Etudiante à l'Ecole nationale des sciences légales et sociales de l'université de La Plata, où elle passe avec succès un diplôme de droit, Cristina Fernandez de Kirchner débute sa carrière politique dans les années 1970. Militante des Jeunesses péronistes, elle rejoint le parti justicialiste, et plus précisément la Tendencia revolucionara.

Elle y rencontre Nestor Kirchner, qu’elle épouse en 1975.

Après le coup d’Etat de 1976, les époux Kirchner, alors militants de la Jeunesse Universitaire Péroniste, s’installèrent à El Calfate, en Patagonie, dans la province de Santa Cruz pour fuir la répression.

Cristina Kirchner est élue en tant que représentante provinciale de Santa Cruz en 1989, puis de nouveau en 1993. Gagnant un siège au Sénat en 2001, elle se présente ensuite comme candidate à l'élection présidentielle.

Elue avec 44 % des voix le 28 octobre 2007, c’est à son époux, dirigeant de l'Argentine de 2003 à 2007, qu’elle succède, passant ainsi du statut de Première dame à celui de présidente. Plébiscitée par le peuple, Cristina Kirchner incarne une nouvelle génération. Sensible à la problématique du développement culturel, elle se présente comme préoccupée par la justice sociale et compte tout mettre en oeuvre afin de lutter contre la pauvreté.

Suivant le chemin tracé par Eva Peron, entre fervent engagement et tendance à la légèreté, Cristina Kirchner est la première femme à être élue présidente en Argentine.

Cristina de Kirchner, un insuccès presque immédiat

Les premiers mois suivant l’accession de Cristina de Kirchner à la tête de l’Etat argentin sont marqués par une série de conflits qui fragiliseront rapidement sa notoriété. L’un d’entre eux l’oppose au Vatican suite à sa décision de dépénaliser l’avortement. Les taxes à l’exportation représentent la principale source de revenu de l’Etat argentin.

Cristina de Kirchner met en place un projet fiscal visant à les augmenter en mars 2008, notamment pour le soja et le tournesol. Ce projet de loi suscite une forte contestation des organisations patronales du monde rural. Le pays entier est paralysé par des grèves et manifestations successives.

A cette crise locale vient s’ajouter la crise économique mondiale qui fait régresser de deux points la croissance du pays la même année. Le projet de loi est finalement rejeté, même par le vice-président Julio Cobos qui passe ainsi dans l’opposition. La popularité de Cristina de Kirchner se retrouve fortement impactée.

Le 28 juin 2009, le Front pour la victoire, parti de la présidente, perd la majorité parlementaire aux élections générales et partielles.

cristina-kirchner-reeleccion.jpgElle est réélue, pour quatre ans, le 23 octobre 2011, dès le premier tour de la présidentielle, avec 53,96 % des voix. Elle entame son second mandat le 10 décembre suivant.

Avec Cristina Kirchner l’Argentine c’est impliquée particulièrement dans le Mercosur (communauté économique des pays de l'Amérique du Sud) avec le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela; cinq autres pays y sont associés : la Bolivie, le Chili, le Pérou, la Colombie et l'Équateur et la CELAC (Communauté des Etats Latinos Américains et Caribéens) regroupant pour la première fois de l'histoire du continent, 33 Etats sans les Etats-Unis et le Canada.

L'ARGENTINE

argentine,christina kirchner,présidente,buenos aires,amérique latineL'Argentine est longue de 3 700 kilomètres du nord au sud et de 1 400 kilomètres de l'est à l'ouest. Le territoire peut être divisé en quatre zones distinctes : les plaines fertiles de la Pampa au centre du pays, le plat pays de la Patagonie au sud (s'étendant sur un gros quart sud du pays (28 %), jusqu'à la Terre de Feu), les plaines sèches du Gran Chaco au nord et enfin la région très élevée de la cordillère des Andes à l'ouest le long de la frontière avec le Chili dont le mont Aconcagua culmine à 6 960 mètres.

L'Argentine compte plus de 40 millions d'habitants. Parmi les multiples groupes ethniques habitant le pays, on compte les descendants des trois groupes ethniques à l'origine de la population actuelle.

La population est très inégalement répartie, puisqu'un tiers de la population (environ 13 millions d'habitants) est concentré dans la capitale et l'agglomération de Buenos Aires, appelée aussi Gran Buenos Aires.

Outre la région de la capitale fédérale, la population est concentrée dans d'autres zones urbaines dont les principales sont : Córdoba (centre, 1,6 million d'habitants), Rosario (est, 1,4 million d'habitants), Mendoza (ouest, 1 million d'habitants), San Miguel de Tucumán (nord, près d'un million d'habitants).

Sources Wikipédia