CRISTINA KIRCHNER : UNE PRESIDENTE POUR L'ARGENTINE (07/06/2013)
J’appelle les Argentins à nous aider à reconstruire notre tissu social et institutionnel
Etudiante à l'Ecole nationale des sciences légales et sociales de l'université de La Plata, où elle passe avec succès un diplôme de droit, Cristina Fernandez de Kirchner débute sa carrière politique dans les années 1970. Militante des Jeunesses péronistes, elle rejoint le parti justicialiste, et plus précisément la Tendencia revolucionara.
Elle y rencontre Nestor Kirchner, qu’elle épouse en 1975.
Après le coup d’Etat de 1976, les époux Kirchner, alors militants de la Jeunesse Universitaire Péroniste, s’installèrent à El Calfate, en Patagonie, dans la province de Santa Cruz pour fuir la répression.
Cristina Kirchner est élue en tant que représentante provinciale de Santa Cruz en 1989, puis de nouveau en 1993. Gagnant un siège au Sénat en 2001, elle se présente ensuite comme candidate à l'élection présidentielle.
Elue avec 44 % des voix le 28 octobre 2007, c’est à son époux, dirigeant de l'Argentine de 2003 à 2007, qu’elle succède, passant ainsi du statut de Première dame à celui de présidente. Plébiscitée par le peuple, Cristina Kirchner incarne une nouvelle génération. Sensible à la problématique du développement culturel, elle se présente comme préoccupée par la justice sociale et compte tout mettre en oeuvre afin de lutter contre la pauvreté.
Suivant le chemin tracé par Eva Peron, entre fervent engagement et tendance à la légèreté, Cristina Kirchner est la première femme à être élue présidente en Argentine.
Cristina de Kirchner, un insuccès presque immédiat
Les premiers mois suivant l’accession de Cristina de Kirchner à la tête de l’Etat argentin sont marqués par une série de conflits qui fragiliseront rapidement sa notoriété. L’un d’entre eux l’oppose au Vatican suite à sa décision de dépénaliser l’avortement. Les taxes à l’exportation représentent la principale source de revenu de l’Etat argentin.
Cristina de Kirchner met en place un projet fiscal visant à les augmenter en mars 2008, notamment pour le soja et le tournesol. Ce projet de loi suscite une forte contestation des organisations patronales du monde rural. Le pays entier est paralysé par des grèves et manifestations successives.
A cette crise locale vient s’ajouter la crise économique mondiale qui fait régresser de deux points la croissance du pays la même année. Le projet de loi est finalement rejeté, même par le vice-président Julio Cobos qui passe ainsi dans l’opposition. La popularité de Cristina de Kirchner se retrouve fortement impactée.
Le 28 juin 2009, le Front pour la victoire, parti de la présidente, perd la majorité parlementaire aux élections générales et partielles.
Elle est réélue, pour quatre ans, le 23 octobre 2011, dès le premier tour de la présidentielle, avec 53,96 % des voix. Elle entame son second mandat le 10 décembre suivant.
Avec Cristina Kirchner l’Argentine c’est impliquée particulièrement dans le Mercosur (communauté économique des pays de l'Amérique du Sud) avec le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela; cinq autres pays y sont associés : la Bolivie, le Chili, le Pérou, la Colombie et l'Équateur et la CELAC (Communauté des Etats Latinos Américains et Caribéens) regroupant pour la première fois de l'histoire du continent, 33 Etats sans les Etats-Unis et le Canada.
L'ARGENTINE
L'Argentine est longue de 3 700 kilomètres du nord au sud et de 1 400 kilomètres de l'est à l'ouest. Le territoire peut être divisé en quatre zones distinctes : les plaines fertiles de la Pampa au centre du pays, le plat pays de la Patagonie au sud (s'étendant sur un gros quart sud du pays (28 %), jusqu'à la Terre de Feu), les plaines sèches du Gran Chaco au nord et enfin la région très élevée de la cordillère des Andes à l'ouest le long de la frontière avec le Chili dont le mont Aconcagua culmine à 6 960 mètres.
L'Argentine compte plus de 40 millions d'habitants. Parmi les multiples groupes ethniques habitant le pays, on compte les descendants des trois groupes ethniques à l'origine de la population actuelle.
La population est très inégalement répartie, puisqu'un tiers de la population (environ 13 millions d'habitants) est concentré dans la capitale et l'agglomération de Buenos Aires, appelée aussi Gran Buenos Aires.
Outre la région de la capitale fédérale, la population est concentrée dans d'autres zones urbaines dont les principales sont : Córdoba (centre, 1,6 million d'habitants), Rosario (est, 1,4 million d'habitants), Mendoza (ouest, 1 million d'habitants), San Miguel de Tucumán (nord, près d'un million d'habitants).
Sources Wikipédia
14:49 | Tags : argentine, christina kirchner, présidente, buenos aires, amérique latine | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |