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02/05/2024

LE CROCODILE VERT EST BIEN VIVANT ! Et nous pouvons en témoigner.

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Les titres de la plupart des médias, radio, télévision concernant Cuba (le crocodile vert) sont mortifères. C’en est fini de l’aventure castriste. Cela n’a que trop durer. Qu’ils en reviennent au merveilleux système capitaliste. Aucune autre société n’est possible sans ceux qui pillent le monde, depuis des siècles.
Ils se font des illusions. Que les gouvernements successifs des États-Unis, que bien d’autres mettent toute leur puissance à détruire cette noble expérience, depuis plus de 60 ans, cela ne fait aucun doute.

cuba,crocodileOui, le peuple cubain souffre, le pays vit mal, les coups portés par l’ennemi sont lourds de conséquences. Mais il est des femmes et des hommes qui résistent, recherchent tous les moyens imaginables pour penser les plaies, trouver des solutions à des problèmes du quotidien, et imaginer des solutions d’avenir, les yeux ouverts vers un futur meilleur. La direction du pays y travaille d’arrache pied.

Nous pouvons en témoigner.
C’est certains de ceux-là que nous avons rencontrés pendant la semaine intense que nous venons de vivre à La Havane et à Cienfuegos. Nous avons essayé de vous en donner quelques éléments et nous allons continuer à le faire. Ils sont démonstratifs et convaincants.

Nous revenons avec un certain nombre de projets dans divers domaines. Nous avons acquis une expérience en presque 30 ans d’existence. Nos amis cubains, du plus haut niveau à ceux qui bénéficient du travail réalisé, l’apprécient à sa juste valeur. Cela nous conforte dans nos orientations. Après cette mission, plus que jamais, notre rôle va être avec ses participants et d’autres, de rechercher et trouver des partenaires, anciens et nouveaux, qui vont avec nous, avec nos amis cubains mettre en œuvre ces projets pour le bien de la population cubaine.

Nous poursuivons ce travail engagé avec confiance et détermination. Et nous avons besoin des amis de Cuba, pour apporter, modestement, notre pierre à ce combat humanitaire, solidaire, d’avenir.

Merci pour votre fidélité à notre Lettre que je vous laisse consulter à votre gré !

Bien cordialement,

Roger Grevoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France, Rédacteur en chef du site internet et de la Lettre Hebdomadaire

 

 

 

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
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17/04/2024

La Baie des Cochons : snorkeling, plongée… et débarquement manqué

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Avec son nom quelque peu ingrat et son histoire tristement célèbre, difficile d’imaginer que la Baie des Cochons puisse être un petit coin de paradis ! Entre plages de sable blanc, cocotiers et piscines naturelles, la Baie des Cochons est pourtant à mille lieues des aprioris qu’on peut avoir ! Mais c’est malheureusement aussi une région que le tourisme a, par endroits,  dénaturée.

Quels sont les lieux incontournables de la Baie des Cochons ? Quels sont les endroits à éviter ? On vous en dit plus !

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L’histoire de la Baie des Cochons : chronique d’un débarquement manqué

En 1959, Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba et boute Fulgencio Batista, alors Président, hors du pays. Si Cuba et les États-Unis entretenaient jusque là des relations de grande proximité, elles se détériorent très rapidement avec l’arrivée de Castro à la tête de l’État. Les États-Unis n’approuvent pas la politique d’expropriation des terres du gouvernement castriste. Pire, Cuba se rapproche dangereusement de l’URSS, l’ennemi juré des Américains. Les États-Unis rompent alors toute relation diplomatique et commerciale avec l’île.

Au début des années 1960, l’administration de Dwight Eisenhower planifie une invasion de Cuba dans le but d’installer un gouvernement proaméricain. Il met sur pied une brigade de 1500 exilés cubains, « la brigade d’assaut 2506 », et confie son entraînement à la CIA. Mais, le poulain d’Eisenhower, Richard Nixon, perd les élections de 1960 face au démocrate John Fitzgerald Kennedy.

Kennedy hérite donc de l’opération, mais il hésite : l’URSS menace les États-Unis de représailles en cas de débarquement américain à Cuba. Pour sauver les apparences, il décide donc que la brigade d’exilés cubains sera envoyée seule à l’assaut de la Baie des Cochons, sans soutien des troupes américaines. Kennedy compte sur un soulèvement populaire qui n’aura jamais lieu.

Le contre-espionnage castriste a par ailleurs bien fait ses devoirs et sait que les Américains prévoient d’envahir la Baie des Cochons. Les troupes cubaines sont donc prêtes à repousser l’invasion américaine.

Les exilés cubains débarquent le 17 avril 1961, mais sont rapidement mis en déroute. Le 19 avril, ils se rendent aux forces castristes victorieuses.

Se rendre dans la Baie des Cochons

La Baie des Cochons, en espagnol « Bahía de Cochinos», est située dans la Province de Matanzas, sur la côte sud de Cuba.

Depuis La Havane, un bus Viazul dessert Playa Larga et Playa Giron. Comptez 13 CUC par personne pour 3 heures de trajet environ. Vous pouvez également vous renseigner dans votre casa particular pour réserver un taxi collectif.

Mais nous vous recommandons plutôt de visiter la Baie des Cochons depuis la ville coloniale de Cienfuegos. Là, vous pourrez réserver une excursion avec les agences Cubanacan ou Havanatur. Vous pouvez aussi bien prendre un taxi privé. Pour 60 CUC, vous explorerez la Cueva de los Peces, Punta Perdiz, Playa Giron, Playa Larga et même Boca de Guama au nord de la Baie des Cochons.

Si vous séjournez à Varadero, il est aussi possible de faire une excursion à la journée dans la Cienaga de la Zapata, qui inclut la Baie des Cochons. Nous vous conseillons de réserver votre tour à l’avance.

Activités et expériences dans la Baie des Cochons

La Baie des Cochons est pleine de paradoxes ! Tantôt magique tantôt crasseuse, elle a aussi par endroits été défigurée par de grands bâtiments de style soviétique. Des coins paradisiaques ont malgré tout été relativement bien préservés des foules !

Playa Larga

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Playa Larga est peut-être l’un des points d’intérêts les plus connus de la Baie des Cochons, mais ce n’est définitivement pas celui que nous vous recommandons.

Très touristique, Playa Larga est très prisée des étrangers comme des Cubains, qui sont très peu sensibilisés aux problématiques environnementales. La plage est donc très souvent couverte de monde, mais aussi très sale.

Cienfuegos

Capitale de la Province du même nom, Cienfuegos est l’une des villes coloniales les plus célèbres de Cuba. Son centre-ville, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et la baie bordée de demeures huppées valent bien le détour.

Source Visiter Cuba

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
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18/11/2023

Cuba : « Les sanctions américaines impactent aussi les acteurs économiques français »

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Alors que les mesures unilatérales imposées par Washington à Cuba viennent d’être à nouveau dénoncées à l’ONU par l’écrasante majorité de la communauté internationale, des juristes ont organisé, vendredi 17 novembre, au Parlement européen, un Tribunal international contre le blocus.

Convoqué par des juristes, un Tribunal ad hoc a entendu vendredi 17 novembre des acteurs de la solidarité avec Cuba. Au-delà de l’impact du blocus sur l’île, les participants ont aussi pointé du doigt les conséquences du côté européen de l’application extraterritoriale de la loi Helms-Burton, qui entrave toute relation commerciale. Entretien avec Victor Fernández, président de l’association Cuba coopération, structure créée en 1995 pour développer les liens culturels, scientifiques et économiques entre la France et Cuba.

Dans quelle mesure le blocus et les sanctions imposées à Cuba entravent le travail de votre association ?

En trente ans nous avons développé plus de 150 projets de collaboration avec nos partenaires cubains, menés dans le cadre de la coopération décentralisée française. Ces projets s’inscrivent principalement dans les domaines de la culture, des transports, des infrastructures, ainsi que du développement économique local, parfois en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement.

Les mesures unilatérales imposées par les États-Unis représentent de réels obstacles à nos activités car tout ce qui touche aux transferts de fonds devient extrêmement complexe, que ce soit pour des campagnes de solidarité ou pour le paiement d’achats en vue de la mise en œuvre de projets.

Comment cela se manifeste-t-il concrètement ?

De nombreuses entreprises refusent de nous vendre des certains produits dès qu’elles apprennent qu’ils seront envoyés à Cuba, par exemple s’agissant d’équipements dans le domaine de la santé, des systèmes hydrauliques, etc.

L’argument pour expliquer le refus est toujours le même : nous ne pouvons rien fournir à ce pays ! Ou alors on nous impose des tarifs bien supérieurs à ceux du marché ce qui réduit notre capacité à mettre en œuvre nos projets.

Un autre problème récurent : le non-respect des délais de livraison des conteneurs destinés à l’île, avec souvent plus de deux mois de retard. Des délais justifiés par l’absence de lignes maritimes directes.

Autre énorme problème : il devient de plus en plus difficile de trouver des banques qui acceptent d’effectuer des virements vers Cuba, même s’agissant de projets de coopération réalisés main dans la main avec des institutions publiques françaises. Nous essuyons aussi l’abandon de certains partenaires en raison du risque de sanctions qu’ils encourent. Les institutions financières subissent des pressions.

Cette situation s’est-elle aggravée avec l’annonce par les États-Unis du rétablissement des sanctions extraterritoriales ?

Oui, tout a empiré à partir de 2019 : les principales banques françaises et européennes ont refusé toute activité économique avec Cuba. En France, les banque Wormser Hermanos et la Banque populaire Rives de Paris ont clôturé nos comptes. La BNP refuse aussi toute participation.

Plusieurs projets ont été affectés, d’autres ont dû être abandonnés. Dans le domaine agricole, un projet d’importation de fruits provenant de Cuba est tombé à l’eau. Un important projet ferroviaire soutenu par l’Agence française de développement – pourtant un établissement public rattaché à l’État – a été annulé en raison du rétablissement de l’article III de la loi Helms-Burton.1

En mars dernier, le SIAAP (service public d’assainissement de l’eau de la région parisienne) a dû mettre fin à un accord de coopération avec l’Institut national des ressources hydrauliques de Cuba (INRH) qui fonctionnait depuis 1996.

Il s’agissait pourtant d’un partenariat aux résultats probants et même exemplaire au vu du volume financier engagé et de la durée du programme : c’était une référence nationale en matière de coopération décentralisée. Le blocus a ainsi provoqué la fin de la plus longue et la plus importante coopération d’un service public français avec Cuba.

Source l'Humanité

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
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03/11/2023

La communauté internationale réclame la fin du blocus imposé à Cuba

Cuba ONU.jpgPour la 31e année consécutive, la quasi-unanimité des pays membres des Nations unies a demandé la levée des sanctions imposées depuis 1962 par Washington.

Le monde soutient Cuba. Isolée économiquement, la plus grande île des Antilles est loin de l’être sur le plan diplomatique et le prouve, une fois encore, au sein du principal organe délibérateur et, surtout, le plus représentatif et démocratique des Nations unies : son Assemblée générale. En effet, ce jeudi 2 novembre, pour la 31e année consécutive, cet organe central du système onusien – la seule instance dans laquelle l’ensemble des États membres sont représentés, disposent du même droit de vote et d’expression et peuvent prendre ensemble des décisions – a massivement exigé la fin du blocus états-unien imposé à La Havane.

187 pays sur 193 – soit deux de plus que l’année dernière – ont ainsi approuvé le projet de résolution A/78/L.5 présenté par le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, intitulé « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique ». Seules oppositions : celles des États-Unis et d’Israël, soutenues par l’abstention de l’Ukraine.

Des dommages financiers considérables

Un blocus décidé par l’administration du président John Fitzgerald Kennedy en 1962 et qui vise à faire renoncer Cuba à son indépendance et à sa souveraineté, niant au passage à son peuple le droit d’exercer sa libre détermination. Ce que n’a pas manqué de rappeler la cinquantaine de diplomates qui se sont alternés à la tribune de l’Assemblée générale, depuis mercredi, ou encore des groupes comme le Mouvement des pays non alignés (120 États membres), représenté par l’Azerbaïdjan.

Singapour, au nom de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (10 États membres) et la Zambie, au nom du Groupe des États d’Afrique (54 États membres) ont ainsi exhorté les États-Unis à lever au plus vite des mesures qualifiées d’illégales et de véritable frein au développement de l’île, rappelant que « 80 % de la population cubaine n’a rien connu d’autre que son pays sous blocus ». « L’embargo a eu un impact néfaste sur l’économie et le commerce de Cuba avec des conséquences humanitaires désastreuses pour sa population », a déclaré de son côté le représentant mauritanien au nom de l’Organisation de coopération islamique (57 États membres).

« Nous réitérons notre rejet ferme de mesures qui violent le droit international et vont à l’encontre de la volonté politique de la communauté internationale », a déclaré la représentante de Saint-Vincent-et-les-Grenadines au nom de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (33 États membres), tandis que son homologue de l’Ouganda a condamné au nom du Groupe des 77 + Chine (134 États membres) l’application extraterritoriale du blocus à travers la loi Helms-Burton.

Renvoyant au rapport annuel présenté par la diplomatie castriste et accompagnant son projet de résolution, plusieurs États ont souligné les dommages financiers provoqués par le blocus, soit environ 4,87 milliards de dollars sur la période s’écoulant de mars 2022 à mars 2023. « L’équivalent de trois ans de ration alimentaire pour toute la population cubaine », a noté la Chine avant de chiffrer à près de 150 milliards de dollars les pertes correspondant aux 60 années de politique états-unienne. « Comment serait Cuba aujourd’hui si elle avait disposé de toutes ces ressources ? » s’est interrogé Bruno Rodriguez.

Un blocus « incompatible avec un système (…) fondé sur l’État de droit »

S’exprimant à leur compte, plusieurs pays ont eu des mots forts pour dénoncer une situation « aberrante et injustifiable » (Mexique), « illégale, injuste et immorale » (Argentine), « inhumaine » (Namibie), « qui exacerbe la souffrance de tout un peuple » (Algérie) ou encore pouvant se comparer à « une punition collective dont les effets représentent un crime contre l’humanité » (Venezuela).

L’Assemblée générale s’est aussi saisie d’un rapport de 185 pages du secrétaire général de l’ONU qui décrit notamment un blocus « incompatible avec un système international fondé sur l’État de droit » et « qui porte gravement atteinte aux droits humains », avec des effets « inadmissibles au regard de la charte de l’ONU et des principes du droit international ». 157 pays ont participé à l’élaboration de ce document ainsi que plus de 30 agences et organismes des Nations unies.

Ainsi, l’Assemblée générale n’a pas manqué d’arguments pour condamner le blocus de Washington, tout comme l’inscription de Cuba dans la liste du département d’État américain des pays qui soutiennent le terrorisme.

Depuis le début de son mandat, loin de reprendre la politique de détente amorcée par Barack Obama, le président Joe Biden a plutôt semblé suivre les pas de Donald Trump pour asphyxier Cuba. Écoutera-t-il cette fois l’appel de la communauté internationale ?

Source l'Humanité

12:29 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Politique | Tags : cuba, onu | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg