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24/01/2016

LIBERTÉ IMÉDIATE À MILAGRO SALAS!!! JUJUY- ARGENTINE : "La pauvreté n'est pas un crime"

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moira.jpgMilagro Salas leader Amérindienne de l'organisation Tupac Amaru, également députée au sein de Parlasur, une institution du Mercosur, communauté économique d'Amérique du Sud, a été arrête le 16 janvier 2016, avec un important déploiement policier autour de son domicile, qui a été perquisitionné.

Elle est poursuivis pour "incitation à commettre des actes illégaux» et «infraction contre les décisions du gouvernement." l'organisation Tupac Amaru" siége depuis 38 jours face a la maison du gouvernement de Gerardo Morales l'actuel gouvernement de la province de Jujuy.

Il s'agit d'un emprisonnement politique puisqu’elle est la dirigeante de cette organisation, et c’est elle qui la représente dans les espaces publics, politiques et sociaux.
Elle est criminalisée du fait de son opposition à la suppression des aides aux coopératives, source d'emploi et d'inclusion de centaines des personnes abandonnées par des gouvernent successifs de la province. Ils ont fait ce que beaucoup de "politiciens" n'ont jamais réalisées.

peuple.jpgDepuis que le gouvernement du nouveau président de Mauricio Macri, est arrivé au pouvoir, il tente d’intimider des militants, des salariés des syndicalistes, des organisations sociales qui défendent leurs emplois au lieu d’apporter des réponses satisfaisantes à la lutte contre le chômage et les inégalités. Cette tentative de criminalisation de l’action collective doit cesser !

Vive l'espace d’Autonomie de l'organisation de la Tupac Amaru !
Eux, résistent à la volonté du gouvernement de détruire tout leur travail.
Eux, veulent décider par eux mêmes !

Dessin ci dessus, de l'artiste plasticien Brian Carlson, créateur de l'exposition "APPARUS" qui évoque la mémoire des victimes du terrorisme d'Etat en Argentine.

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15:14 Publié dans AL-Pays : Argentine, Amérique Latine, Politique | Tags : argentine, milagro salas, liberté | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

26/06/2013

CUBA 2.0 : L'OUVERTURE POUR PLUS DE LIBERTES

internetcuba.jpgAvoir accès à une connexion 56kb/s à Cuba, c'est possible, mais seulement depuis un mois … Le gouvernement de Raùl Castro a décidé d'ouvrir 118 « salles de navigation ». L'ouverture du réseau est une avancée encourageante même si les autorités gardent la mainmise sur les télécommunications. Le Journal International a enquêté à Cuba.

Cuba 2.0 : l'ouverture d'Internet pour plus de libertés

Cuba, un gouvernement communiste, des cigares et maintenant … Internet ! Le gouvernement Castro, deuxième du nom, a annoncé que l'accès à l'Internet public serait élargi avec l'ouverture de 118 « salles de navigation ». Les Cubains se réjouissent de cette réforme et s'impatientent de pouvoir découvrir plus amplement le réseau internet. Malgré tout, l'accès reste payant et il faut avoir de bons moyens pour surfer sur la toile. Une heure de connexion coutera environ 3,5 € et l'accès à la plateforme de messagerie RedCubana coûtera environ 1,50 €. Sachant que le salaire moyen d'un Cubain est équivalent à 15 € par mois, l'accès à Internet reste un luxe que peu d'habitants pourront s'offrir. L'État justifie ces prix exorbitants par « un besoin de récupérer ses investissements » utilisés pour la mise en place des salles de navigation.

Des connexions Internet rarissimes

Il faut savoir qu'à Cuba, les habitants ne sont pas autorisés à avoir une connexion Internet à leur domicile. Ce qui pour nous est devenu une simple habitude quotidienne reste un privilège hors de prix sur l'île. Jusqu'à présent, seuls quelques salles publiques et quelques hôtels étaient connectés. L'accès reste très restreint hormis pour les étrangers résidant sur l'île qui ont le droit de posséder une connexion Internet à leur domicile. La condition préalable : avoir obtenu une autorisation auprès de l'Etesca, unique opérateur du pays. De plus, le paiement doit s'effectuer soit en dollar américain soit en devise étrangère. Or, les Cubains ne sont pas censés détenir de peso cubain convertible. La tâche est donc très rude.

Le Journal International a tenté d'en savoir plus sur les modes de consommation du net à Cuba. Felix Lopez (* le nom a été modifié, la personne interrogée préférant garder l'anonymat), 39 ans, réside à La Havane. À la question « comment utilisez-vous Internet ? », il répond : « Je me connecte à Internet par le compte d'un membre de ma famille. Elle est née en Espagne, donc de nationalité espagnole et vit à Cuba depuis l'âge de 4 ans. Donc techniquement, elle est reconnue comme étrangère vivant à Cuba et a accès à Internet depuis son domicile. C'est une connexion à très bas débit, 5kb/s et limitée à 30 heures par mois... Avec ça, aucune chance de pouvoir regarder une vidéo sur Youtube par exemple. »

Pour les autorités, les citoyens lambdas « n'ont pas besoin d'accéder aux pages Internet », considérées comme « ennemies » et mauvaises pour les Cubains. Auparavant, l'accès à Internet restait limité à des corps stratégiques : journalistes, médecins, universités et entreprises. La plupart des Cubains vivent dans la pauvreté au sein d'un pays très fermé. Une situation qui n'est pas sans rappeler que Cuba est l'un des 60 pays à pratiquer la censure sur Internet.

Depuis 2008 seulement, la vente d'ordinateurs personnels et de téléphones portables est devenue légale. L'accès aux mobiles est également très restreint car leur utilisation est quasi inabordable : peu de Cubains sont prêts à payer la moitié de leur salaire mensuel pour s'offrir un ligne de téléphone mobile. La mesure levée par Raul Castro a enclenché le processus de fin des restrictions concernant les outils technologiques et les biens de consommation.

À Cuba, on rationne aussi les médias

Du côté des médias, la situation est quelque peu compliquée. Comme nous le confirme Circles Robinson, rédacteur en chef du site d'information indépendant cubain, Havanatimes, qui a répondu à nos questions. « La plupart de nos rédacteurs n'ont pas d'accès internet. Nous communiquons principalement par e-mail. De mon côté, je me rends à Cuba tous les six mois et à chaque fois je me connecte dans un hôtel ». Les médias cubains ne sont pas censurés mais le coût et le débit plus que restreints ne leur permettent pas d'alimenter leur plateforme. « Le site a été lancé quand je travaillais à Cuba. Aujourd'hui je l'alimente depuis le Nicaragua. À Cuba nos journalistes n'ont pas de carte de presse. »

Felix Lopez insiste sur le fait que ces réformes ne peuvent être que bénéfiques au peuple cubain. « Je pense que ces restrictions sont un outil de censure utilisé par le gouvernement. À ce propos, je reste quand même optimiste avec les réformes qui sont en cours. La situation du pays est en train de changer. »

Le gouvernement cubain détient une dizaine de journaux nationaux dits « officiels », et d'autres provinciaux. C'est la seule presse écrite tolérée. En revanche sur la toile, tout devient possible... ou presque. Le journaliste Circles Robinson nous explique que son journal web est diffusé sur le réseau internet mondial et national (l'intranet). Bien que la rubrique « Opinion » de son site titille quelque peu le régime castriste, il ne dit pas subir de censure….

Extrait d’un article de Ophélie Vernerey et Camille Grange pour le Journal International

 

11:46 Publié dans Actualités, AL-Pays : Cuba, Société | Tags : cuba, internet, médias, liberté, accès | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg