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22/05/2018

Venezuela. L’appel au dialogue du président Maduro

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Cathy Dos Santos, L'Humanité

Après sa réélection, dimanche, le chef de l’État a appelé ses adversaires à une rencontre pour surmonter les crises politique et économique.

Nicolas Maduro fait le pari du dialogue. Fort de sa victoire à l’issue de l’élection présidentielle de dimanche, le chef de l’État a appelé ses adversaires à une rencontre nationale pour tenter de dépasser le conflit politique, mais surtout pour affronter la terrible crise économique que traverse le pays. Le chef de file du Parti socialiste uni du Venezuela (Psuv) s’est adressé en premier lieu à ses principaux concurrents, Henri Falcon et Javier Bertucci, mais également à la frange la plus radicale de la droite qui avait donné pour consigne le boycott du scrutin. « Réunissons-nous, rencontrons-nous et parlons du Venezuela ! » a lancé Nicolas Maduro depuis le palais présidentiel de Miraflores.

À cette occasion, l’ancien ministre des Affaires étrangères durant les derniers mandats du président défunt Hugo Chavez a remercié ses partisans venus en masse le féliciter. « C’est une victoire héroïque, belle, populaire, forgée dans la lutte », a-t-il insisté. Ce succès n’était pas écrit d’avance. Le printemps meurtrier de 2017, avec l’insurrection orchestrée par l’opposition pour faire vaciller le pouvoir ou encore la situation économique catastrophique marquée par l’hyperinflation (7 000 %) auraient pu lui coûter sa réélection. Mais, finalement, Nicolas Maduro a su tirer son épingle du jeu face à une droite atomisée, incapable de penser une stratégie électorale autre que celle de la chaise vide.

Un réel mécontentement lié à des difficultés quotidiennes aggravées par les sanctions états-uniennes

Avec 5 823 728 de suffrages, le socialiste totalise 67,7 % des voix, devançant ainsi nettement ses adversaires. L’ancien gouverneur de l’État de Lara et candidat d’une partie de la droite, Henri Falcon, a décroché la seconde place mais n’a obtenu que 1 820 552 de votes, soit 21, 1 %. Le pasteur évangélique Javier Bertucci, a, quant à lui, rassemblé 925 042 voix. Enfin, Reinaldo Quijada a peiné à réunir 34 614 électeurs.

Au terme de ce scrutin, le président chaviste perd, certes, près d’1,7 million de voix par rapport à la précédente élection présidentielle de 2013. Un recul qui s’explique par la faible participation électorale (46 %), signe d’un réel mécontentement lié à des difficultés quotidiennes aggravées par les sanctions états-uniennes.

Nicolas Maduro parvient cependant à se faire élire avec près de 35 % du corps électoral, soit bien plus que d’autres présidents de la région comme le Colombien Juan Manuel Santos ou le Chilien Sebastian Piñera. En termes de comparaison avec l’Europe, Emmanuel Macron a été élu par environ 44 % des inscrits et encore, dans le cadre d’un duel avec le Front national, son bulletin servant également à faire barrage à l’extrême droite.

Pour Washington, qui souhaite mettre au pas Caracas, « ces élections ne changent rien »

Reste à savoir si, durant les six prochaines années, le locataire de Miraflores aura les coudées franches. Avant même l’annonce des résultats, Henri Falcon les a qualifiés d’« illégitimes », tout en réclamant la tenue d’une nouvelle élection en octobre. « Nous sommes disposés à (y) participer, sans avantage, ni chantage. C’est comme cela que l’on construit une alternative (...) », a-t-il réagi sur les réseaux sociaux.

Il ne s’est pas non plus privé d’égratigner ses camarades de droite et leur politique d’abstention qui a « relégué une opportunité extraordinaire » de déboulonner les chavistes. Pour Washington, qui souhaite mettre au pas Caracas, « les élections truquées ne changent rien ». « Il faut que le peuple vénézuélien gouverne ce pays… une nation qui a tant à offrir au monde ! » a lancé le secrétaire d’État américain et ex-directeur de la CIA, Mike Pompeo, un brin nostalgique du temps où la première puissance mondiale pillait allègrement le pétrole vénézuélien sans que le pouvoir en place y trouve à redire

18:03 Publié dans AL-Pays : Vénézuela, Politique | Tags : maduro, vénézuela, président | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

20/03/2015

Lettre de Fidel a Nicolas Maduro

castro1.jpgHonorable M. le Président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro,
Comme l’a annoncé la presse, demain mardi 17 mars, aura lieu à Caracas le Sommet de l’ALBA pour examiner la politique insolite du gouvernement des États-Unis contre le Venezuela et l’ALBA.

L’idée de créer cette organisation est venue de Chavez lui-même, désireux de partager avec ses frères caribéens les énormes ressources économiques dont la nature avait doté sa Patrie de naissance, mais dont les bénéfices avaient fini par atterrir aux mains de puissantes entreprises nord-américaines et de quelques millionnaires vénézuéliens.

La corruption et le gaspillage furent le principal stimulant de la première oligarchie fascisante, fanatique de la violence et du crime. Les violences et les crimes commis contre le peuple vénézuélien sont si intolérables que l’on ne saurait les oublier, et jamais il n’acceptera un retour au passé de l’époque prérévolutionnaire qui fut à l’origine des attaques contre les centres commerciaux et les assassinats de milliers de personnes, dont on ignore encore le chiffre exact.

Simon Bolivar se donna corps et âme à la colossale mission de libérer le continent. Plus de la moitié des meilleurs enfants de son peuple combattit et mourut au cours de longues années d’une lutte incessante. Avec moins de 1% de la surface de la planète, ce pays possède les plus grandes réserves d’hydrocarbures du monde. Pendant un siècle entier, il fut obligé à produire tout le combustible dont les puissances occidentales et les États-Unis avaient besoin.

Au rythme actuel, les hydrocarbures, qui ont mis des millions d’années à se former, pourraient s’épuiser en moins d’un siècle, et les 7,2 milliards d’êtres humains que nous sommes aujourd’hui auront doublé en 100 ans, et auront atteint les 21 milliards en 200 ans, si bien que seuls les prodiges de la technologie la plus avancée pourraient peut-être permettre de prolonger un peu plus la survie de l’espère humaine.

Pourquoi n’utilise-t-on pas les fabuleux moyens de diffusion pour informer et éduquer les gens sur ces réalités – au lieu d’encourager la duperie – que chaque personne saine d’esprit est en droit de connaître ?
Un Sommet de l’ALBA ne peut pas avoir lieu sans que ces réalités qui nous touchent d’aussi près ne soient prises en compte.
La République bolivarienne du Venezuela a déclaré de façon précise qu’elle a toujours été prête à discuter de manière pacifique et civilisée avec le gouvernement des États-Unis, mais qu’elle n’acceptera jamais de recevoir des menaces ou ordres de ce pays.

J’ajoute que j’ai pu observer l’attitude, non seulement du peuple héroïque de Bolivar et Chavez, mais aussi une circonstance spéciale : la discipline exemplaire et l’esprit de la Force armée nationale bolivarienne. Quoi que puissent faire l’impérialisme des États-Unis, jamais il ne pourra compter sur cette armée pour faire ce qu’il a fait durant tant d’années. Aujourd’hui, le Venezuela possède les soldats et les officiers les mieux équipés d’Amérique latine.

Lorsque tu t’es réuni récemment avec les officiers, on pouvait constater qu’ils étaient prêts à verser jusqu’à leur dernière goutte de sang pour leur Patrie.
Une accolade fraternelle à tous les Vénézuéliens, aux peuples de l’ALBA et à toi personnellement.
Fidel Castro Ruz
Le 16 mars 2015
23h14

Mensaje de Fidel al presidente Nicolás Maduro

Honorable Señor Presidente de la República Bolivariana de Venezuela, Nicolás Maduro:
Como ha publicado la prensa, mañana martes, 17 de marzo, tendrá lugar en Caracas la Cumbre del ALBA para analizar la insólita política del gobierno de Estados Unidos contra Venezuela y el ALBA.
La idea de crear esa organización fue del propio Chávez, deseoso de compartir con sus hermanos caribeños los enormes recursos económicos con que la naturaleza había dotado a su Patria de nacimiento, pero sus beneficios habían ido a parar a manos de poderosas empresas norteamericanas y a unos pocos millonarios venezolanos.
La corrupción y el despilfarro fueron el estímulo fundamental de la primera oligarquía de tendencia fascista, adicta a la violencia y al crimen. Tan intolerable para el pueblo heroico de Venezuela es la violencia y el crimen que se cometió contra él que no puede olvidarse, y jamás admitirá un regreso al pasado vergonzoso de la época prerrevolucionaria que dio origen al asalto de los centros comerciales y el asesinato de miles de personas, de las cuales nadie puede asegurar hoy la cifra.
Simón Bolívar se entregó de lleno a la colosal tarea de liberar el continente. Más de la mitad de lo mejor de su pueblo luchó y murió en largos años de ininterrumpida lucha. Con menos del 1% de la superficie del planeta, posee las mayores reservas de hidrocarburos del mundo. Durante un siglo completo fue obligada a producir todo el combustible que las potencias europeas y Estados Unidos necesitaban. Aun cuando hoy los hidrocarburos, formados en millones de años, se consumirían en no más de un siglo, y los seres humanos que hoy alcanzamos los 7 200 millones en cien años más se duplicarán, y en doscientos sumarán veintiún mil millones, solo los prodigios de la más avanzada tecnología tal vez permitirían la supervivencia de la especie humana un poco más de tiempo.
¿Por qué no se utilizan los fabulosos medios de divulgación para informar y educar sobre estas realidades, en vez de promover engaños, que cada persona en su sano juicio debe conocer?
Una Cumbre del ALBA no puede transcurrir sin tomar en cuenta estas realidades que nos tocan tan de cerca.
La República Bolivariana de Venezuela ha declarado de forma precisa que siempre ha estado dispuesta a discutir de forma pacífica y civilizada con el gobierno de Estados Unidos, pero nunca aceptará amenazas e imposiciones de ese país.
Añado que he podido observar la actitud, no solo del pueblo heroico de Bolívar y Chávez, sino también una circunstancia especial: la disciplina ejemplar y el espíritu de la Fuerza Armada Nacional Bolivariana. Haga lo que haga el imperialismo de Estados Unidos, no podrá contar jamás con ellas para hacer lo que hizo durante tantos años. Hoy Venezuela cuenta con los soldados y oficiales mejor equipados de América Latina.
Cuando te reuniste con los oficiales en días recientes se podía apreciar que estaban listos para dar hasta la última gota de su sangre por la Patria.
Un abrazo fraternal para todos los venezolanos, los pueblos del ALBA, y para ti.

Fidel Castro Ruz
Marzo 16 de 2015
11 y 14 p.m.

Oficina de Prensa de la Embajada de Cuba

Service de Presse
Ambassade de Cuba en France

25/07/2014

Les médias sous la botte au Venezuela

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Je me suis réveillé ce matin en érection idéologique. Je grassematinais en écoutant d'une oreille France-Inter, lorsqu'à 7h45, la "chronique internationale" du "7/9" me mit dans un état jouissif d'exaltation.

Enfin un chroniqueur dénonçait "billes en tête" le latifundium médiatique français, la mort du pluralisme de l'information (qui n'a jamais vraiment existé depuis la Libération), la "normalisation" de France-Inter, les marchands d'armes et de béton qui font l'opinion, l'info-propagande-manipulation, la censure et l'autocensure implacables exercées par la pensée de marché...

J'attendais que le chroniqueur indique qu'il n'existait au pays jadis des Lumières qu'un seul quotidien différent: L'Humanité... J'attendais...

Las. Mon excitation priapique ne fut que passagère. Il était en réalité question des médias bâillonnés par l'autocrate "chichement élu", 50,8%, (et Hollande?), répressif, au "charisme d'une huître de Sibérie" (quelle hauteur de vue et d'argumentation!), le président Nicolas Maduro, au Venezuela.

Un Venezuela tellement dictatorial que les groupes privés nationaux et internationaux sont libres d'y réaliser leurs opérations, dans le cadre de la loi. C'est ainsi que El Universal, le plus ancien des quotidiens, très critique envers la révolution bolivarienne, comme la plupart des médias, a été racheté par un curieux groupe espagnol d'investisseurs.

Son nouveau directeur serait "proche du pouvoir". Jesús Abreu s'est engagé à maintenir la ligne éditoriale, et à ne licencier aucun journaliste. S'il y a "restructuration", elle ne se fait pas sur le mode occidental, de la thérapie de choc, du délit d'opinion : journalistes jetés à la rue...

En fait, le groupe investisseur espagnol Epalisticia aurait pour unique actionnaire une compagnie panaméenne, qui aurait usurpé le nom d'une entreprise vénézuélienne (Tecnobreaks); le montage impliquerait donc une entreprise vénézuélienne, une entreprise panaméenne et deux groupes espagnols (Gallaecia Invergest et Epalisticia), ainsi que des oligarques, banquiers et avocats : les Velasco au Venezuela, le banquier Eduardo Lopez, l'avocat J.A. de la Torre Lopez, et un Espagnol, José Luis Basante Otero. Il faut être médium pour voir dans cette bouillie financiaro-spéculative la main de Maduro.

Mais l'essentiel est ailleurs. La campagne permanente de haine contre le Vénézuéla bolivarien fait qu'aujourd'hui, face à la guerre idéologique des maîtres des médias, Goebbels ferait figure d'amateur. Le paysage médiatique vénézuélien est composé de dizaines de télés et de radios privées, qui dénigrent, voire salissent, quotidiennement un gouvernement, au demeurant fort tolérant à leur égard.

Sur 115 journaux ou périodiques, 90% sont aux mains du secteur privé. En 1998, lorsque Chavez est élu pour la première fois, il y avait au Venezuela 331 radios privées qui couvraient le territoire; elles sont aujourd'hui 466. La majorité d'entre elles farouchement hostiles au régime.

Toujours en 1998, le Venezuela comptait 32 chaînes de télévision privées, aujourd'hui 61, dont certaines ont appelé et soutenu le coup d'Etat contre Chavez, ce qui relève de la faute lourde. Venevision et Televen pilonnent quotidiennement le chavisme.

Quant aux centaines de prétendus prisonniers politiques, lors des 3 mois de "guarimbas" (manifestations violentes, destructions de centres sociaux et d'universités, barricades meurtrières, barrages de routes ...), 3 200 personnes furent arrêtées pour violences. Les étudiants y étaient très minoritaires (7%). Il ne reste aujourd'hui que 88 détenus (dont 58 de nationalités étrangères) pour des faits relevant plus du terrorisme que de l'opposition démocratique.

Le Venezuela devrait-il renoncer à appliquer la loi et laisser faire les pilleurs, les casseurs, les incendiaires? La tentative de déstabilisation insurrectionnelle de la révolution se solda par un bilan de 42 morts, la majorité d'entre eux chavistes. 14 agents des forces de l'ordre, coupables d'excès, sont toujours emprisonnés.

Un "scoop" pour terminer la cure de désintoxication : le sénat américain étudie un projet de loi pour augmenter l'aide financière des States aux médias et aux groupes vénézuéliens partisans de revenir au "bon vieux temps" de l'inféodation à l'impérialisme et du pillage des hydrocarbures. La manne de Washington passerait de 5 à 15 millions de dollars. Tout est dit.

Après avoir dégraissé Stéphane Guillon, Didier Porte, Daniel Mermet, et Jean Passe, France Inter devrait embaucher Alexandre Adler, connu pour son élégance envers Chavez.

Jean Ortiz, universitaire pour l'Humanité: http://www.humanite.fr/blogs/les-medias-sous-la-botte-au-venezuela-548239#sthash.QXbPSFmS.dpuf

29/05/2014

VENEZUELA : Nouvelle baisse du chômage en avril

maduro-ii.jpgCaracas, Venezuela, 28/05/14 - Le rapport mensuel de l’Institut National de la Statistique indique que le taux de chômage est descendu à 7,1 %.

En avril 1999, première année du gouvernement Chavez, le chômage au Venezuela était de 14,6%.

Il a donc été diminué de 50 % en quinze ans de révolution bolivarienne. Au total 4 millions de personnes ont trouvé un emploi.

Tandis que le travail dans le secteur informel est passé de 51 % en avril 1999 à 40,7% en avril 2014, dans le même temps, le secteur formel de l’économie a crû de 10,3 – passant de 49% en avril 1999 à 59,3% en avril 2014. Le rapport montre aussi qu’entre avril 2013 et avril 2014, 444 mil 313 personnes ont trouvé un emploi dans l’économie formelle.

L’évolution de l’emploi se caractérise par la consolidation des activités économiques qui génèrent la plus grande quantité d’emplois et par une stabilité accrue pour les travailleurs¨ précise le rapport qui souligne l’amélioration des conditions de travail.

Même les travailleurs indépendants installés à leur compte – 3 millions 637 mille 484 personnes – peuvent aujourd’hui cotiser à la sécurité sociale et ont droit aux pensions de vieillesse grâce à la modification de la Loi de l’Institut Vénézuélien de la Sécurité Sociale.

Nicolas Maduro le 24 mai 2014, lors d’une rencontre nationale avec les travailleurs du secteur public et les syndicats qui lui ont remis le projet de contrat collectif 2014-2016. Ce projet sera approuvé dans les 60 jours, a promis le président, qui a par ailleurs approuvé la nouvelle échelle d’augmentation du salaire pour l’administration publique, annoncé le renforcement de la Caisse d’Épargne et la création d’une Banque des Travailleurs où seront déposées toutes les prestations sociales qui leurs sont dues, et relancé la Mission Mercal Obrero qui prolonge le système de distribution des aliments à bas prix en installant ces magasins à proximité des lieux de travail.

Notes :

- Voir ¨Nicolas Maduro annonce une nouvelle augmentation de 30 % du salaire minimum et des pensions¨ http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/30/maduro-ann...

Lire ¨Venezuela : l’augmentation du salaire et la baisse du chômage continuent.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-...

Pour les détails de la nouvelle loi, lire ¨Nouvelle loi du travail au Venezuela : un pas de plus vers la vraie vie.¨, http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/05/04/nouvelle-l...

Source : AVN

Traduction : T. D.

URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/05/29/nouvelle-b...

13:40 Publié dans AL-Pays : Vénézuela, Economie, Politique | Tags : vénézuela, chômage, maduro | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg