19/04/2013
Qui se cache derrière la blogueuse cubaine Yoani Sanchez ?
Après avoir émigré en Suisse en 2002, Yoani Sánchez a choisi de rentrer à Cuba deux années plus tard, en 2004. En 2007, elle décide d’intégrer l’univers de l’opposition à Cuba en créant son blog Generación Y, et devient un farouche détracteur du gouvernement de La Havane.
Jamais aucun dissident à Cuba – peut-être même dans le monde – n’a obtenu autant de distinctions internationales en si peu de temps, avec une caractéristique particulière : elles ont rapporté à Yoani Sánchez assez d’argent pour vivre tranquillement à Cuba jusqu’à la fin de ses jours. En effet, la blogueuse a été rétribuée au total à hauteur de 250 000 euros, c’est-à-dire une somme équivalent à plus de 20 années de salaire minimum dans un pays tel que la France, cinquième puissance mondiale. Le salaire minimum mensuel à Cuba étant de 420 pesos, c’est-à-dire 18 dollars ou 14 euros, Yoani Sánchez a obtenu l’équivalent de 1 488 années de salaire minimum à Cuba pour son activité d’opposante.
Yoani Sánchez est également en étroite relation avec la diplomatie étasunienne à Cuba comme l’indique un câble, classé « secret » en raison de son contenu sensible, émanant de la Section d’intérêts nord-américains (SINA), rendu public par Wikileaks. Michael Parmly, ancien chef de cette dernière à La Havane, qui se réunissait régulièrement avec Yoani Sánchez dans sa résidence diplomatique personnelle, comme l’indiquent les documents confidentiels de la SINA, a fait part de son inquiétude au sujet de la publication des câbles diplomatiques étasuniens par Wikileaks : « Je serais vraiment ennuyé si les nombreuses conversations que j’ai eues avec Yoani Sánchez venaient à être publiées. Elle pourrait en payer les conséquences toute sa vie ». La question qui vient inévitablement à l’esprit est la suivante : pour quelles raisons Yoani Sánchez serait-elle en danger si ses agissements, comme elle l’affirme, respectent le cadre de la légalité ?
En 2009, la presse occidentale avait grandement médiatisé l’interview que le président étasunien Barack Obama avait concédée à Yoani Sánchez, ce qui était considéré comme étant un fait exceptionnel. La blogueuse avait également affirmé qu’elle avait fait parvenir un questionnaire similaire au président cubain Raúl Castro et que ce dernier n’avait pas daigné répondre à la sollicitation. Néanmoins, les documents confidentiels émanant de la SINA, rendus publics par Wikileaks, mettent à mal ces déclarations.
On y découvre qu’en réalité ce fut un fonctionnaire de la représentation diplomatique étasunienne à La Havane qui s’était chargé de rédiger les réponses à la dissidente et non le président Obama. Plus grave cependant, on apprend que Yoani Sánchez, contrairement à ses affirmations, n’a par ailleurs jamais fait parvenir de questionnaire à Raúl Castro. En effet le chef de la SINA Jonathan D. Farrar a confirmé cette réalité dans une missive expédiée au Département d’Etat : « Elle n’attendait pas de réponse de ce dernier, car elle a confié qu’elle ne les [les questions] avait jamais transmises au président cubain ».
Le compte Twitter de Yoani Sánchez
En plus du site Internet Generación Y, Yoani Sánchez dispose également d’un compte Twitter et revendique plus de 214 000 suiveurs. Seuls 32 d’entre eux habitent réellement Cuba. De son côté, la dissidente cubaine suit elle-même plus de 80 000 personnes. Sur son profil, Sánchez se présente de la façon suivante : « Blogueuse, je réside à La Havane et je raconte ma réalité par bribes de 140 caractères. Je twitte via sms sans accès internet ».
Cependant, la version de Yoani Sánchez est difficilement crédible. En effet, il est rigoureusement impossible de suivre plus de 80.
Salim Lamrani
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l'Université de la Réunion et journaliste , spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son dernier ouvrage s'intitule Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba (Paris, Editions Estrella, 2011.
EN VOYAGE
En 2013, et alors que la Section des Intérêts des États-Unis affirme qu'elle prétend s'être débarrassée de son passeport, elle profite de la réforme migratoire entrée en vigueur le 14 janvier 2013 à Cuba, qui permet à tout cubain de quitter le pays sans autre formalité que l’obtention d’un passeport et d’un visa, pour débuter au Brésil une tournée mondiale qui la mènera sur plusieurs continents.[10]
L'opinion publique brésilienne est séparée sur le statut à donner à la blogueuse, qualifiée tantôt d'agent de l'impérialisme de Washington ou de résistante au régime communiste cubain. La diffusion d'un documentaire sur Cuba, à laquelle elle devait assister dans le nord-est du Brésil, a ainsi été empêchée par des manifestants lundi 18 février dans l'Etat de Bahia. Des élus de l'opposition l'ont alors invitée au Congrès, avec l'intention de projeter ce film. Mais là encore, sa venue a provoqué des incidents et de vifs débats.
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17/03/2013
CHRONIQUE CUBAINE : VIVA EL PAPA !
Le nouveau pape élu par 115 cardinaux venus du monde entier soulève la joie parmi les catholiques mais aussi de nombreuses interrogations.
D’abord la composition uniquement masculine même de ce collège électoral prouve une nouvelle fois que la femme n’est pas l’avenir du pape et de la religion catholique.
Pourtant par ailleurs cette religion se permet des jugements uniformes sur les femmes comme le droit à l’avortement que l’église interdit même en cas de viol, ou le droit à l’homosexualité.
Le nouveau pape, François 1er, ex-cardinal argentin c’était à ce sujet violemment opposé à la présidente de l’argentine Christina Kirschner lorsque elle a proposé à son peuple ces droits élémentaires.
François 1er était beaucoup moins combattif pour s’opposer à la dictature militaire de Vilares en Argentine responsable de la mort et la disparition de plus de 30 000 personnes, de l’enlèvement d’enfants, de la torture de centaines de milliers d’Argentins (1).
Plus grave de nombreux témoignages, en particulier des grandes mères de la Place de Mai, qui tous les jeudis réclamaient justice et pleuraient leurs disparus mettent en cause le passé de collaborationnisme du nouveau pape avec le dictateur.
Dans une de ces premières interventions il a exigé des catholiques qu’ils se confessent sinon c’était le diable qui les attendait. Je pense que ce pape a beaucoup flirté avec le diable et qu’il en est obsédé.
Les médias en France censurent largement cet épisode peu glorieux du nouveau pape.
L’ensemble des gouvernements dont celui de Cuba, où coexiste une cinquantaine de religions pratiquées librement contrairement à ce que certains affirment ont salué l’événement de manière officielle ce qui est normal.
François Hollande a salué son homologue François 1 er qui va régner sur le territoire du Vatican et influencer (modérément) 2 milliards de catholiques déclarés sur la planète.
Ce qui est curieux est que la France enverra lors de l’investiture non le ministre de l’intérieur qui a en charge les cultes en France, mais le premier ministre.
Une semaine avant c’était un sous-ministre qui avait été expédié au Vénézuela à l’occasion de la disparition du Président Chavez. Des symboles qui en disent long sur la politique internationale menée malheureusement par la France aujourd’hui de plus en plus calquée sur celle des Etats Unis.
La décision récente de Laurent Fabius d’envoyer des armes avec son ami Cameron, le premier ministre Britannique, allié inconditionnel des USA depuis des lustres aux rebelles Syriens est révélateur de cet état là. Les armes envoyés iront ont fondamentalistes islamistes qui les utiliseront pour imposer la charia comme cela se passe en Lybie. Tout le monde en est persuadé, sauf le gouvernement français.. C’est de la Paix dont on besoin les Syriens pas des armes aujourd’hui livrés dans tous les camps par la Russie, la Chine, l’Arabie, les Turcs, la Qatar. La France a-t-elle des stocks à liquider, ou des milliardaires à enrichir ?
En matière de politique internationale la France de Hollande ne se singularise pas avec celle de Sarkozy et reste soumise aux intérêts des Etats Unis. C’est regrettable.
(1) - La dictature militaire a sévi en Argentine entre 1976 et 1983. Plus de 30 000 personnes ont disparu, dont les femmes enceintes. Parquées dans des camps, torturées, elles accouchaient, puis étaient assassinés. Leurs enfants, 500 environ, furent confiés aux familles des tortionnaires.
Diaz Diego, blogueur
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15/03/2013
CUBA 2012 : CARNET DE VOYAGE (2)
L’aéroport international de la Havane, José Marti donne une première impression particulière sur la découverte de ce pays. C’est un aéroport totalement opposé à celui de Roissy. Peu moderne, il s’apparente aux aéroports de province en France.
Il est vrai que le trafic est moindre et que le manque d’investissements lié au blocus des USA contre Cuba, depuis la Révolution en 1959 apparait déjà. Ce blocus d’ailleurs a été condamné pour la 21 ème fois consécutive par l’ONU cette année à la quasi unanimité par 188 pays. Les USA, Israël, et Palau votant contre, et deux pays se sont abstenus, les Iles Marshall et la Micronésie.
Cet embargo se traduit notamment par de fortes amendes décidés par les USA contre les banques qui commercent avec Cuba. En décembre 2012, la HSBC, une des plus grandes banques du monde, avec son siège social à Londres, acceptait de payer 1,9 milliards de dollars au gouvernement étasunien afin que soient retirées des accusations de blanchiment d’argent de la drogue au Mexique et… de non-respect du blocus contre Cuba !
Le gouvernement étasunien a également fait savoir que la banque japonaise Tokyo-Mitsubishi UFJ payera une amende de 860 millions de dollars en raison de son commerce avec Cuba.
L’an dernier, la banque néerlandaise ING a versé 619 millions de dollars et, en 2009, le Crédit Suisse a payé 539 millions de dollars de « contraventions ».
A l’Aéroport de la Havane, aucun avion bien sûr ne peut se rendre aux Etats Unis pourtant distant que de quelques dizaines de kilomètres. Ceux qui viennent des USA ou veulent s’y rendre transitent par le Panama qui constitue le trafic aéronautique le plus important de l’Ile. Belle hypocrisie…
Le contrôle douanier avec des files d’attente est impressionnant mais rapide. La police contrôle nos passeports sans apposer de tampons comme il est de règle. J’en apprendrai plus tard la raison. Pour les voyageurs voulant se rendre ensuite aux USA, un tampon « Cuba » c’est la certitude pour eux dans ce grand pays démocratique que sont les Etats-Unis d’avoir des tracas, et pour ceux naïfs qui en plus viennent avec des cigares cubains, des ennuis sans fins.
Les policiers et douaniers cubains pour vous éviter ces ennuis n’apposent pas de tampons. C’est un geste qui les grandit et en dit long sur le respect de circulation aux Etats-Unis d’Amérique.
Passé le contrôle douanier les représentants des agences nous attendent avec les bus portant le logo Cubatur. Ce sont tous des bus ultramodernes, confortables et tous climatisés que nous utiliserons tout le long du séjour.
Direction La Havane.
Découvrir le Havane de nuit donne une première drôle d’impression. La circulation est fluide mais continue, l’éclairage limitée mais qui couvre tout le parcours, le paysage diversifié avec une succession de maisons et de végétations variées.
Cette impression restera pendant tout le séjour. Cuba est un pays paradoxal où beaucoup de genres se succèdent : le gris et la couleur, l’espace et la masse. Un seul n’existe pas : celui de la misère et de la richesse et de l’abondance. Beaucoup de Cubains sont pauvres sans être dans la misère, mais personne ne semble étaler de richesses comme nous en trouvons en France.
L’écart de revenus est très limité dans ce pays. Nous apprendrons plus tard, et confirmé par tous que pour un salaire minimum de 25 pesos convertibles, un médecin gagne 45 pesos. L’écart entre les salaires les plus bas, et ceux qui sont les plus élevés sont à peine de 1 à 3. Rappelons qu’en France ils se situent de 1 à 50 en moyenne selon l’INSEE.
Le salaire minimum reversé aux retraités est lui de 10 pesos.
Ces salaires paraissent extrêmement faibles mais il faut les comparer avec des pays comparables et prendre en compte que la société Cubaine est une société où le chômage n’existe pas, où l’éducation et la santé sont totalement gratuits, où l’alimentation minimum est garanti.
Cuba est un pays contrasté et ceux qui ont des à priori argumenteront toujours sur l’échec social, économique, et démocratique de ce pays à partir de la perception subjective de ce pays. Cela d’autant plus les USA, et les pays occidentaux ont mis en place une stratégie de communication intense pour dénigrer Cuba.
Au moment où j’écris ces lignes un communiqué de l’AFP informe qu’en Roumanie, pays de la communauté européenne, les malades atteint du cancer sont abandonnés et privés de médicaments. Le ministre de la santé cynique annonçant qu’il était hors de question de « donner du caviar » à ces malades alors que les Roumains manquent de pain.
A Cuba malgré le boycott américain que ne subit ni la Roumanie, ni aucun pays de la communauté européenne, les Cubains sont soignés et ne manquent pas de pain. Les Cubains en outre viennent découvrir deux vaccins qui permettent de sensibles résultats pour les malades atteints du cancer du fumeur.
11:37 Publié dans AL-Pays : Cuba, Amérique Latine, Blog, Carnet de voyage, Voyage | Tags : cuba, aéroport, police, douane, la havane | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
10/03/2013
CHRONIQUES CUBAINES : DU VENEZUELA AU QATAR !
La déclaration du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel indiquant : "Je dis, et cela pourra m'être reproché, que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez, puisqu'on prétend que c'est un dictateur". Et ajouté : "il a jusqu'ici et pendant ses 14 ans [au pouvoir] respecté les droits de l'Homme" lui a valu une volée d’insultes de la part de la Droite et d’une grande partie de la presse bien pensante. C’est vrai que dire d’une personne qui a été élu 4 fois démocratiquement, qui a gagné 14 élections sur 15, dont une récemment celles des gouverneurs en décembre 2012 n’est pas un dictateur est inadmissible…
Le même jour la presse annonçait que Nicolas Sarkozy, ancien président de la République de droite était sollicité par le Qatar pour créer un fonds d’investissement de plus de 500 millions de dollars, et qu’il y réfléchissait sérieusement sans que cela soulève la moindre interrogation et colère de la part de cette droite et des journaux.
Le Vénézuela serait donc une dictature et le Qatar une grande démocratie qui en plus est très fréquentable. C’est vrai que la Qatar investit en France, surtout en finançant une équipe de foot de mercenaires : le PSG, et que cela vaut toutes les absolutions. La même équivalence vaut par exemple pour l’Arabie Saoudite qui impose la charia et l’interdiction du droit de conduire pour les femmes dans un silence médiatique impressionnant, ou par exemple aussi (mais les exemples sont infinis), Djibouti un pays Africain où se trouve la seule base aérienne américaine en Afrique, et une base aérienne française et où les opposants sont assassinés dans un silence médiatique mondial vertigineux.
Pour revenir au Qatar Wikipédia, l’encyclopédie du web indique : « Le gouvernement qatari garde un certain nombre de restrictions sur la liberté d'expression et les mouvements pour l'égalité », et ajoute : « La première élection de ce Parlement a eu lieu en 2004. La nouvelle Constitution n'autorise pas pour autant la formation de partis politiques. » et termine en parlant de ce pays très démocratique : « Au Qatar, la famille souveraine Al Thani (آل ثاني) continue à détenir seule le pouvoir à la suite de la déclaration d'indépendance du pays en 1971. »
Robert Ménard : "Le Qatar, 200.000 habitants pour deux millions d'esclaves"
A cela s’ajoute cette particularité le Qatar est aussi un pays où l’esclavage existe comme l’indique cet extrait repris d’un dossier du courrier international : « Dubaï, aujourd’hui symbole de la puissance financière des Émirats, est une ville factice qui a émergé du désert en moins de trente ans. Sa population, forte de quelque 5 % d’Émiratis, est majoritairement composée de travailleurs étrangers : les expatriés occidentaux, au compte de grandes multinationales, et les ouvriers dépêchés pour subvenir à la nouvelle politique de grands travaux, ainsi que des domestiques, souvent des femmes, en provenance des Philippines.
Ces deux derniers groupes sont exploités, et ce sans discrimination de sexe. À l’instar des anciens coolies, ils ont des conditions de travail effroyables : papiers confisqués par leur employeur à leur arrivée à Dubaï, salaires de misère… » et une jeune correspondante du journal de l’Humanité conclue ainsi : « Le non-respect des droits de l’homme est symptomatique de la région. À l’heure où Dubaï réussit à s’imposer à l’international, cette mentalité, cette conception de l’autre, permet de douter de la légitimité d’un modèle cynique qui s’appuie sur la négation de l’autre, une traite immonde, une forme d’esclavage moderne. Ce modèle qui prône la puissance de l’argent réduit l’autre à une simple bourse, ou une force de travail qu’il convient de réduire à l’impuissance ».
Oui, la puissance de l’argent qui explique tout : le mépris pour le Vénézuela qui ose prendre aux riches pour donner aux pauvres, et l’adoration pour le Qatar qui lui donne aux riches ce qu’il vole aux pauvres.
PS - Julien Dray pour le PS : « Je pense que la France a eu tort de ne pas envoyer, sans remettre en cause les capacités et l'autorité de Victorin Lurel, une personnalité de premier plan à cet enterrement. Oui ça méritait que le ministre des Affaires étrangères (Laurent Fabius, NDLR) y aille, ça ne voulait pas dire pour autant qu'on avalisait la politique internationale de M. Chávez et ce copinage infréquentable avec des dictateurs »
C’est vrai qu’en matière de copinage infréquentable avec les dictateurs la France peut donner des leçons au monde entier. Le Qatar, l’Arabie Saoudite, Djibouti entres autres en sont des exemples.
Quand au PS qu’il n’oublie comment le Chavisme est arrivé comme le note le journaliste José Fort : « C’est au mois de février 1989 que remonte la dernière répression de masse dirigée par l’ancien président et vice-président de l’Internationale socialiste, Carlos Andrès Perez, lors des émeutes de la faim. Des milliers de manifestants, la plupart descendus des bidonvilles et des étudiants avaient été abattus par l’armée sur ordre du gouvernement de l’époque. C’est au lendemain de ces événements que le « chavisme » commença à émerger. » A vouloir tout prouver on se brûle les ailes….
Diego Diaz
15:46 Publié dans AL-Pays : Cuba, AL-Pays : Vénézuela, Blog, Chronique Cubaine, France | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |