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22/10/2018

A Cuba, cinq lieux étonnants qui méritent le détour

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Au pays de la salsa, il n’y a pas que le Malécon de la Havane et les plages turquoises de Varadero, mais des sites artistiques/historiques qui gagnent à être connus.

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La Havane, l’exubérant Fusterland

La capitale cubaine a son Facteur Cheval : José Fuster, peintre, sculpteur et céramiste né en 1946. Inspiré par Gaudi et Picasso, qu’il avait découverts lors d’un voyage à Barcelone, il a commencé par décorer sa maison et ses abords. Dans un style exubérant, avec des sculptures et des mosaïques aux couleurs vives et aux motifs de sirènes, poissons, palmiers, saints de la Santería, etc. Puis, dans ce quartier excentré de Jaimanitas, situé à l’ouest de La Havane, il a poursuivi en ornant les habitations de ses voisins.

> Ouvert tous les jours de 9 h 30 à 16 heures. Entrée gratuite.

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Baie des Cochons… et des plongeurs

Il ne reste rien sur ces plages où débarquèrent des exilés cubains soutenus par les États-Unis, en avril 1961. Juste un petit musée. Mais la baie est un endroit intéressant pour la plongée sous-marine, praticable depuis le rivage. En snorkeling aussi, on peut voir coraux (vivants) et poissons abondants (à Caleta Buena : entrée 15 € avec repas. Masques et tuba : 3 €).

Santiago, chorégraphie au cimetière

Dans Santiago, le San Francisco cubain, se trouve le cimetière Santa Ifigénia. C’est là que reposent, outre Compay Segundo et Emilio Bacardi, Fidel Castro et les héros de l’indépendance et de la révolution. Ne ratez pas devant le mausolée de José Marti, la relève de la garde, exécutée en musique toutes les demi-heures, par des soldats choisis et instruits pour cette tâche. Une vraie chorégraphie.

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Biran, le berceau de Fidel

C’est le domaine familial, fondé par le père, Angel Castro, riche propriétaire terrien, originaire de Galice. Lieu de naissance de Fidel et de Raul. On l visite comme un musée : la demeure, le lit que partageaient les deux frères, l’école, l’arène pour le combat de coqs… (10 €).

Puerto Padre, un air de Don Quichotte

Rien de particulier dans ce petit port isolé mais il mérite le détour pour son ambiance hors du temps. On l’a surnommé “la ville bleue des moulins”. Un haut Don Quichotte accueille le visiteur. Professeur du commandante , le père (jésuite) Llorente ne disait-il pas que « Castro, c’est Don Quichotte qui a pris le pouvoir ? »

Sources : Le Progrès

18:51 Publié dans AL-Pays : Cuba, Voyage | Tags : cuba, tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

12/04/2018

Cuba n’a jamais autant séduit les Français

Par Laurent Guéna pour le quotidien du tourisme, cuba

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Malgré Irma, Cuba a battu des records en 2017 avec l’arrivée de 209 600 touristes français contre 180 000 en 2016. 2018 s’annonce aussi belle.

Rosa Adela Mejias Jimenez, directrice de l’Office de tourisme de Cuba, peut avoir sourire. Les Français n’ont jamais été aussi nombreux à se rendre à Cuba. Le record de 2016, 180 000 arrivées, n’est déjà plus un repère. Le chiffre à dépasser, c’est maintenant 209 600. 

La France est aujourd’hui le premier marché en Europe grâce, en partie, aux dessertes aériennes qui se sont développées et qui entraînent de meilleurs tarifs; « Sans Irma, nous aurions fait mieux », souligne la directrice qui se réjouit que l’année 2018 parte sur des bases quasi identiques malgré les conséquences de l’ouragan qui ont entraîné des annulations cet automne. « Depuis décembre, les réservations repartent à la hausse, nous avons fait un gros effort d’information en temps réel ».

Rosa Adela Mejias Jimenez loue la créativité « des tour-opérateurs et des agences de voyages françaises » qui poussent les réceptifs cubains à trouver des offres qui sortent des « sentiers battus » pour répondre « à de nouvelles demandes ». En effet, l’une des particularités des Français est d’être à la recherche d’offres culturelles qu’ils combinent avec du balnéaire. Les randonnées  accompagnées par des guides sont aussi de plus en plus demandées. « C’est comme cela que nous fidélisons les Français, nous avons un taux de « repeaters » de 25%.

Pour accompagner cette montée en puissance du tourisme, Cuba va ouvrir 4020 chambres par an. L’office met en avant les hôtels E, une trentaine d’hôtels de charmes situés dans des villes coloniales et gérés par diverses enseignes internationales. Rosa Adela Mejias Jimenez, tient à tordre le coup à la rumeur, « tous les vols intérieurs sont normalement assurés à Cuba ».

Enfin, Cuba a communiqué tous azimuts en ce début d’année. A la télévision avec TUI et, aussi, dans le métro parisien. Par ailleurs, l’office a participé à de nombreux salons grand public et a été mis à l’honneur à la foire internationale de Rouen.

A noter que le Fitcuba, salon professionnel se tiendra à Cayo Santa Maria du 2 au 6 mai 2018.

17:45 Publié dans AL-Pays : Cuba, Voyage | Tags : cuba, tourisme, record, 2018 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

02/04/2017

Cuba, un pays riche d’histoire et de culture

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Une région du monde à explorer aussi hors des plages et des complexes tout-compris

Benoît Legault - Collaborateur à La Havane pour le Devoir | Voyage
Photo: Benoit Legault Les touristes s’agglutinent dans le petit bar mythique où Ernest Hemingway avait ses habitudes — et ses mojitos — à La Havane.

Une proportion de 98 % des Canadiens qui voyagent à Cuba vont essentiellement dans des centres de vacances de type tout compris. « Je rencontre parfois des Canadiens qui sont allés 20 fois au même resort sans en sortir. Ça me désole qu’ils n’explorent pas vraiment mon pays », déplore la guide Mónica Muñoz Miranda, du voyagiste Cubatur. C’est pourtant un pays fascinant, dont l’histoire et la culture sont uniques. Et sécuritaire, une qualité plutôt rare en Amérique latine.

« Les Européens se montrent plus intéressés que les Canadiens par le tourisme culturel cubain, dit Nieves Ricardo, chargée de marketing au Bureau de tourisme de Cuba au Canada. Les Français, par exemple, font en général des circuits historiques et culturels et complètent leurs vacances par un séjour de plage dans un tout-compris. »

Située entre La Havane et les fameuses plages de Varadero, la capitale provinciale de Matanzas (100 000 habitants), la grande oubliée, est une des vieilles villes de taille moyenne les plus intéressantes des Caraïbes. De nombreux planteurs français s’étaient établis ici pour fuir la révolte en Haïti.

L’historique pharmacie française Triolet est remarquable. Et l’hôtel de charme Velasco est surtout occupé par des touristes de l’Hexagone. Les visiteurs québécois ne viennent pas à Matanzas, presque pas en tout cas. « À Matanzas, vous ressentirez bien l’authentique vie urbaine à la cubaine, sans nécessairement avoir besoin d’aller à La Havane pour faire cette expérience », souligne notre guide cubaine.

Matanzas est aussi à l’origine de la salsa, une danse nommée ron à Cuba. Dans ce pays, les danses latines sont plus qu’ailleurs influencées par les rythmes africains. Sur une petite scène de Matanzas, dans les Ruinas de Matasiete, nous avons assisté à une démonstration de rumba traditionnelle qui ressemblait plus à une danse du Congo (son origine) qu’à une danse latino-américaine.

Néanmoins, c’est bien sûr La Vieille-Havane, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui attire des nuées de touristes étrangers. Ils viennent de partout : Canada, Europe, Antilles, Amérique latine, et depuis peu… des États-Unis. Lors de notre séjour, en février dernier, le célèbre Hotel Nacional de Cuba était plein d’Américains vêtus de shorts en élasthanne. Ils participaient à un triathlon. C’était leur raison, leur passeport pour Cuba.

Les États-Uniens ne peuvent toujours pas venir à Cuba simplement pour faire bronzette. Alors, ils ne font pas encore concurrence aux Canadiens pour obtenir les chaises longues des fameuses plages cubaines.

La trace américaine est importante et facile à suivre à La Vieille-Havane. Elle prend la forme ridiculo-sympathique des lieux où Ernest Hemingway a bu des daïquiris (le restaurant Floridita) et des mojitos (le minuscule bar Bodeguita del Medio). Les touristes déboursent 5 pesos convertibles (7 $CAN), un prix choquant, pour un mojito fait (trop) vite de rhum et de menthe, deux produits qui ne coûtent presque rien à Cuba. Les bars d’Hemingway sont des lieux mythifiés au point que le tourisme authentique y devient du tourisme de masse.

La Vieille-Havane est en pleine transformation : il y a tant de rénovations ici qu’on se dirait en préparation pour un 375e anniversaire. Les Cubains en rient, disant que la vieille ville est sur le point d’être plus neuve que le Cuba moderne ! Et l’afflux de touristes étrangers fait gonfler les prix hôteliers. La prestigieuse chaîne allemande Kempinski ouvrira bientôt un 5-étoiles dont les chambres coûteront au moins aussi cher que des chambres équivalentes à Berlin.

Les patrons de la construction sont européens et les ouvriers viennent d’Asie. Les Cubains, eux, sont des spectateurs ébahis devant les moyens et l’efficacité de ces étrangers qui ont transformé, en quelques mois, une grande école d’enfants déshérités à l’abandon en un luxueux hôtel de classe mondiale.

Plaisirs de classes

À quelques pas du Kempinski, on admire une jolie place publique et la promenade Prado, une longue et large artère piétonne aux embellissements opulents ; c’est un terrain de jeu pour les Habaneros de toutes les classes sociales. Les rues ordinaires de La Havane fournissent aussi un spectacle de vie digne des plus grandes capitales du monde.

Et sur le Malecón, une esplanade de huit kilomètres en front de mer, les Cubains profitent de la douceur du climat et de la beauté de leur ville. Habiter La Havane est d’ailleurs considéré comme un privilège pour les Cubains.

Néanmoins, c’est hors de La Havane que les touristes trouvent des aubaines. Au cours de la dernière décennie, la vallée de Viñales est la région sans plage (située à deux heures de la mer) qui fut la plus visitée de Cuba. Cette région est inscrite au patrimoine mondial. On y trouve une nature généreuse, des montagnes et des sites géologiques superbes.

La vallée de Viñales est dans la province de Pinar del Rio, tout à l’ouest de Cuba, là où se trouve le meilleur terroir au monde pour la production de cigares. Des fermes qui produisent le tabac mythique des cigares Cohiba sont ouvertes au public. On y explique que la supériorité du tabac cubain est en partie due à l’absence d’engrais chimiques et à une production qui demeure artisanale.

Certains sites, comme la grotte de l’Indien, sont trop commerciaux, mais l’authenticité demeure toujours à proximité. Un business florissant est constitué de l’hébergement de touristes dans de coquettes maisons transformées pour accueillir des étrangers, les casas particulares. Un couple peut dormir et déjeuner chez l’habitant pour une trentaine de pesos convertibles la nuitée.

Un mundo mejor

Un des panneaux routiers qui m’ont frappé le plus indiquait Un mundo mejor es posible (une célèbre expression de Fidel Castro). Un tourisme meilleur, plus durable, est aussi possible.

Les Canadiens, qui représentent 40 % du tourisme étranger à Cuba, sont appréciés des Cubains pour leur apport économique et leur attitude paisible et non arrogante. Ils pourraient toutefois mieux apprécier les Cubains, leur histoire et leur culture, s’ils sortaient davantage des tout-compris, où les locaux ne présentent que de pâles aspects de ce qu’ils sont réellement et de ce qu’ils font. S’ils délaissaient davantage les centres de villégiature, l’impact positif sur l’économie régionale cubaine pourrait en être spectaculaire. montreal@gocuba.ca

Notre journaliste était l’invité du Bureau de tourisme de Cuba et des lignes aériennes Sunwing.

En vrac Le Paladar est un restaurant en vogue, car il reçoit depuis quelques années les célébrités de passage à La Havane, notamment Barack Obama. Le décor est chaleureux, chargé, suranné, et mieux que les plats. Comme partout ailleurs, les valeurs sûres sont les poissons frais et les viandes grillées. Le Paladar est un établissement privé, au coeur de la ville, où l’on paye en pesos convertibles, bien sûr. Par ailleurs, il y a tellement de nouveaux restaurants privés à La Vieille-Havane que les guides touristiques ne les connaissent pas tous.

Voyager en autocar est pratique et peu cher à Cuba pour des étrangers. Par exemple, les cars de touristes de la compagnie Viazul, partant de La Havane, mettent cinq heures pour rejoindre Viñales. L’aller ne coûte que 12 pesos convertibles.

11:13 Publié dans Actualités, Société | Tags : cuba, tourisme, canada | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg

29/06/2014

Cuba, les Canadiens s’y ruent, Anglais, Allemands et Français aussi

100_9582.JPGCuba n’a commencé à s’ouvrir au tourisme que voici peu. Jusque là, seuls quelques bobos soixante-huitards s’envolaient vers l’île, plus par conviction que par désir, avant que le régime castriste ne décide la construction, sur la côte nord, de quelques hôtels « all inclusive » » à Varadero, un bétonnage inspiré de Torremolinos.

En 2013, Cuba a accueilli plus de 2,8 millions de visiteurs, dont un peu moins de 100.000 Français, précédés par les Anglais et les Allemands, et suivis par les Italiens. Très peu de Belges, malheureusement.

En février dernier, les Français étaient déjà plus de 22.000, soit près de 10 p.c. de plus que l’an dernier : Havana Tours, Vacances Transat, TUI, Fram et Thomas Cook étant les principaux tour-opérateurs. Voilà pour l’Europe.

Mais c’est le marché canadien, surtout anglophone, qui est le premier émetteur de touristes à Cuba. Si l’on en croit le ministre cubain du Tourisme, Manuel Marrero Cruz, le tourisme a pesé pour 1,804 milliards de pesos convertibles (près d’un milliard et demi d’euros) et on peut s’attendre à une augmentation de 5 p.c. des arrivées cette année. cuba ministre

Horizon 2030

Dès lors, le tourisme sera-t-il, après le médical, la « bouée de sauvetage » pour Cuba et sa population ?

Cuba a mis en place un ambitieux plan d’investissements destiné à faciliter le tourisme d’ici 2030, qui met l’accent sur le tourisme nautique, le tourisme de nature, le transport et les aéroports — avec notamment le développement prévu de l’aéroport de La Havane — ainsi que les croisières. Le golf va se développer aussi : onze nouveaux terrains sont prévus un peu partout dans le pays, qui viendront compléter le seul green situé en banlieue de La Havane, un neuf trous plutôt minable et trop boisé.

Mais en voulant doter chaque province d’un golf, il est à craindre que Cuba ne commette la même erreur que la Tunisie : les amateurs de la petite balle blanche souhaitent changer de décor durant leur séjour, mais ne sont pas prêts pour cela à faire des centaines de kilomètres.

Réseaux sociaux…

Manuel Marrero Cruz a encore annoncé une nouvelle campagne publicitaire et le recours systématique, désormais, aux nouvelles technologies d’information, entendez : les réseaux sociaux.

Encore faudrait-il qu’Internet, jusqu’ici plutôt surveillé par les autorités, fonctionne correctement et à grande vitesse, un problème qui pourrait être réglé bientôt avec la pose d’un nouveau câble sous-marin entre l’île et le Venezuela.

Enfin, souligne Manuel Marrero Cruz, il faut actualiser le produit touristique : avec la sécurité dans l’île, son patrimoine culturel est la raison principale de leur voyage cuba Eglisepour plus de la moitié des visiteurs. Et là, nous le verrons, Cuba possède une histoire et un patrimoine, notamment architectural, d’une exceptionnelle richesse.

D’autant que la plupart des villes cubaines ont été fondées voici tout juste 500 ans (La Havane, en 1515). Celles-ci s’étaient naturellement regroupées, lors de la Foire du tourisme, au Parc Morro Cabaña, un impressionnant site autrefois militaire, inscrit au Patrimoine de l’UNESCO.

L’avenir à l’entreprise privée ?

Pour les opérateurs locaux, le sursaut viendra peut-être du secteur privé, les entreprises du tourisme faisant partie des quelque 170 secteurs où la création d’entreprises privées est désormais autorisée à Cuba, depuis 2012.

Comme Le 1800, un élégant restaurant de la vieille ville de Camagüey. C’est le plus grand des sept restaurants privé qu’on y trouve déjà, et sans doute aussi le plus élégant, avec sa cave bien fournie sur laquelle veille même un sommelier. Son propriétaire s’est lancé dans l’aventure après une expérience de 17 ans dans la restauration.

Le soutien de la France

Cuba peut aussi compter sur le soutien de la France, présente à la FITCuba avec une dizaine de stands représentant 140 sociétés. C’est que les Antilles françaises, a rappelé Fleur Pellerin, ne sont qu’à 200 kilomètres… Orange, Bouygues et le groupe Accor, pour ne citer qu’eux, sont déjà bien implantés à Cuba, ces derniers devant d’ailleurs y construire un troisième hôtel.

Mais Fleur Pellerin a aussi promis que la France apporterait son expérience et son savoir-faire aux écoles hôtelières cubaines. Ce ne sera pas un luxe, la gastronomie n’étant pas le fort de la cuisine cubaine, jusqu’ici, alors qu’en « fusionnant » les traditions créoles et la cuisine « international », on peut arriver à des résultats très intéressants..

Mains tendues…

Sur Cuba, il y aurait bien d’autres choses à écrire et à dire, si les organisateurs ne décourageaient toute tentative d’entrer en contact avec la population… La situation économique à Cuba est aujourd’hui très, très difficile. cuba embargo

Plus que tout autre pays, Cuba a souffert de la chute de l’URSS et des régimes communistes, ses principaux clients, voire bailleurs de fonds. Dans les rues de La Havane, de plus en plus de gens tendent la main.

José — c’est un nom d’emprunt —, la cinquantaine, porte ostensiblement la kippa et l’étoile de David autour du cou. La synagogue est fléchée depuis le bord de mer, et les quelque 700 juifs de La Havane, assure-t-il, ne sont pas ennuyés par le régime.

On trouve aussi à La Havane quelques restaurants kaschers, mais aussi une église orthodoxe, de nombreuses catholiques — d’ailleurs encore très fréquentées dans ce pays de culture hispanique —, et même encore quelques loges maçonniques : quoi qu’on en pense, Cuba est tolérante.

Le problème est ailleurs : une vieille maman malade et pas d’argent pour la soigner… Un comble, dans ce pays dont la qualité de la médecine est mondialement reconnue.

Mais ils seraient 40.000 médecins et personnels de santé cubains à travailler à l'étranger : en l'échange de l'envoi de personnel médical au Venezuela, par exemple, Cuba obtient des prix réduits sur le pétrole qu'il importe. Cette pratique rapporterait 6 milliards de dollars par an à l'État, soit trois fois plus que le tourisme… qui rapporte déjà lui-même plus que la culture de la canne à sucre.

Claude Boumal pour Pagtour

20:27 Publié dans AL-Pays : Cuba, Loisirs, Voyage | Tags : tourisme, cuba, canada | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  Facebook | | | | Pin it! | | |  del.icio.us | Digg! Digg