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René Gonzalez en impose. Impossible en effet d’échapper à sa carrure de géant. Son regard bleu transperce. Il dégage de la gravité mais, lorsqu’il sourit, son visage déborde d’une tendresse touchante. À ses côtés, comme un alter ego, son épouse Olga Salanueva. Inséparables pour mieux rattraper le temps perdu. Quinze ans d’emprisonnement aux États-Unis, d’isolement inhumain loin des siens, c’est long, très long. Et pourtant, René Gonzalez n’est pas un homme brisé par l’injustice. C’est un homme droit, aux idées fermes, convaincu de s’être battu pour sa patrie, Cuba. « J’ai...

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